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Dragon Axiom, 1

Publié le par Doc Bird

« Dragon Axiom, 1 » de Little Cloud, éditions Kotoji

 

Résumé : A bout-du-Monde, une légende raconte qu’un dragon et un homme se sont liés d’amitié et ont vécu ensemble de nombreuses aventures. Mais depuis la mort de l’homme, le dragon immortel serait inconsolable, et des catastrophes climatiques commencent à arriver. C’est à ce moment-là que Fenetten, jeune marin, croise la route de Lacus, qui est à la recherche du dragon.

 

Mon avis : Ce manhua nous emmène au cœur d’une légende chinoise, qui raconte qu’un dragon est devenu inconsolable à la mort de son compagnon homme. Depuis, le monde change et pourrait bien remettre en question la vie sur terre. Fenetten, jeune marin aux pouvoirs magiques liés à l’eau, va rencontrer Lacus, un jeune homme original qui est lié aux dragons. Lacus va entraîner Fenetten à l’aventure, sur les traces du dragon, pour essayer de sauver la vie sur terre.

 

J’ai trouvé ce titre plutôt original, faisant référence à une ancienne légende oubliée. Les deux héros ont un caractère très différent, se disputent souvent, mais leurs pouvoirs semblent très bien se compléter dans leur quête.

Mais il y a certains moments où je me suis retrouvée un peu perdue dans l’histoire, avec le foisonnement de personnages et ne comprenant pas toujours ce qui se passait.

A vous de vous faire votre propre avis.

Publié dans Lectures-mangas

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L’élite

Publié le par Doc Bird

« L’élite » de Joelle Charbonneau, éditions Milan, collection Macadam

 

Résumé : Cia est très excitée le jour de la remise des diplômes, qui marque son entrée dans le monde adulte. Elle aimerait poursuivre ses études à l’université, mais pour cela, il faut être nommé pour passer le test, et depuis de nombreuses années, personne n’a été appelé à le passer dans sa ville. Quelle n’est donc pas sa joie de savoir qu’avec d’autres camarades, elle va pouvoir passer ce test à la capitale. Son rêve se réalise ! Mais son père lui conseille de se méfier et dès son arrivée, elle va rapidement comprendre que ce test est une question de vie ou de mort !

 

Mon avis : Cette dystopie se place dans la lignée de « Hunger Games », « Divergente » et « Le labyrinthe » mêlant un peu de chaque univers.

 

Cia doit passer un test pour appartenir à l’élite, dans un monde divisé en colonies, où il faut tenter de survivre face à une nature hostile et polluée par les différentes guerres du passé. Les qualités à posséder pour réussir le test sont avoir des connaissances en sciences, être capable de se débrouiller en milieu hostile, être déterminé et savoir prendre des décisions pour survivre. Car ce test n’est pas seulement un examen écrit, c’est aussi un test grandeur nature pour survivre en milieu hostile face à des concurrents prêts à tout pour réussir.

 

L’histoire est assez prenante, mais ne m’a pas non plus happée, car elle a un air de déjà vu et présente peu d’originalité. On s’attend à ce qui arrive entre concurrence, même entre amis, attaques surprises de bête ou d’hommes mutants, atmosphère de fin du monde, décisions difficiles à prendre et horreurs vécues.

L’avantage est que ce roman peut être proposé aux lecteurs qui n’aiment pas trop lire les gros pavés et souhaitent entrer dans ce type d’univers.

Publié dans Lectures-romans

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Moi vivant, vous n’aurez jamais de pauses

Publié le par Doc Bird

« Moi vivant, vous n’aurez jamais de pauses ou comment j’ai cru devenir libraire » de Leslie Plée, Jean-Claude Gawsewitch Editeur

 

Résumé : Leslie Plée raconte ses débuts dans le monde du travail. Elle réussit à avoir un job dans un grand centre commercial culturel. Elle commence son métier avec joie, mais va très rapidement déchanter devant les conditions de travail.

