« Les enfants de la Résistance, Tome 1. Premières actions », scénario de Dugomier, dessin et couleurs d’Ers, éditions Le Lombard
Résumé : François et Eusèbe découvrent que la guerre est là en mai 1940. Les allemands occupent leur village, et les gens semblent se résigner. Mais pas eux, qui décident d’entrer à leur manière en résistance.
Mon avis : Coup de cœur pour cette BD qui parle de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale à hauteur d’enfants.
François et Eusèbe ont 13 ans, et sont révoltés par la résignation des gens du village face à l’occupation allemande. Ils vont découvrir la fuite des gens qui passent par leur village, et vivre l’arrivée d’une troupe allemande, qui semble bien sournoise. Ils vont aussi vivre l’arrivée de Lisa, petite fille réfugiée perdue et séparée de ses parents. Ils décident alors d’entrer en résistance en écrivant des tracts, ou en sabotant l’écluse.
J’ai bien aimé cette BD qui permet de comprendre l’occupation allemande du point de vue de jeunes adolescents.
On voit le père de François, qui a participé à la Première Guerre mondiale, être rassuré par l’arrivée de Pétain au pouvoir, puis déçu par les actions de celui-ci, tandis que l’oncle de François à Paris fait partie des déçus de la vie et vénère Pétain.
On assiste aussi aux exactions de certains soldats allemands, ainsi qu’à l’arrestation de personnes.
Une BD très intéressante à suivre, car elle permet de comprendre l’état d’esprit pendant l’Occupation, ainsi que la révolte qui a permis à certains de s’engager dans la Résistance.
Un extrait :
Des regrets, des frustrations… Voilà sans doute ce qui avait poussé des gens à élire Hitler ! … Le nazisme était un parti pour gens déçus.
« Pilo, 1. T’es sérieux ?», scénario et dessin de Julien Mariolle, couleurs de Benoît Bekaert, éditions Bamboo
Résumé: Pilo est un petit garçon plein d’imagination. Plus tard, il voudrait devenir ninja, super héros, pirate, ou dentiste de dinosaures ! Mais le directeur de l’école ne l’entend pas de cette oreille.
Mon avis : En voyant la couverture de l’album, je m’attendais à lire une BD à l’humour potache, alors qu’il n’en est rien.
Pilo est un petit garçon très imaginatif qui fatigue par son énergie tous ceux qui l’entourent. Aussi est-il convoqué par le directeur de l’école qui veut que Pilo soit beaucoup plus sérieux ! Mais est-ce possible quand on a l’imagination et la créativité débordantes ?
Finalement, Pilo se découvre un talent, illustrateur, et se voit bien plus tard illustrateur d’histoires !
Une belle BD qui montre la magie des rêves de l’enfance, qu’il ne faut pas chercher à canaliser, mais qui rendent la vie plus belle. Petit bonus à la fin de la BD, où les étapes de la création d’une BD sont expliquées, ce qui plaira aux amateurs qui souhaitent se lancer dans la BD. Une belle découverte !
« Une fille aumanteau bleu » de Monica Hesse, éditions Gallimard jeunesse
Résumé : Amsterdam, 1943. Hanneke fait du marché noir pour des clients, permettant ainsi à sa famille de mieux vivre. Elle parcourt chaque jour les rues de la ville à vélo, à la recherche de fournisseurs, ou effectuant des livraisons. Un jour, une de ses clientes, Mme Jansen, lui demande de retrouver une jeune fille juive qu’elle a recueillie, et qui a disparu de chez elle. Que va décider Hanneke ?
Mon avis : J’avais déjà entendu parler de ce roman, et quand je l’ai vu à la médiathèque, je l’ai emprunté. J’étais curieuse de connaître l’histoire, avec son titre intrigant.
Hanneke est une jeune fille que la Guerre et l’Occupation ont bien changé. De jeune fille insouciante et amoureuse du beau Bas, elle est devenue beaucoup plus dure et pragmatique, car c’est elle qui permet à sa famille de pouvoir se nourrir dans ces temps difficiles. Son petit ami est mort au combat, et elle s’en sent coupable, et elle fait du marché noir, pour le compte de son patron, lui permettant de pouvoir ramener de la nourriture à la maison.
Mais un jour, sa vie va encore être bouleversée, quand une de ses clientes, Mme Jansen, lui demande de partir à la recherche de Mirja, une jeune fille juive qu’elle hébergeait chez elle, et qui a disparu du jour au lendemain.
