Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

14-14

Publié le par Doc Bird

« 14-14 » de Silène Edgar & Paul Beorn, éditions Castelmore

 

Résumé : Adrien se rend régulièrement au cimetière pour y retrouver Marion. Mais le jour où il compte lui déclarer sa flamme, elle lui envoie un SMS pour lui dire qu’elle sort avec Franck ! Désespéré, le garçon aurait bien besoin de conseils. Sa requête sera entendue. Il va entamer une correspondance avec celui qu’il pense être son cousin, Hadrien, par l’intermédiaire d’une boîte aux lettres un peu ancienne. Mais Hadrien ne vit pas en 2014 mais en 1914. Lui est amoureux de Simone, et souhaiterait pouvoir aller au lycée, mais son père refuse. Tous deux vont apprendre à se connaître et devenir amis. Mais la première Guerre Mondiale va bientôt survenir…

 

Mon avis : L’idée de faire correspondre deux garçons à 100 ans d’intervalle est originale.

Au début, chacun des garçons pense écrire à son véritable cousin, jusqu’à ce qu’ils découvrent, stupéfaits, que l’un vit en 1914 et l’autre en 2014. Tous deux vivent à des époques différentes, mais ont des préoccupations communes : l’école, la famille, l’amour… Chacun va apprendre à connaître l’autre, et tous deux vont se donner mutuellement des conseils qui vont leur servir et les aider à grandir. Mais lorsque Adrien comprend que la Première Guerre mondiale va bientôt éclater, il a peur de perdre son ami. Car le village où il habite va faire partie du Chemin des Dames et va vite être rayé de la carte. Comment faire pour l’aider ?

 

Chaque chapitre alterne des scènes de la vie quotidienne d’Adrien et Hadrien, ainsi que leurs lettres. Très vite, on oublie l’aspect merveilleux de l’échange de lettres à travers le temps pour se plonger dans la vie de ces deux garçons.

D’un côté, la vie moderne de 2014 avec la difficulté pour Adrien de trouver sa place, de réussir à exprimer ses sentiments, sa révolte contre l’école. De l’autre, en 1914, la vie à la campagne d’Hadrien qui va passer son Certificat et rêve d’intégrer le lycée pour devenir ingénieur, même si son père voudrait le garder à la ferme, la vie quotidienne aux champs et les soins des animaux, et les terribles maladies comme la pneumonie qui emportent des vies. Chacun va avoir besoin de l’autre et trouver des solutions pour venir à bout des difficultés rencontrées. Et surtout Adrien voudrait sauver Hadrien d’une mort certaine s’il ne quitte pas son village avec sa famille. Mais comment faire entendre aux autres que l’on reçoit des lettres du futur ?

 

J’ai trouvé ce roman poignant, mettant en parallèle la vie de deux garçons qui vont devenir amis. Certaines scènes sont très touchantes et donnent parfois même les larmes aux yeux. Le scénario de l’histoire est original, les lettres pleines de vie, et l’histoire commune des deux amis va permettre à chacun de trouver de l’aide et de trouver le courage de faire face aux difficultés de la vie.

Un livre que l’on referme avec nostalgie.

Partager cet article
Repost0

Mentine : Cette fois c’est l’internat !

Publié le par Doc Bird

« Mentine : Cette fois c’est l’internat ! » de Jo Witek, illustrations de Margaux Motin, éditions Flammarion

 

Résumé : Mentine va devenir victime de harcèlement dans son collège, perdre presque toutes ses amies, avoir un gros moment de passage à vide sans réaction. Le jour où elle relève la tête, elle se remet à attaquer par l’intermédiaire de joutes verbales, et du coup, le principal va convoquer ses parents pour leur demander d’inscrire Mentine dans un autre établissement ! Direction l’internat en Suisse. Saura-t-elle s’y adapter ?

 

Mon avis : Ce deuxième opus des aventures de Mentine est encore meilleur que le premier !

