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Le jour où le bus est reparti sans elle

Publié le par Doc Bird

« Le jour où le bus est reparti sans elle », scénario de BeKa, dessins de Marko, couleurs de Maëla Cosson, éditions Bamboo

Résumé : Clémentine ressent un grand vide dans sa vie, comme si celle-ci n’avait pas de sens, alors qu’elle semble tout avoir pour elle. Elle décide de partir un week-end en retraite de méditation avec un grand maître. Mais lors de la pause pipi, le bus repart sans elle…

Mon avis : Une belle BD aux magnifiques dessins et aux belles couleurs franches, qui met en avant Clémentine, en recherche de sens dans sa vie, ayant l’impression d’avoir perdu de vue ses rêves.

Elle part méditer tout un week-end en groupe avec un grand maître de méditation, mais elle est oubliée au milieu de la forêt, devant une boutique de produits bios. Elle peste contre cette malchance qui lui colle à la peau, mais va faire la rencontre d’Antoine, qui gère la boutique.

En écoutant ses histoires et contes initiatiques, elle va découvrir qu’il est possible d’accepter l’imprévu, que ce dernier peut être une chance, qu’elle est plus capable de réaliser des choses que ce qu’elle imagine, qu’on peut méditer de différentes façons, qu’il faut persévérer et avancer dans le chemin de la vie, malgré les obstacles, qu’il faut dépasser ses peurs, les conseils limitatifs des autres pour oser avancer dans sa propre voie, et que le bonheur dépend du point de vue que l’on adopte.

Clémentine ressort de ce week-end imprévu rassérénée et remontée à bloc, prête à prendre en main les rênes de sa vie. La suite est à lire dans le tome 2 « Le jour où elle a pris son envol. »

J’ai beaucoup apprécié cette BD qui permet de voir l’évolution de Clémentine, perdue et se cherchant un maître à penser, alors qu’elle doit seulement se faire confiance et trouver elle-même le chemin de sa vie, sans écouter les conseils des autres, et en traçant sa propre voie. Son week-end inattendu lui a permis de se reconnecter à elle-même, loin des idées reçues des autres, et prête à changer sa vie pour la vivre en mieux.

J’ai bien aimé le fait qu‘Antoine, qui va lui servir de guide, lui permette de penser par elle-même, en lui proposant des histoires qui permettent de réfléchir, comme par exemple celle de la chance ou de la malchance, ou encore celle des campagnols qui veulent se rendre sur une île, alors que tous les autres animaux leur disent que c’est impossible. Le premier maître à penser de Clémentine paraît plutôt comme un gourou plus imbu de se propre personne, que cherchant à aider véritablement les autres à trouver leur propre voie.

Une belle histoire zen pour reprendre sa vie en main.

Quelques extraits :

 

Et surtout, je devais faire taire ma peur ! La peur de pas être à la hauteur, la peur d’échouer, la peur de décevoir, la peur d’abandonner un semblant de confort… La peur d’être différente des autres, de me retrouver seule, de passer à côté de ma vie, la peur des situations nouvelles, la peur du changement… La peur de tout !

J’ai fini par comprendre que tout dépendait de moi. Je vais changer d’attitude et construire mon bonheur ! Pas celui des autres, à la façon des autres, mais le mien, à ma façon !

Exactement ! Cesse de te croire nulle et insignifiante, tu ne l’es que dans ta tête !

Choisis ton chemin et suis-le en savourant tous les petits bonheurs simples qu’il va régulièrement te proposer…

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No home

Publié le par Doc Bird

« No home » de Yaa Gyasi, éditions Calmann Lévy

Au 18ème siècle, en Afrique, sur la Côte de l’Or, naissent Effia et Esi, deux sœurs qui ne se connaissent pas. Toutes deux vont avoir des destins différents, souvent douloureux, dans un monde où l’esclavage règne. Et leurs descendants vont aussi connaître des destins différents, marqués par la souffrance, les uns esclaves aux Etats-Unis, les autres, marchands d’esclaves commerçant avec les anglais.

Une fresque flamboyante qui va faire traverser au lecteur les siècles à travers 7 générations, marquées par le sceau du destin et le poids de la vie.