Au début, Hanneke ne souhaite pas s’engager dans cette quête, car elle ne veut pas avoir d’ennuis, et a peu d’indices sur Mirja. Mais elle se lance malgré tout à sa recherche, et c’est là qu’elle va découvrir le sort réservé aux Juifs, qu’elle va croiser la route d’Ollie, le grand frère de Bas, et qu’elle va découvrir un réseau de Résistance.
Hanneke va alors devoir choisir entre compromission et courage, et décider de ce qu’elle va faire. Se résigner, continuer comme avant, ou résister, au péril de sa vie ? Pourra-t-elle retrouver Mirja, malgré le peu d’indices qu’elle a et les pistes qui s’embrouillent ? Le seul maigre indice est qu’elle porte un manteau de couleur bleu.
Ce roman emporte son lecteur à une époque trouble, où il ne faut pas se fier aux apparences, et met en avant une jeune fille que les événements ont changé, et qui doit trouver au fond d’elle-même la force de réagir.
Ce roman mêle description de la vie quotidienne à l’époque, et enquête sur le passé de Mirja. La dernière partie est encore plus intéressante, car le lecteur se rend compte, derrière Hanneke, qu’il y a encore beaucoup de mystères à découvrir.
J’ai bien aimé ce roman, nous mettant vraiment dans l’ambiance de l’époque, on tremble à certains moments avec Hanneke, et on est aussi perdu qu’elle. J’ai aussi appris l’existence des photographes qui ont fait œuvre de Résistance, en prenant en photo tout ce qu’ils voyaient, afin de pouvoir constituer plus tard un témoignage.
Un roman fort, qui montre qu’il suffit de peu pour basculer d’un camp à un autre, et que le courage côtoie la lâcheté beaucoup plus près qu’on pourrait le penser.
Gallimard jeunesse, 2016 La première fois qu'il m'avait dit qu'il m'aimait, j'avais oublié de le lui dire aussi. J'aurais dû. Si j'avais su ce qui allait arriver et ce que j'allais découvrir su...
« Un truc truc comme un biscuit craquant » de E. Lockhart, éditions Casterman
Résumé : Ruby, 15 ans, vient de perdre tout ce qui faisait vie jusque-là : son petit ami l’a quittée, sa meilleure amie ne lui parle plus, et du coup ses deux autres amies non plus. Elle s’est mise à faire des crises d’angoisse, et doit se rendre chez une psy pour faire le point et démêler les fils de sa vie.
Mon avis : J’avais été attirée par la couverture sympa de ce roman, avec un titre et une illustration intrigants, ainsi que par l’auteur, dont j’avais lu « Nous les menteurs ».
Mais c’est en fait un roman qui m’a plutôt déçu, et que j’ai même eu du mal à lire jusqu’à la fin, tellement il s’est révélé insipide.
On y fait la rencontre de Ruby, qui doit faire une liste de garçons desquels elle a été plus ou moins amoureuse pour répondre à une demande de sa psy.
La première partie du roman va tourner autour de chacun d’eux et des aventures vécues avec eux.
La seconde partie, plus courte, permet de retrouver Ruby lors de sa seconde année au lycée.
Ce roman n’arrête pas de parler des garçons, des techniques d’approche ou des réactions à avoir avec eux, et j’ai trouvé cela ennuyant et répétitif. Ruby et ses amies avaient rédigé un cahier de leurs expériences avec les garçons, appelé « Le grand livre des garçons », qui est lassant à lire, tout comme les commentaires réguliers de Ruby en bas de page, dont le texte sera d’ailleurs repris dans la seconde partie du livre.
Bref, un roman à la lecture duquel je me suis ennuyée, n’arrêtant pas de parler des manières d’embrasser, ou du toucher de poitrine par les garçons. A croire que les filles n’ont pas d’autres centres d’intérêts que d’attirer les garçons par leur physique.
« Boxap 13-07 » d’Amalia et Anastasio, éditions Scrineo
Résumé : Sur une planète Terre dévastée par la surexploitation et la surconsommation humaine, les hommes vivent dans une cité, enfermés chacun dans un minuscule appartement, et vivant sans contact véritable avec les autres, seulement de manière virtuelle. Ce monde est régi par des codes et des habitudes que tous acceptent, vivant à travers la consommation. Parmi eux, Aïleen est une jeune femme ambitieuse à travers son avatar Aîko, elle souhaite grimper les échelons de la société. Mais elle va aussi découvrir l’envers du décor…
Mon avis : J’ai reçu ce roman dans le cadre d’un Masse critique spécial, et je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cet envoi.