 

Mentine l’horripilante, qui agaçait même parfois son lecteur dans le tome 1, devient plus humaine et plus proche du lecteur. Premier bouleversement pour Mentine : elle va avoir ses règles, et du coup se retrouver dirigée par ses hormones qui vont lui faire péter les plombs et devenir très sensible, jusqu’à pleurer ! Et par-dessus tout, ses amies vont non seulement se détacher d’elle, mais aussi se retourner contre elle, qui va alors devenir victime de harcèlement au collège comme sur les réseaux sociaux. C’en est trop pour Mentine qui accepte alors la proposition de son père : un internat en Suisse pour les enfants précoces. Et on peut dire que cet internat va la changer de tout ce qu’elle connaissait en matière d’éducation jusque-là, elle va même découvrir qu’elle peut rencontrer meilleur qu’elle.

 

Mentine apparaît beaucoup plus fragile dans ce tome 2 : elle va perdre ses amies, sauf la fidèle Johanna, qui va l’aider à remonter la pente envers et contre tout, elle va perdre sa confiance en elle et maudire sa précocité. L’internat pourrait être une solution, mais Mentine va devoir s’adapter et faire des efforts.

 

Jo Witek aborde ici les thèmes du harcèlement, de l’amitié et des enfants précoces, en mettant son héroïne au cœur de la tourmente. La Mentine insupportable qui aimait bien embêter ses parents va devoir évoluer et mûrir pour s’adapter. J’ai trouvé son internat plutôt original, avec beaucoup de points communs avec la méthode Montessori, même si ce type d’établissement n’existe pas tel quel.

 

Un tome 2 qui est vraiment très intéressant !

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

Des lauriers pour Momo

Publié le par Doc Bird

« Des lauriers pour Momo » de Yaël Hassan, éditions Syros, collection Tempo

 

Résumé : Catastrophe pour Momo : Emilie va déménager ! Et au même moment, on lui propose de faire sa rentrée en cinquième dans un internet d’excellence. Du coup, Momo accepte et va faire sa rentrée dans l’inconnu : nouveaux visages, nouvelles habitudes à prendre…

 

Mon avis : Dans ce troisième tome, Momo va partir à l’aventure dans un internat loin de chez lui ! Il y emporte des livres et son journal intime. Dès le jour de la rentrée, i va se rencontrer des garçons qui pourraient devenir ses amis, ainsi qu’une jeune fille, Luna. Ce n’est pas pour autant qu’il oublie Emilie qui a déménagé loin de chez lui, mais l’amitié peut-elle résister à la distance ?

 

Dans ce dernier tome, Momo mûrit encore. Il va se rendre compte qu’il peut aider les autres, et les aider à résoudre leurs problèmes ou leurs solitudes. Il va se révéler être quelqu’un sur qui on peut compter, et qui est plein d’initiatives. Et son amour de la lecture et de l’écriture va encore s’amplifier.

 

Yaël Hassan aborde avec retenue les thèmes de l’amour des mots, mais aussi de l’amitié, de la solidarité, de l’intégrisme religieux, des violences faites aux femmes, du divorce. Par petites touches, elle amène à y réfléchir, tout en faisant grandir Momo. Un beau moment !

 

Un extrait :

« même les choses tristes peuvent avoir des conséquences heureuses ! »

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

Momo des Coquelicots

Publié le par Doc Bird

« Momo des Coquelicots » de Yaël Hassan, éditions Syros, collection Tempo

 

Résumé : Momo est entré en sixième et il a rencontré sa meilleure amie Emilie. Il rêve de devenir écrivain, et a décidé d’apprendre tous les mots du dictionnaire pour avoir beaucoup de vocabulaire. Mais à la maison, son père est de plus en plus en malade et son frère aîné, Ahmed, devient de plus en plus méchant et autoritaire…

 

Mon avis : J’avais lu il y a longtemps « Momo, petit prince des Bleuets » que j’avais beaucoup apprécié.

J’ai retrouvé avec plaisir Momo et l’atmosphère du quartier des Bleuets.

 

La vie est loin d’être facile pour Momo entre son père gravement malade, son frère autoritaire, la réhabilitation du quartier… Mais il adore toujours autant la lecture, et a rencontré Emilie, qui partage les mêmes goûts que lui et est devenue sa meilleure amie. Avec son regard plein de douceur, il va raconter cette année de sixième, entre joie et douleurs. Et quand il ne va pas bien, il peut toujours compter sur monsieur Edouard, qui n’est jamais loin de lui, malgré sa mort.