 

Mon avis : Une bande dessinée où Leslie Plée raconte ses débuts dans le métier de libraire. Au début, elle laisse éclater sa joie d’avoir pu trouver aussi rapidement un travail à temps complet, mais elle va rapidement comprendre que le métier de libraire auquel elle pensait est très différent de celui qu’elle exerce : manutention, étiquetage, mise en place et rangement des rayons, retour des invendus, temps de pauses rares, formation quasi inexistante et clients difficiles. Le métier qu’elle exerce est multitâche et ressemble parfois à de l’esclavagisme. Au lieu de travailler dans une vraie librairie, elle se retrouve dans un centre commercial culturel, qui préfère vendre et mettre en avant ce qui marche plutôt que faire découvrir aux clients d’autres lectures. Les cadences sont infernales, et on est bien loin de l’épanouissement professionnel.

 

Il s’agit d’un témoignage de ce qu’a vécu l’auteur, et cela lui permet d’évacuer psychologiquement tout ce qu’elle a vécu, mais j’ai trouvé que c’était en même temps un portait très réaliste de ce que peuvent vivre les employés de ces grandes surfaces culturelles. Quand je me rends dans certaines enseignes de ce type, je vois bien toute la manutention à faire, les étagères qui changent régulièrement de place, les espaces remodifiés et rénovés, la mise en valeur des produits qui se vendent, et les conditions de travail loin d’être idylliques. Tout cela pour satisfaire le client, le faire acheter, et lui donner envie de revenir consommer.

 

En lisant cette histoire, on se dit que ces grandes surfaces culturelles sont bien loin des petites libraires de quartier, de plus en plus rares, où les libraires lisent beaucoup de livres, et sont capables de vraiment vous conseiller, mais où les gens se rendent hélas de moins en moins.

 

Les couleurs utilisées par Leslie Plée reflètent bien la tristesse et le stress vécu, avec des teintes plutôt sombres et ternes. Lorsque enfin Leslie décide de quitter ce métier pour éviter toute cette souffrance, elle renoue enfin avec son amour premier :  le dessin, pour notre plus grand plaisir ! 

 

Une BD à lire pour voir tout ce qui se cache derrière les façades colorées et lumineuses des grandes surfaces dites culturelles, et pour parler de la souffrance au travail.

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Ma meilleure amie s’est fait embrigader

Publié le par Doc Bird

« Ma meilleure amie s’est fait embrigader » de Dounia Bouzar, éditions de La Martinière

 

Résumé : Sarah et Camille sont les meilleures amies du monde et partagent tout. Mais brusquement leur amitié se fissure sans que Sarah comprenne ce qui arrive à Camille. Cette dernière change du tout au tout, se coupe des autres et de sa famille, et devient une fanatique d’un Islam radicalisé.

 

Mon avis : Ce roman est un ouvrage fort à mettre en toutes les mains.

Dès le prologue, le ton est donné : Sarah s’interroge sur ce qui s’est passé et ce qu’elle a manqué de voir à propos de Camille.

Ensuite l’histoire alterne entre les voix de Sarah et de Camille, qui, tour à tour, vont donner leur version des faits. Tout commence avec un exposé sur l’agroalimentaire que doivent préparer les deux amies. Camille navigue de site en site et de vidéo en vidéo, jusqu’à comprendre que le monde est manipulé et qu’il y a un complot derrière tout cela. Elle accepte alors comme un ami un certain Abucobra qui va la radicaliser complètement, jusqu’à ce que Camille décide de partir en Syrie. Sarah ne va pas comprendre ce qui arrive à son amie, et quand elle comprendra, il sera (presque !) trop tard.

 

Le point fort de ce roman est qu’il laisse la parole aussi bien à Sarah, jeune adolescente musulmane, qui assiste désarmée à la radicalisation de son amie, et qui veut tout faire pour l’aider à s’en sortir malgré elle, en raison de leur indéfectible amitié, mais aussi à Camille qui s’enferme progressivement, trouvant une solution à sa fragilité et à son mal-être adolescent dans les explications d’Abucobra et du groupe d’amies radicalisées comme elle.