Ce roman a été écrit à quatre mains par deux auteurs qui se sont inspirés des dérives de notre vie quotidienne avec une omniprésence des nouvelles technologies, et ont imaginé un monde futur qui pourrait être une dérive de notre monde actuel. Ils se sont également inspirés de la série « Black Mirror », où les hommes vivent dans une société dominée par les technologies et où chacun se trouve surveillé. Ici, les humains ont quasiment détruit l’intégralité de la planète, en pillant ses ressources au service d’une surconsommation excessive.
Dans ce monde, les humains n'ont plus de contact réel, tout est virtuel, et se passe par écrans interposés qui donnent l’illusion de la réalité. D’ailleurs, plus personne n’interroge cette vision de la vie, et chacun vit dans son monde virtuel sans se poser vraiment de question.
Aïleen, par l’intermédiaire de son avatar Aîko, est employée dans une usine, et a le comportement « consotoyen » modèle, car elle veut gravir les échelons de la société et pouvoir obtenir un poste avec plus de responsabilités, et donc plus d’avantages, comme un « boxap » (appartement) plus grand, et plus d’options possibles pour sa vie virtuelle.
Le jour où elle obtient enfin sa promotion de « blockmanager » (surveillante du bloc d’immeuble où elle vit), elle découvre avec stupeur que le monde qu’elle connaissait jusque-là est en fait truffé de mensonges, et que la réalité est beaucoup moins jolie que ce qu’elle imaginait.
Cette prise de conscience va l’amener à commencer à douter et à réfléchir par elle-même. Surtout qu’il semblerait qu’il existe des humains qui vivent en dehors de la cité, dans la nature…
Ce roman futuriste et dystopique est un coup de cœur, car il met en avant les dérives possibles d’une société hyper-virtuelle, où l’homme a perdu le contact avec la véritable nature, et avec ses semblables, et où consommer est la seule raison de vivre.
Tout comme les rares hommes qui vivent à l’extérieur de la cité, on découvre avec stupeur et crainte cette société devenue inhumaine, dominée par les relations virtuelles, où chacun vit enfermé chez soi, enfermé dans sa propre bulle, et où seuls les robots circulent. Cet avenir fait froid dans le dos, mais pourrait bien devenir une réalité, l’homme étant poussé à toujours consommer, sans penser à la préservation de la planète, et acceptant passivement les évolutions technologiques qui lui font parfois perdre pied avec la réalité.
L’héroïne, Aïleen, va découvrir ce que cache cette société idéale, et va commencer à réfléchir par elle-même. Ce sera la début d’une transformation, et de la volonté de se révolter.
Au début, il m’a été un peu compliqué de rentrer dans le récit, notamment à cause des mots utilisés dans la nouvelle société, dont il fallait lire la définition dans le lexique en fin d’ouvrage, mais rapidement, je m’y suis faite. D’ailleurs plein de mots font référence à nos technologies et réseaux sociaux actuels.
Un livre que je recommande, qui permet de réfléchir au sens que chacun veut donner à sa vie, et à la société dans laquelle il souhaite vivre : une société sans danger, où tout est décidé pour soi, et où l’homme n’a plus à réfléchir mais à consommer, ou une société plus respectueuse de la nature, et où les relations humaines priment ?
La fin est ouverte, et laisse la place à l’imagination du lecteur, ou peut-être à un deuxième tome ?
Quelques extraits :
On savait faire disparaître tout malaise, il suffisait de consommer (…). Aujourd’hui, Aïleen en avait assez des simulacres : elle voulait un vrai changement.
Je pense que ces gens cherchent le bonheur là où il n’est pas : ils ont sans cesse besoin de nouveaux objets. S’ils s’arrêtent, leur système s’écroule.
On peut souffrir tous les jours et s’habituer à cette souffrance. Et quand la peur devient la meilleure amie de l’habitude, même si quelqu’un court à sa perte, il continue dans ce qu’il connaît, jusqu’au bout.