Dans chaque chapitre, le lecteur va découvrir le destin d’Effia, D’Esi, et d’un de leurs descendants sur 6 générations, jusqu’à nos jours.

Dans l’Afrique rongée par le mal du commerce triangulaire, où les peuples s’affrontent pour gagner de l’argent et avoir le pouvoir et la domination, des êtres vont essayer de se faire une place, de vivre leur vie, malgré les fantômes du passé ou les difficultés du présent.

Dans l’Amérique esclavagiste, puis plus tard rongée par le racisme, les descendants d’Effia devront survivre face à la dureté de leurs conditions de vie, trouvant la liberté pour mieux la reperdre, vivant des drames intimes. L’espoir apparaît à la fin, même si rien n’est gagné.

Yaa Gyasi réussit à faire défiler des siècles sous nos yeux, et chaque chapitre, en présentant le destin d’un membre de la descendance de chacune des sœurs, emmène le lecteur dans des atmosphères très différentes, où on souffre et garde espoir en même temps avec les personnages. Chacun, entre souffrance, croyance, et hasard, va se forger un destin. A la fin, le cercle se referme et permet d’avoir l’espoir d’unir ce qui a été perdu. Seul le lecteur en a conscience, les héros eux-mêmes n’ayant pas accès à tout leur passé.

Une magnifique et puissante saga, qui fait plonger aux racines de l’esclavage, et met en parallèle Afrique et Amérique. A lire ! 

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La plus grande chance de ma vie

Publié le par Doc Bird

« La plus grande chance de ma vie » de Catherine Grive, éditions du Rouergue, collection Doado

Résumé : Juliette a toujours eu de la chance dans sa vie, d’aussi loin qu’elle se souvienne. Mais un jour, sa chance disparaît soudainement. Et les catastrophes commencent même à s’enchaîner : ses parents se disputent de plus en plus, elle a l’impression que son père ne l’aime pas. Et si elle n’était pas la personne qu’elle croyait ?

Mon avis : Cette histoire met la famille au cœur de son intrigue. Avec une question : qu’est-ce qui fait de nous la personne que nous sommes ? Est-ce que ce sont nos gènes ? Les souvenirs communs dans la famille ? L’amour de ses parents ?

Juliette va en faire la douloureuse expérience, se demandant pourquoi son père est si distant avec elle et ne semble pas l’aimer. Et le divorce de ses parents va révéler un secret tellement bien caché et tellement improbable : et si Juliette n’était pas la fille de ses parents ?

Le choc va être bouleversant et mettre à mal tous les repères de la jeune fille. Que s’est-il passé ? Qui sont ses véritables parents ? Et si sa mère ne l’aimait plus non plus ? Et comment savoir qui elle est ?

Juliette va devoir faire face, entre stupeur et peur de l’avenir, et vouloir que la chance revienne.

Un roman aux chapitres courts qui alternent, percutants et incisifs, en montrant la révolution interne de Juliette provoquée par cette révélation, qui va faire éclater ses certitudes.

Un roman fort, qui permet aux adolescents de réfléchir à ce qui façonne leur identité, entre gènes, éducation et relations dans la famille.

Publié dans Lectures-romans

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Im, Tome 1

Publié le par Doc Bird

« Im, Tome 1 » de Makoto Morishita, éditions Ki-Oon, collection Ki-Oon Shonen

Résumé : Imhotep, l’ancien prêtre égyptien devenu dieu, puis puni pour un horrible méfait, est de retour sur terre sur ordre des dieux pour faire la chasse aux Magai, ces êtres maléfiques qui s’emparent de l’âme des hommes. Il arrive au Japon, où il va croiser la route d’Hinome, jeune fille qui ne parle plus depuis des années car des flammes sortent de sa bouche. Il va comprendre qu’un Magai a pris possession d’elle et va proposer de la sauver. A partir de ce moment, tous deux vont lutter ensemble contre ces forces maléfiques…

Mon avis : Un manga très original qui m’a beaucoup plu ! Il mêle à la fois histoire antique avec une malédiction et une punition des dieux, action et lutte contre les esprits malfaisants, et fantastique dans notre monde quotidien. L’ensemble forme une série qui paraît bien partie pour rencontrer un grand succès (en tout cas je l’espère !).