 

 D’un côté, on assiste en spectateur à ce qui arrive à Camille, tout comme Sarah et sa famille qui se trouvent impuissantes et qui ne savent pas comment réagir, sans prendre conscience de la radicalisation extrême de Camille. Et les propos de Sarah permettent de prendre du recul par rapport à ceux de Camille, Sarah prônant un Islam doux et compréhensif, dans lequel elle a été éduquée.

 

En ayant le point de vue de Camille, on comprend comment cette dernière a pu se retrouver embrigadée. Les explications données dans les vidéos correspondent à un moment où Camille se pose beaucoup de questions, est pétrie d’incertitudes, et ressent un certain mal-être. Aussi lorsqu’un inconnu la contacte en lui disant qu’il la comprend et qu’il peut l’aider, Camille accepte et se retrouve prise dans une spirale infernale : elle va se convertir, accepter Un Islam dur et radical, va se sentir élue, protégée également du regard des autres par son voile qui va la faire se sentir plus forte. Comme elle souhaite aider les enfants victimes des bombardements en Syrie, elle est prête à partir là-bas.

 

On voit Camille changer du tout au tout, devenir une sorte de robot qui ne réfléchit plus par elle-même, phagocytée par le groupe auquel elle appartient, acceptant le meurtre des autres. Heureusement, elle peut compter sur Sarah, qui ne pas lâcher et va tout faire pour sauver Camille d’elle-même.

 

J’ai trouvé ce roman indispensable, à faire lire aux jeunes, garçons ou filles, car il explique vraiment bien les mécanismes qui embrigadent les jeunes, souvent déjà fragiles et en mal-être. Les entretiens avec la psychologue sont forts et permettent de comprendre que chaque radicalisation est différente, s’appuyant sur les points faibles de chaque personne. L’histoire est ancrée dans la réalité actuelle, avec les attentats de novembre 2015, rendant encore plus fort le message de l’auteur. La décomposition des rouages de la radicalisation permet de dégager quelques pistes pour savoir comment réagir et essayer de sauver les jeunes d’eux-mêmes.

Publié dans Lectures-romans

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Le maître des livres, 8

Publié le par Doc Bird

« Le maître des livres, 8 » d’Umiharu Shinohara, éditions Komikku

 

Résumé : Le passé de Mikoshiba va le rattraper, notamment ses relations avec son père, et l’origine de son goût pour la lecture. On y parlera aussi kamishibai, amitié, relations familiales houleuses et confiance en soi.

 

Mon avis : Mikoshiba va un petit peu se dévoiler dans ce tome 8.

On va découvrir des scènes de son enfance, qui expliquent ses relations avec son père et surtout comment le goût de la lecture lui est venu, à travers un conte de Noël « Le drôle de Noël de M. Scrooge », qui va être adapté en kamishibai à la bibliothèque pour les fêtes.

 

Par ailleurs, le jeune Takeshi va découvrir un livre avec lequel il va se découvrir des affinités, « Poil de Carotte », car il lui rappelle ce qu’il vit un peu chez lui et cela va permettre de libérer la parole.

 

Et Isaki va découvrir qu’il doit développer sa confiance en lui avant de faire éditer son album jeunesse.

 

Comme à chaque fois, les livres permettent aux personnages de mieux appréhender certaines situations, ou d’apprendre à mieux se connaître et se comprendre. Un peu de l’histoire de Mikoshiba est dévoilée, même s’il reste encore de mystère. Cette série est toujours aussi intéressante, et prend le temps d’approfondir tranquillement le caractère et le passé des personnages.

 

Une série sympathique !  