 

Une belle histoire où moments heureux et drames se succèdent, et où Momo garde malgré tout sa candeur et sa farouche volonté de réussir, tout en faisant progressivement le deuil de son enfance. Une réussite !

 

Quelques extraits :

 

 - « Les gens se font souvent des idées fausses sur ceux qu’ils ne connaissent pas. Et puis aussi, ils ont tendance à se regarder les uns les autres avec les yeux de la tête et non ceux du cœur. C’est pour ça qu’ils se trompent, en fait. »

 

- « Mais il se dit qu’il faut tourner la page, regarder dans une autre direction et continuer d’avancer. »

 

- « Il sait qu’il a définitivement perdu son royaume mais aussi ses rêves d’enfant. Parce que ainsi va la vie, parce qu’on ne reste pas éternellement un enfant. »

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

Brelin de la lune

Publié le par Doc Bird

« Brelin de la lune » de Kochka, illustration de Charles Dutertre, éditions Oskar

 

Résumé : Brelin n’est pas un enfant tout à fait comme les autres, car il est autiste. Sa passion, c’est la lune qu’il aime bien contempler. Alors, un jour, il va partir en direction de la lune. Comment sa famille va-t-elle pouvoir le retrouver ?

 

Mon avis : Un magnifique album qui met en scène Brelin, un petit garçon né un peu plus tôt que prévu, et qui est marqué du sceau de la lune dès sa naissance.

Mais rapidement, ses parents se rendent compte qu’il ne grandit pas tout à fait comme les autres enfants. Il est autiste. Il y a des moments où il s’amuse à se cacher et à rêver, et d’autres où il fait beaucoup de bruit et de musique. C’est donc difficile à suivre pour son grand frère, mais il l’aime malgré tout énormément. Et le jour où Brelin disparaît, happé par son projet de se rendre sur la lune, son grand frère va devoir se mettre à sa place et réfléchir comme lui pour retrouver ses traces.

 

Un bel album aux couleurs jaune comme la lune et bleu foncé comme la nuit, qui permet de parler de la différence, et de comprendre ce qu’est l’autisme, à hauteur d’enfant.

Brelin n’est pas comme les autres, son trouble autistique peut parfois rendre son comportement pénible en famille, mais il a une fascination pour la lune qui le transporte et lui fait écrire des poèmes. Ce qui est considéré comme une maladie en Europe, est transformé en don de sorcier pour sa grand-mère africaine, permettant de montrer que chacun possède plusieurs facettes, et détient aussi une magie personnelle.

 

Un album plein de douceur et d’émotion toute en retenue, à mettre entre les mains des plus jeunes.

 

Merci à Babelio et son opération Masse critique jeunesse et aux éditions Oskar pour cette belle découverte !

 

Brelin de la lune
Brelin de la lune
Partager cet article
Repost0

Cinq, six bonheurs

Publié le par Doc Bird

« Cinq, six bonheurs » de Mathis, éditions Thierry Magnier, collection Petite Poche

 

Résumé : Théophile a une rédaction à écrire sur le bonheur. Mais face à sa feuille, aucune idée ne lui vient. Il décide alors de demander aux membres de sa famille leur définition du bonheur.

 

Mon avis : Encore un très beau texte de la collection Petite Poche.

 

Théophile ne sait pas quoi écrire au sujet du bonheur, alors il va demander à sa mère, à son père, à son petit frère et à sa grand-mère. Mais chacun lui en donne une idée différente. Finalement, quand la neige va tomber, Théophile va aussi découvrir un petit bonheur.

 

Au lecteur de trouver à son tour ce qu’est pour lui le bonheur.