L’association d’Imhotep, divinité revenue sur terre après des millénaires de repos, et d’Hinome, jeune fille qui est seule depuis la malédiction de cracher des flammes, fonctionne bien permettant de lier histoire, action, à des moments plus humoristiques.

Hinome ne comprend pas que son père vénère Imhotep, tandis qu’elle trouve que ce dernier prend un peu trop ses aises dans leur maison. Leurs caractères sont très différents, mais se complètent très bien, chacun pouvant apporter son aide à l’autre. Ainsi Hinome va pouvoir comprendre les blocages psychologiques qui l’empêchent d’aller vers les autres, tandis qu’Imhotep peut aider les personnes à ne pas se faire posséder par les Magai, qui s’appuient sur les points faibles des hommes pour s’emparer d’eux.

Une belle fresque à la fois épique et quotidienne, qui mêle action, histoire, mythologie et humour (le chien maladroit Anubis est bien vu !), qui donne envie de connaître la suite !

Publié dans Lectures-mangas

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 Paradis sur mesure

Publié le par Doc Bird

« Paradis sur mesure » de Bernard Werber, éditions Albin Michel

Bernard Werber a réuni sous le titre « Paradis sur mesure » 17 nouvelles sur des futurs possibles ou des passés probables, en lien avec ses thématiques de prédilection et ses romans.

Il nous convie à entrer dans son imaginaire : un monde totalement écologique, la reproduction humaine modifiée, des civilisations disparues, un monde exclusivement féminin, un futur où le passé a sombré dans l’oubli, l’origine des blagues ou encore l’observation des fourmis.

Pour le lecteur aguerri qui a déjà lu des romans de Bernard Werber, cette anthologie permet de replonger avec plaisir dans ces nouvelles, en essayant de voir les liens avec les romans déjà publiés. Pour les autres, cela permet de découvrir doucement l’univers de Bernard Werber, et d’aborder ses réflexions sur l’univers et notre monde, en imaginant tous les possibles.

Que se passerait-il s’il était interdit de se souvenir du passé ? Quelle réflexion se ferait une fourmi en découvrant l’ancienne civilisation humaine ? Peut-on retrouver son âme sœur perdue dans le passé ?

Bernard Werber nous livre ici ses réflexions, et le lecteur peut lire au gré de ses humeurs, et se demander lui aussi, que se passerait-il si … ?

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Dédale, 2

Publié le par Doc Bird

« Dédale, 2 » de Takamichi, éditions Doki Doki

Résumé : Yôko et Reika ont commencé à comprendre comment fonctionnait l’univers où elles se trouvent, grâce à leurs talent conjugués, et l’originalité de la façon de penser de Reika. Ce monde semble être issu des jeux vidéos, et elles pensent en connaître le créateur, mais en fait ce dernier est seulement quelqu’un qui en sait beaucoup, mais n’est pas responsable de la situation. Parviendront-elles à découvrir tous les secrets de ce monde et à s’en échapper ?

Mon avis : Ce tome 2 fait plonger au cœur de l’univers où se trouvent nos deux amies. Elles commencent à comprendre comment se déplacer d’un monde à l’autre, et découvrent le terrible secret de leur présence ici.

Le lecteur jubile quand il découvre avec nos deux héroïnes les tenants et les aboutissants, et ce qui se cache derrière tous ces mystères.

L’auteur met vraiment en avant le fait que penser de façon différente peut vous éloigner de vos proches, mais est aussi une source de réussite pour résoudre des problèmes apparemment insolubles, en y prenant même du plaisir !

Une belle série courte qui mêle science-fiction logique, réflexion et aventure !

Publié dans Lectures-mangas

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Dédale, 1

Publié le par Doc Bird

« Dédale, 1 » de Takamichi, éditions Doki Doki

Résumé : Reika et Yôko, deux étudiantes colocataires, qui gagnent de l’argent en testant les bugs de jeux vidéos, se retrouvent un jour dans un immense bâtiment, qui ressemble à un labyrinthe. Elles ne savent pas comment elles sont arrivées à cet endroit, mais comprennent qu’elles doivent comprendre les règles de ce lieu pour pouvoir espérer en sortir.

Mon avis : « Dédale » est une série en deux tomes (immense avantage pour nos CDI et nos petits budgets !) qui fait un peu penser aux romans du « Labyrinthe ».