 

Quelques extraits :

 

- « Je pense que ce qu’essaie de transmettre cette histoire du "Chant de Noël", c’est qu’il n’est jamais trop tard pour changer. Quoi que tu fasses, quelle que soit ta façon d’agir, il n’y a rien d’irréversible. Il y toujours un moyen de se rendre compte de ses erreurs. »

 

- « Moi je pense qu’il aime foncièrement les livres, mais qu’au-delà de ça, il aime plus que tout les gens qui aiment la lecture. »

Publié dans Lectures-mangas

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Le jeu du maître, 1. La partie infinie

Publié le par Doc Bird

« Le jeu du maître, 1. La partie infinie » de James Dashner, éditions Pocket jeunesse

 

Résumé : Dans un monde où le virtuel a plus d’importance que le réel, Michael se rend chaque jour sur le VirtNet, y passe de nombreuses heures, et s’y fait deux amis, qu’il n’a jamais rencontré en vrai. Tout bascule le jour où il assiste au véritable suicide d’une jeune femme qui meurt aussi dans la vraie vie, et quand la brigade du VNS l’enlève pour lui demander de l’aider à retrouver un certain Kaine, qui serait à l’origine de ces morts. Michael accepte de se lancer dans l’aventure, et y entraîne ses deux amis.

 

Mon avis : Après avoir dévoré la trilogie du « Labyrinthe », j’étais plutôt impatiente de mon lancer dans le nouvel opus de James Dashner.

 

Mais hélas, l’étincelle qui m’avait fait vibrer avec les aventures douloureuses des tocards n’a pas fonctionné cette fois-ci.

 

Pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour que l’histoire soit appréciable : un monde où le virtuel prend le pas sur le réel, une mission à accomplir, un trio d’amis volontaires et courageux.

 

Mais hélas cette fois-ci la recette n’a pas pris. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs, malgré des chapitres courts, que le suspense était très léger, et que la quête des héros n’était pas suffisamment haletante. C’est seulement dans les 30 dernières pages que j’ai trouvé de l’intérêt, car il y a certaines révélations, même si le mystère plane encore.

 

Peut-être est-ce parce que l’on entre abruptement dans l’univers de jeux vidéos, ou parce je n’ai pas réussi à me mettre dans la peau du héros, en tout cas, c’est un roman qui ne m’a pas captivée et que j’ai failli ne pas lire jusqu’au bout.

Publié dans Lectures-romans

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Le Héros

Publié le par Doc Bird

« Le Héros » de Pierre Cornuel, éditions HongFei

 

Résumé : Zhou Chu est fort et puissant, aime dominer les autres et les commander, ce qui le rend souvent cruel. Aussi lorsque qu’un habitant lui suggère de vaincre le terrible tigre et le monstrueux poisson, il pense devenir un héros respecté. Mais le destin va lui jouer des tours…

 

Mon avis : Cet album est tout simplement magnifique, avec ses illustrations au pinceau et à la plume, dignes des estampes traditionnelles !

 

L’histoire raconte la vie d’un jeune homme cruel et présomptueux, à qui la vie va offrir une leçon amère. Mais il va saisir cette occasion pour se recentrer sur lui-même, apprendre à se connaître et s’ouvrir au monde.

 

Une belle leçon de morale et qui fait penser à l’enseignement de Confucius. Elle peut permettre de faire réfléchir les élèves sur l’apprentissage de la sagesse, qui commence par la connaissance de soi et la maîtrise de son for intérieur.

 

Un vrai coup de coeur !

 

Un extrait : « Se dépasser soi-même est plus important que dominer les autres »

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Les Légendaires, 4. Le réveil du Kréa-Kaos

Publié le par Doc Bird

« Les Légendaires, 4. Le réveil du Kréa-Kaos » de Patrick Sobral, éditions Delcourt

 

Résumé : Elysio annonce à l’assemblée des elfes qu’il est à la fois le gentil Elysio, mais aussi le méchant Darkhell qui est sorti de lui, et que ce dernier utilise les piranhis pour s’emparer de l’armure appelée Kréa-Kaos. Il lui reste à convaincre les elfes, avec ses amis Légendaires, de se battre contre Darkhell pour éviter la fin du monde !

 

 Mon avis : Beaucoup plus d’actions dans ce tome, où le monde se retrouve en danger à cause de la découverte par Darkhell de l’armure qui va lui permettre de détruire le monde et d’être le maître absolu.

Les Légendaires et les elfes vont devoir combattre main dans la main s’ils veulent réussir à le contrer !