« Le Monde de Milo, 1», scénario de Richard Marazano, dessin et couleur de Christophe Ferreira, éditions Dargaud
Résumé: Le jour où le jeune Milo recueille un poisson doré chez lui est celui où sa vie va prendre une tournure différente et fantastique. Il va délivrer une jeune fille d’un sac, devoir faire face à un homme-crapaud, et fuir de l’autre côté du lac, dans un monde où il n’est pas forcément le bienvenu.
Mon avis : Ce tome 1 inaugure un premier cycle qui emmène le lecteur dans un monde différent, où un terrible magicien fait régner la loi, et utilise la terreur pour dominer.
Milo, jeune garçon vivant souvent seul, mais nourri par ses tantes, ramène un jour chez lui un œuf qui éclot et se transforme en poisson doré, grossissant de jour en jour. En même temps, il va croiser la route d’un inquiétant homme-crapaud, et délivrer une jeune fille qui était emprisonnée dans un sac. Poursuivi par l’homme-crapaud et un mystérieux acolyte, Milo et la jeune fille vont fuir avec le poisson doré qui les guide de l’autre côté du lac. Arrivé là, Milo prend conscience qu’il vit dans un autre monde, où il n’est pas accepté.
J’ai été enchantée par ce tome 1 qui est un vrai coup de cœur.
L’univers est à la fois fantastique et merveilleux, avec de magnifiques illustrations, et un héros déterminé.
Le mystère plane sur lui et sur son destin en arrivant de l’autre côté du lac, d‘autant plus que le magicien de ce monde souhaite l’éliminer pour on ne sait quelle raison, tandis que ses tantes suivent ses pas, et se rappellent des souvenirs d’une aventure similaire qui aurait eu lieu dans le passé.
Une plongée dans un monde envoûtant et plein de mystère, qui donne très envie de connaître la suite !
« Mistinguette en quête d’amour » de Greg Tessier et Amandine, éditions Jungle, collection Miss Jungle
Résumé : Mistinguette arrive dans un nouveau collège pour la rentrée, et espère se faire de nouvelles amies. Mais dès son arrivée, elle va découvrir un groupe de trois filles qui se moque d’elle. Mistinguette décide alors de les observer pour se rapprocher d’elles. En même temps, elle n’est pas indifférente à un garçon du collège…
Mon avis : Ce tome est le premier des aventures de Mistinguette, qui fait sa rentrée dans un nouvel établissement. Elle souhaite se faire des amies à (presque) n’importe quel prix.
Mais cela démarre mal, car elle décide de se lier avec un groupe de filles arrogantes et prétentieuses, mais aussi très populaires. Après une période d’observation, Mistinguette va réussir à intégrer le groupe.
Mais l’amitié vaut-elle qu’on renonce à sa véritable personnalité ? Et ces filles sont-elles véritablement des amies ?
Mistinguette va faire l’expérience de la jalousie et de la méchanceté de la part des autres, et va comprendre qu’il vaut mieux rester fidèle soi-même.
Une BD aux tons girly qui devrait plaire aux jeunes filles qui sont en recherche d’elles-mêmes, à un âge où l’appartenance au groupe est importante, et qui pourront réfléchir sur ce qu’elles souhaitent vraiment pour elles.
« Les Sorcières du Clan du Nord. Le sortilège de minuit » d’Irena Brignull, éditions Gallimard jeunesse
Résumé: Poppy est une adolescente à part, renvoyée de nombreuses fois des établissements scolaires. Clarée est une jeune fille pleine de grâce et d’ingénuité, qui vit dans la forêt dans un clan de sorcières. Toutes deux se sentent rejetées par leurs proches, et alors qu’elles n’auraient jamais dû se croiser, vont se rencontrer. Chacune va découvrir dans l’autre une amie, mais l’arrivée du beau Leo pourrait tout changer, comme la prophétie annonçant la future reine… Leurs vies vont être bouleversées….
Mon avis : J’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman qui mêle candeur et noirceur.
Candeur de la belle Clarée, qui n’a aucun pouvoir et sent rejetée de son clan de sorcières. Noirceur de Poppy qui déclenche des événements catastrophiques sous l’effet de ses émotions, et se fait renvoyer des différents lycées, sans jamais lier aucune amitié.
Toutes deux, à la fois si semblables et si différentes, vont se rencontrer, et chacune va être attirée par la vie de l’autre, Clarée rêvant de pouvoir mener une vie avec les humains, Poppy commençant à comprendre qu’elle pourrait être une sorcière.