 

Extraits :

- « Conclusion : le bonheur, ça dépend des gens »

- « Le bonheur, c’est juste dans la tête. »

 

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c’est de se perdre

Publié le par Doc Bird

« La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c’est de se perdre » d’Alain Gillot, éditions Flammarion

 

Résumé : Antoine, 42 ans, a un métier qui consiste en la retouche de scénarios, surtout dans l’urgence. C’est ainsi qu’il va partir de Paris pour se rendre dans le sud, afin de modifier un scénario. Il va devoir couper des scènes, et c’est à partir de ce moment-là que sa vie va basculer. Emma, une jeune femme qui devait jouer dans une scène supprimée, va le rejoindre sur le court de tennis, pour lui donner une gifle magistrale. Et elle va l’entraîner bien au-delà de ce qu’il aurait pu imaginer…

 

Mon avis : J’ai lu ce livre dans le cadre d’un « Masse critique » spécial, et j’ai demandé ce roman par curiosité vis-à-vis de son titre et de son résumé. J’en profite d’ailleurs pour remercier Babelio et les éditions Flammarion pour m’avoir permis de le lire.

 

On se retrouve en compagnie d’Antoine, quarantenaire, qui vit en couple avec Cécile, mais sans passion. Antoine a un métier qui consiste à retoucher des scénarios lorsque des producteurs l’appellent en raison de différentes contraintes, souvent budgétaires. Antoine n’a pas vraiment d’ambition, il est satisfait de la vie qu’il mène, discrète et sans nouveauté. Il part quelque part en France modifier un scénario, va jouer au tennis, et se contente de vivre la vie comme elle vient, sans s’impliquer personnellement et émotionnellement.

 

Mais toute sa philosophie de vie va être mise en mal, quand il va croiser la route d’Emma, qui va lui mettre une gifle pour avoir enlevé la scène où elle jouait. A partir de ce moment, Antoine ne va plus se reconnaître lui-même.

Mû par la culpabilité, ou par un sentiment qu’il n’ose pas nommer, il va proposer son aide à Emma, et se retrouver embarqué dans une aventure où il va boire la tasse, froisser de la tôle, et croiser des personnes étonnantes qui vont bouleverser sa façon de voir la vie.

Antoine porte une armure pour ne pas être touché par les sentiments, refuse de tomber amoureux d’Emma qui pourrait être sa fille. Mais sa carapace va se fissurer au hasard des endroits et des rencontres, et il va devoir faire face à lui-même et à son passé. Il va devoir chercher au plus profond de lui-même pour arrêter de se cacher la vérité.

 

J’ai trouvé que les thèmes de l’histoire (rencontre amoureuse, quête de soi) étaient intéressants.

 

Par-contre, j’ai trouvé que l’auteur les traitait de façon trop conventionnelle, avec trop peu de profondeur, et en utilisant un schéma trop classique, celui de l’homme qui va remettre en cause toutes ses certitudes à partir d’une rencontre. Rencontre d’ailleurs trop annoncée dès le début, comme si l’histoire d’amour était écrite par avance, la mystérieuse inconnue nageant dans la mer étant la jeune femme qui allait le gifler. J’ai trouvé que cela était trop prévisible.

 

Mais l’ensemble s’améliore à partir du moment où Antoine va commencer à écouter son instinct au lieu de sa raison, et sortir de la routine. Et il est servi avec Emma, qui vit dans une famille avec des problèmes, et qui va l’aider à sortir de sa coquille, tout en le poussant à se plonger en lui-même, en quête d’un passé qui l’empêche vraiment de vivre.

 

Un avis en demi-teinte, donc.

La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c’est de se perdre
La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c’est de se perdre
Partager cet article
Repost0

Nous les menteurs

Publié le par Doc Bird

« Nous les menteurs » d’Emily Lockhart, éditions Gallimard jeunesse

 

Résumé : Dans la famille Sinclair, les apparences comptent beaucoup, et chacun doit être (ou faire semblant d’être) fort. Cadence passe chaque été sur une île en compagnie de ses grands-parents, de sa mère, de ses tantes et de ses cousins. Mais tout va basculer l’été de ses quinze ans. Quand elle se réveille après un grave accident, elle est devenue amnésique…

 

Mon avis : Ce roman est envoûtant et plein de mystères dès le début.

Cadence, narratrice de l’histoire, est la première petite-fille de la famille Sinclair, famille que tout le monde envie. Mais derrière les apparences se cachent de sombres secrets.

Depuis son accident qui lui a ôté la mémoire, Cadence n’est plus retournée sur l’île des vacances estivales familiales.

