Wonder

« Wonder » de R.J. Palacio, éditions Pocket Jeunesse
Résumé : August est un garçon atteint de malformations au visage qui le font passer pour un monstre aux yeux des autres. Jusque-là, à cause des différentes opérations, il n’est pas allé à l’école. Mais ses parents l’ont inscrit au collège pour faire sa rentrée en sixième. Comment va se passer sa rentrée ? Comment va-t-il être perçu par les autres ? Comprendront-ils qu’il est normal malgré son apparence ?
Mon avis : Un roman dont j’ai beaucoup entendu parler, et qui a été adapté au cinéma.
August est atteint de diverses malformations faciales qui le font ressembler à un monstre. Il est habitué à vivre avec ses parents qui le protègent beaucoup, et avec sa grande sœur Via, qui le défend dès que quelqu’un a un mauvais regard ou l’insulte.
Mais sa vie va changer avec l’entrée en sixième au collège, car il n’est jamais allé à l’école, et il craint le regard et les réactions des autres. Il va avoir des élèves qui seront ses guides pour débuter l’année, mais tous ne sont pas habités de bonnes intentions.
Malgré tout, August va découvrir l’amitié, la pression du groupe, et va vivre une année riche en émotions, positives comme négatives.
L’auteur a choisi de ne pas centrer son récit uniquement sur les ressentis d’August, mais aussi sur ceux des personnes qui partagent sa vie, ce qui permet de multiplier les points de vue sur les situations.
Loin d’être misérabiliste, « Wonder » est un roman qui donne envie de croire en l’empathie des gens, à leur capacité à accepter les différences, même si, bien sûr, tout le monde ne peut pas être parfaitement altruiste et ouvert, et qu’il existera toujours des gens bornés.
On ressort de la lecture avec plein d’espoir, en se disant que l’humour peut être un bon point de départ pour vivre ensemble, et que chacun peut apprendre et s’enrichir des différences de l’autre. A lire !
Quelques extraits :
peut-être que c’est une grande loterie, mais l’univers, en fin de compte, se charge de rétablir l’équilibre. l’univers prend soin de tous ses oisillons
Aujourd’hui, avec le recul, je me demande bien pourquoi tout ça me faisait aussi peur. Marrant, comme on a le chic pour se ronger les sangs à propos de quelque chose, et, au bout du compte, s’apercevoir que ce n’était rien