Tout pourrait être lié à une ancienne prophétie qui annonce l’arrivée d’une reine des sorcières, et a enclenché un processus de jalousie il y a des années, au moment de la naissance des deux jeunes filles, à minuit.
L’arrivée du beau Leo dans leur vie va aussi mettre à mal leur amitié naissante, chacune ressentant des sentiments pour lui.
Le destin va être terrible, car de lourd secrets viennent de leurs passés respectifs.
Une magnifique histoire, qui montre que la jalousie est la pire des conseillères, ainsi que l’ambition démesurée, détruisant tout sur leur passage, et semant des graines de haine.
Elle pose aussi différentes questions. Le destin peut-il être déjà prévu, sans qu’on puisse y déroger ? Peut-on décider de la personne qu’on veut être librement ? La société peut-elle accepter les différences ? Peut-on vivre heureux en étant à l’écart des autres ? Qu’est-ce qui fonde l’identité de chacun ? Peut-on être libre ?
Une superbe épopée qui met à vif les sentiments, exacerbe les sens, et promet d’être une superbe saga. A lire !
« Girl Online joue solo » de Zoe Sugg, éditions Pocket jeunesse, collection Pocket jeunesse Best seller
Résumé : Penny n’a plus de nouvelles de Noah depuis des semaines, depuis que ce dernier a arrêté sa tournée. Penny décide alors de prendre du temps pour elle et de tourner la page. Et l’invitation de Megan à son école d’arts va lui permettre de faire de nouvelles connaissances, dont le beau Callum, étudiant en photographie, qui pourrait faire battre son cœur…
Mon avis: Dans ce troisième tome des aventures de Penny, plus connue sous son pseudo de bloggeuse, Girl Online, l’amour et le choix de son chemin de vie vont être au centre du récit.
Penny est malheureuse de n’avoir aucune nouvelle de Noah, qui a quitté la tournée d’un seul coup. Elle comprend qu’elle doit le laisser tranquille, et décide de se consacrer à sa vie, et de s’ouvrir aux autres.
D’ailleurs l’invitation de Megan à Londres pour visiter sa prestigieuse école d’arts va lui permettre de faire de nouvelles rencontres, comme celle de Posey, qui a une voix magnifique, mais aussi un trac gigantesque, qui risque de la faire passer à côté de nombreuses opportunités. Penny décide alors de la mettre en contact avec la chanteuse Leah Brown, avec qui elle s’est liée d’amitié, qui elle aussi connaît le tract, mais aussi les moyens pour arriver à le dépasser.
Penny va aussi faire la rencontre d’un étudiant en photographie, Callum, qui ne la laisse pas indifférente. Parviendra-t-elle à oublier Noah ?
Par ailleurs, Penny comprend qu’elle doit trouver son style en photographie, et travaille avec passion ses clichés.
Ce dernier opus de la série va mettre Penny au cœur de la tourmente, entre ses sentiments encore existants pour Noah et son attirance pour Callum, son désir de réussir dans la photographie, son amitié difficile avec Megan, son envie d’aider les autres, et son souci pour les problèmes familiaux d’Elliot, son meilleur ami.
Mais elle va en ressortir plus forte, grandie, et plus mûre, comprenant que la jalousie ne mène à rien, que l’amitié peut évoluer, que chacun doit mener son propre chemin, en fournissant beaucoup d’efforts pour réussir à réaliser ses rêves.
Je pense que les posts qu’elle dépose sur son blog pourront servir de modèle de réflexion à nos jeunes ados d’aujourd’hui, qui se cherchent et sont en période de plein doute. Une belle série que j’ai pris plaisir à découvrir !
Quelques extraits :
Il y bien assez de place sur Terre pour que tout le monde puisse exercer ses talents.
Il y a toujours quelqu’un qui réussit mieux que vous, mais il y a aussi toujours quelqu’un qui rêve de réussir aussi bien que vous !
Une chose que j’ai apprise récemment, c’est qu’éteindre la flamme des autres ne rend pas le sienne plus forte ni plus brillante.
Comme le dirait une de mes amies : concentrez-vous sur votre chemin, allez à votre rythme, ne regardez pas les autres de travers.
Accepte ta peur et avance avec elle.
Je crois que le facteur déclenchant, ce qui m’a aidée à tout remettre dans l’ordre, c’est la décision de travailler sur moi avant de m’occuper de quelqu’un d’autre. Comment peut-on être véritablement heureux quand on n’est pas d’abord heureux, ou tranquille avec soi-même ?