 

Quand enfin elle peut y retourner, deux ans après le drame, elle retrouve tout le monde et chacun fait comme s’il n’y avait rien eu et que tout allait bien. Mais Cadence souffre toujours de cruelles migraines, découvre que la maison du grand-père a été reconstruite de façon moderne, et elle est toujours à la recherche de ce qui a pu arriver. Elle retrouve ses cousins qui ne lui ont pas donné de nouvelles depuis son accident, ils semblent ne pas avoir changés, et ils retrouvent rapidement leur complicité d’avant. Surtout Cadence revoie avec émotion Gal, le demi-frère de son cousin Johny, dont elle est amoureuse.

 

Progressivement, des bribes de son passé vont lui revenir, avec l’aide de ses cousins, jusqu’au moment où elle va se rappeler les circonstances de son accident. Et la vérité est inattendue, on a un choc en la découvrant. C’est à ce moment-là qu’on comprend d’ailleurs pourquoi elle et ses cousins étaient surnommés les menteurs.

 

Un roman sur la vie brisée, sur les décisions qui peuvent bouleverser à jamais le destin. Une histoire secrète et douloureuse.

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

Fake fake fake

Publié le par Doc Bird

 « Fake fake fake » de Zoë Beck, éditions Milan, collection Macadam

 

Résumé : Edvard est plutôt isolé, souvent harcelé, et a seulement deux amis qui sont à part comme lui. Pourtant, Edvard rêve de la belle Constance, qui ne lui porte aucun regard, alors il décide de créer sur Facebook le profil de Jason, jeune américain en voyage scolaire, qui devient très rapidement populaire et qui est ami avec Constance. Edvard se rêve dans la peau de Jason, mais le phénomène s’emballe et il se retrouve dépassé. En même temps, il découvre que son vieux voisin est en fait un célèbre astrophysicien qui est menacé d’expulsion…

 

Mon avis : Edvard est un héros assez attachant qui, comme tous les adolescents, est en rébellion contre ses parents qui l’emmènent an vacances dans une ferme biologique, se trouve trop ceci et pas assez cela, est préoccupé par sa pilosité inexistante et n’a d’yeux que pour une belle qui l’ignore totalement.

En même temps, il se retrouve harcelé par Henk, qui l’insulte ou le prend en photo lors de circonstances gênantes et fait circuler le tout sur les réseaux sociaux. Bref, rien ne va plus, même si une jeune fille plutôt garçon, Karli, se rapproche de lui.

Edvard préfère se réfugier dans la vie virtuelle de Jason, car il peut rêver et surtout avoir accès au mur de Constance qui l’apprécie beaucoup. Mais tout va trop vite pour lui et il se retrouve vite dépassé par ses inventions. Et lorsque le hasard l’oblige à aller voir son vieux voisin, il découvre que c’est un célèbre astrophysicien qu’il admirait, qui va transformer sa vie, et qui a besoin d’aide.

 

Ce roman mêle à la fois (auto)dérision, réflexion autour des réseaux sociaux qui peuvent amener le meilleur comme le pire, et prouve qu’aller vers les autres dans la vraie vie peut faire réfléchir sur soi-même et avancer dans la vie.

 

La rencontre fortuite avec le vieux monsieur va permettre à Edvard de voir au-delà des apparences. Il pensait que c’était une vieille personne ennuyeuse, et va rencontrer un homme passionné et passionnant, qui va lui redonner goût aux sciences et lui permettre de trouver sa place. Il va également mieux apprendre à connaître ses parents, surtout sa mère, qui elle aussi va faire son introspection, et se demander si sa vie correspond à ses rêves de jeunesse.

Edvard va découvrir qu’Internet permet de beaux élans de solidarité, et que la vraie vie est bien plus intéressante que son double virtuel dont il a du mal à se dépêtrer, un mensonge en entraînant un autre.

 

J’ai trouvé ce roman sympathique, mais dans l’ensemble les thèmes abordés ne sont pas assez développés, et les situations sont parfois trop simplistes. Le thème du harcèlement en ligne aurait mérité d’être davantage approfondi, ainsi que la création de fausses identités sur Internet.

 

En résumé, un ouvrage à la lecture facile, qui permet de passer un agréable moment et de se glisser dans la peau d’un adolescent.

Publié dans Lectures-romans

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2