Deux jeunes femmes e retrouvent un beau jour dans un endroit étrange, dont elles doivent sortir, et dans lequel des monstres se promènent. Elles ne savent pas comment elles sont arrivées là, et vont devoir faire appel à leurs talents de testeuses pour espérer en sortir.

Autant Yôko est pragmatique, autant Reika a des idées originales, car elle pense différemment et brave tous les dangers. A elles deux, elles vont en découvrir plus sur ce lieu et les enjeux de leur présence à cet endroit.

Un très bon manga d’anticipation, qui fait réfléchir et se creuser les méninges, qui a d’ailleurs été sélectionné aux « Manga Taishô Awards » en 2016.

Un extrait : 

La meilleure solution n’est pas forcément incluse dans les choix qu’on me propose… C’est pour ça que je préfère juger par moi-même !

Publié dans Lectures-mangas

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Quelques minutes après minuit

Publié le par Doc Bird

« Quelques minutes après minuit » de Patrick Ness, éditions Gallimard jeunesse, collection Folio Junior

Résumé : Conor, 13 ans, fait un horrible cauchemar récurrent depuis que sa mère a un cancer. En effet, chaque soir, quelques minutes après minuit, le cauchemar revient, tellement terrible qu’il ne peut pas en parler. Une nuit, un monstre sous forme d’arbre apparaît dans son cauchemar. Il lui dit qu’il a entendu son appel et qu’il vient pour entendre la vérité…

Mon avis : Immense coup de cœur pour ce roman, qui a reçu de nombreuses critiques élogieuses, et qui a été adapté au cinéma. Une fois qu’on entre dans la vie de Conor, on n’en ressort pas indemne.

Dès le début, le lecteur comprend que la maladie de la mère de Conor prend de l’ampleur, et que cette situation le perturbe énormément. Il doit s’occuper souvent tout seul de lui-même car sa mère est très fatiguée, mais cela irait encore si sa meilleure amie, Lily, n’avait pas divulgué le secret du cancer de sa mère à ses camarades de classe et aux adultes de l’école. Depuis, il se sent à part, comme si la maladie de sa mère lui donnait l’immunité pour tous les devoirs et obligations de l’école. Et il se sent seul, invisible aux yeux des autres élèves, brouillé avec Lily, et supportant difficilement la pitié des adultes. Alors Conor se rassure comme il peut, se sentant enfin vivant quand un trio de garçons le harcèle.

Chaque nuit, le mal et la douleur le rongent, il a peur de son cauchemar. Mais une nuit, après son cauchemar, il rencontre un monstre en forme d’arbre, qui lui parle, et lui dit qu’il vient suite à son appel. Conor ne lui a pourtant rien demandé, et se surprend même à penser que ce monstre n’est pas si effrayant que cela. Le monstre lui explique comment leurs rencontres vont fonctionner : il racontera à Conor trois histoires « sauvages », « qui griffent et qui mordent », et la quatrième histoire, ce sera à Conor de la raconter, d’oser extirper de son cœur et de son âme la vérité… Commencent alors des rencontres qui peu à peu vont mettre à jour les sentiments mêlés de Conor : peur, rage, doutes, culpabilité, tristesse, révolte…

J’ai été totalement bouleversée par cette histoire, qui mêle à la fois la magie des contes qui font peur - avec le monstre comme sorte de génie qui vient pour des questions de vie ou de mort, et qui accepte de raconter trois histoires, demandant en contrepartie une quatrième histoire à celui qui l’a appelé - et la dure réalité d’un enfant vivant seul avec sa mère, qui souffre de plus en plus du cancer, et dont les traitements la rendent malade et ne semblent pas avoir d’effets.

Ce roman met en avant le ressenti d’un enfant qui voit sa mère souffrir, et a peur de la voir mourir.

Les histoires du monstre vont lui permettre de mettre des mots, et aussi de traduire en actes, ce qu’il ressent. Mais le temps avance inéluctablement, et Conor va devoir faire face à la triste réalité, sa mère n’est pas en voie de guérison.

Aussi, lorsque le monstre va venir le voir une dernière fois, il va devoir faire face à ce qu’il se cache à lui-même et qui resurgit dans son horrible cauchemar, il va devoir affronter la vérité et la dire, ce qui lui permettra de se libérer.