 

L’accent est mis sur la réflexion, la ruse, la solidarité et l’unité afin de réussir le combat. Les scènes d’action se succèdent, entrecoupées de scènes plus tendres ou humoristiques, permettant de détendre un peu l’atmosphère.

 

Encore une belle réussite qui donne envie de connaître la suite !

Publié dans Lectures-BD

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Takane & Hana, 1

Publié le par Doc Bird

« Takane & Hana, 1 » de Yuki Shiwasu, éditions Kazé

 

Résumé : Hana, lycéenne de 16 ans, se retrouve obligée de se faire passer pour sa sœur à l’occasion d’une rencontre arrangée. Elle se comporte suffisamment mal pour penser que le jeune homme de 26 ans, Takaba, ne voudra plus jamais la revoir ! Mais c’est le contraire qui arrive, car il exige une seconde rencontre…

 

Mon avis : Un manga qui parle de rencontre arrangée, c’est plutôt intrigant, surtout que le jeune homme et mal élevé, et que la jeune fille n’a pas sa langue dans sa poche !

 

Cela donne lieu à des scènes aux réparties cinglantes ! Mais derrière ces apparences, on découvre la personnalité d’un jeune homme obligé de sans cesse faire semblant, habitué au luxe, découvrant qu’on peut lui résister, et qui va partir à la rencontre de la culture populaire. Un choc entre deux mondes, deux âges différents.

 

Mais malgré tout, il manque la petite étincelle qui fait que j’accroche vraiment, trouvant les situations un peu trop rocambolesques et répétitives.

 

Un extrait : « Acquérir quelque chose sans effort, c’est bien…mais les choses qu’on obtient grâce à notre propre force ont bien plus de valeur ! »

Publié dans Lectures-mangas

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Journal d’un vampire en pyjama

Publié le par Doc Bird

« Journal d’un vampire en pyjama » de Mathias Malzieu, éditions Albin Michel

 

Résumé : Mathias Malzieu se sent bien fatigué entre les concerts et la préparation de l’adaptation de son livre en film. Mais rien ne le prépare au diagnostic qui tombe comme un couperet sur sa vie : « aplasie médullaire », c’est-à-dire que sa moelle osseuse ne fonctionne plus correctement et que son système immunitaire se retourne contre lui. Dès lors va démarrer une course macabre pour lutter contre la mort.

 

Mon avis : Je ne m’attendais pas à lire un récit autobiographique quand j’ai emprunté ce livre. J’avais déjà lu auparavant « La mécanique du cœur », et là j’avais été attirée par le titre lui aussi très original. La quatrième de couverture mentionnait seulement : « Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. ».

 

Et je me suis pris une claque dans la figure.

Très vite, on entre dans le vif du sujet. Mathias Malzieu est atteint d’une maladie auto-immune rare qui le fatigue et le vide des composants essentiels de son sang. A partir du jour du diagnostic, sa vie va être totalement bouleversée : choc du diagnostic, allers-retours et séjours à l’hôpital, transfusions, chimiothérapie, souffrance, peur de la mort en la personne de Dame Oclès, réaction et protection de ses proches.

 

Mathias Malzieu se retrouve rapidement pris dans une spirale infernale, et la description de tout ce qui lui arrive donne mal au cœur, même s’il réussit malgré tout à dédramatiser certaines situations, à faire preuve d’un petit grain de folie poétique et créatrice.

Seule sa rage de vivre et de créer va lui permettre de faire face dans ce duel à mort avec la maladie.

 

Pour quelqu’un qui a pu accompagner un proche face à une maladie, tout ce que raconte Mathias Malzieu raconte fait ressurgir des souvenirs souvent douloureux : coup de téléphone du laboratoire qui annonce de mauvaises nouvelles, coup de poing du diagnostic, besoin de protéger ses proches et de tenter de donner le change, soins douloureux et longs, rechutes, peur de la mort qui rôde… Mais aussi espoir de guérir, gentillesse et soutien du personnel médical et infirmier, humour et poésie pour braver le destin à travers de tous petits actes héroïques.

 

Un témoignage bouleversant et un peu fou qui remet face à la réalité et qui fait réfléchir à l’essentiel dans la vie. 

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