Plus on avance dans l’histoire, plus on sent que l’inéluctable va arriver, malgré les efforts de Conor pour se persuader du contraire. Le monstre va lui servir de catharsis pour expulser tout ce qu’il ressent, et mettre des mots sur ses maux.

J’ai terminé l’histoire en larmes, ce récit étant magnifiquement écrit, et permettant de commencer le processus de deuil.

A lire et à faire lire pour comprendre ce qu’on ressent à l’intérieur de soi, et arriver à l’extérioriser, sans jugement, face à la difficile maladie d’un proche. Une histoire magnifique et terrible à la fois.

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Qui décide, tous les soirs, d’allumer les étoiles ?

Publié le par Doc Bird

« Qui décide, tous les soirs, d’allumer les étoiles ? » de Carine Bausière, éditions Ravet-Anceau

Résumé : Camille, 13 ans, a vécu l’épreuve douloureuse de perdre brutalement sa maman à la fin de l’année scolaire. Aujourd’hui, c’est la rentrée, et rien ne va, elle a toujours le cœur en vrac, l’impression d’avoir un immense trou dans la poitrine, et la peur, dans cette tristesse incommensurable, de ne pas pouvoir revenir du côté de la vie. L’ambiance à la maison est désespérée, et elle ne sait pas comment elle va avoir le courage d’entrer au collège. Heureusement, elle peut compter sur Ben, son meilleur ami, ainsi que sur ses voisins, pour la soutenir.

Mon avis : Attention, roman qui va vous faire sortir les mouchoirs, et en même temps montrer de l’espoir !

On y rencontre Camille, qui a perdu sa maman au début de l’été et se sent vide de l’intérieur, dévorée par un immense chagrin. L’ambiance à la maison est morose, entre son père qui ne parle plus, enfermé dans sa propre tristesse, et Babar, son petit frère, qui vient dormir chaque nuit dans sa chambre, ne pouvant plus dormir seul. Tous sont engoncés dans leur douleur et ressentent beaucoup de difficultés à communiquer.

Alors Camille pleure, sent la rage monter, se demande pourquoi sa mère est morte, et perd pied par rapport à la vie.

Heureusement, pour l’aider, elle peut compter sur Ben, son meilleur ami, qui adore lui remonter le moral en faisant des blagues, ainsi que sur Zénobie, sa voisine, qui s’occupe d’elle et de son frère chaque mercredi. Car Zénobie est originale, dit des gros mots, conduit une antique 2 Chevaux, et fait des courses au commerce local, chez des marchands du Nord hauts en couleur et en langage.

La première partie du récit est triste, emplie du chagrin d’avoir perdu un être cher, et d’avoir peur pour les autres, maintenant que l’on sait que le pire peut arriver.

Mais ensuite, par petites touches, progressivement, et malgré les aléas de la vie, Camille et sa famille veut peu à peu revenir vers la vie, se parler, et apprendre à vivre sans leur mère et femme. Camille va même découvrir l’amour et ses chagrins, et se faire des amies. Elle sait qu’elle peut compter sur ses amis, et d’ailleurs, la fin réserve une bonne surprise à notre héroïne.

Une belle histoire émouvante, qui évoque la perte d’un parent avec des mots justes, permettant à un jeune qui a vécu la même douleur de pouvoir mettre des mots que ce qu’il ressent, et découvrir que la vie peut aussi avoir malgré tout de bons côtés.

Un coup de cœur pour ce roman sur le deuil, qui fait pleurer et redonne espoir à la fois.

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Les engins militaires

Publié le par Doc Bird

« Les engins militaires » de Carlo Zaglia et Jean-Marc Leprêtre, éditions De la Martinière jeunesse

Un ouvrage cartonné qui présente aux plus jeunes des chars, lance-missiles, navires de guerre, porte-avions, hélicoptères, avions de combat.

Chaque double-page présente un ou plusieurs modèles légendés qui permettent de comprendre les différentes paries de chaque appareil, son utilité et les pays qui utilisent les différents modèles.

Un ouvrage intéressant pour découvrir les engins de combat.

Publié dans Lectures-documentaires

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