« One-Punch Man, 10 » de Yusuke Murata, éditions Kurokawa

Résumé : Tandis que Garoh poursuit sa chasse aux héros, des monstres en profitent pour arriver et semer la terreur !

Mon avis : Dans ce tome 10, Saitama va rendre visite aux malheureux héros qui se sont confrontés à Garoh, et qui en sont ressortis bien abîmés. Il va alors comprendre que la force de ce dernier réside dans la connaissance des arts martiaux. Il décide alors de s’y mettre…

Dans le même temps, dame Fubuki décide de lancer un défi par équipe à Saitama, et le vaincu fera tout ce que le vainqueur lui ordonnera… Mais le combat n’est pas forcément celui auquel on aurait pu penser…

Dans le même temps, des montres scolopendres menacent la sécurité de la population…

Ce tome 10 est plein de punch, avec les batailles contre les monstres, mais aussi plein de dérision qui permet de prendre de la distance.

Les réactions de Saitama sont toujours sources d’humour, car totalement décalées par rapport à ce qu’on pourrait imaginer, et le défi entre Fubuki et Saitama est lui aussi plein d’imprévus.

Mais Garoh est toujours présent, toujours aussi redoutable, même si sa rencontre douloureuse avec Saitama lui a fait un peu perdre la mémoire.

Je suppose que le tome suivant mettra en avant leur combat.

« Dans la combi de Thomas Pesquet » de Marion Montaigne, éditions Dargaud

Résumé : Vous avez tous rêvé un jour ou l’autre d’être à la place de Thomas Pesquet dans la station spatiale internationale ? Alors Marion Montaigne vous emmène à sa suite dans ses aventures pour devenir astronaute. Et ça va dépoter !

Mon avis : Une BD dont j’avais beaucoup entendu parler en bien, dont l’auteur, Marion Montaigne, a déjà écrit et dessiné les BD « Tu mourras moins bête, mais tu mourras quand même », qui sont de véritables pépites pour comprendre la science de manière humoristique.

Ici, on retrouve la plume et l’humour de Marion Montaigne qui dévoile en un récit en 5 parties le destin extraordinaire de Thomas Pesquet, et toutes ses vicissitudes !

Si vous ne connaissez rien au métier d’astronaute et au parcours du combattant pour aller dans l’espace, vous pensez encore que c’est un métier de rêve ? Eh bien oui, vous avez raison, car des milliers de personnes se battent pour pouvoir faire ce métier.

Mais attention, car les efforts sont à la hauteur du résultat, et tout n’est pas rose dans la vie d’un astronaute, loin de là. En vrac, il y a les sélections hyper rigoureuses pour intégrer la formation, avec des épreuves qui jouent sur les nerfs des candidats, aussi bien au niveau théorique que psychologique, des test d’aptitude physiques de dingue, l’attente interminable (la patience est donc LA qualité à développer), la formation de folie entre les différents pays (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué en politique), l’apprentissage du russe, l’apprentissage de plein de connaissances en médecine, en ingénierie, en réparation…  Le tout sur plusieurs années !

Et toujours l’attente pour être envoyé en mission dans l’espace (LA patience je vous dis). Et quand enfin on atteint le Graal, être envoyé dans l’espace, c’est là que tout commence, la formation et la préparation sur plusieurs années, les rites à respecter, le décollage, la vie à bord de la station, avec ses aléas, et le retour sur terre, difficile, avec un corps tout abîmé qu’il faut rééduquer.

Si malgré la lecture de cette BD, vous avez encore envie de devenir astronaute, c’est que vous en avez l’étoffe !

Cette BD d’environ 200 pages est un véritable régal, qui montre que derrière l’image idéale du métier d’astronaute, il y a une formation incroyable et beaucoup, beaucoup, de travail.

Marion Montaigne réussit à présenter Thomas Pesquet, en montrant sa passion, le travail acharné, et en laissant transparaître beaucoup d’humour. A lire absolument !

« L’atlas des inégalités », texte de Stéphane Ledu et Stéphane Frattini, illustrations d’Elodie Balandras et Julien Castanié, éditions Milan

J’ai acheté cet ouvrage documentaire car je trouve qu’il correspond bien au programme de géographie de 6^ème et 5^ème sur le thème des différentes inégalités : la répartition des hommes sur terre, de la richesse, de la nourriture, le travail, l’eau, l’agriculture, les ressources maritimes, l’énergie, les moyens de transport, les vacances, les conditions des femmes, les familles, le droit à l’éducation, l’accès aux soins, les cultures, la guerre…

Chaque double-page aborde un des thèmes cités, avec de courts encadrés, des chiffres parlants, et des infographies de qualité qui permettent de comparer.

A la fin, quelques idées mises en place dans différents pays du monde montrent qu’il est possible d’agir pour vivre dans un monde meilleur et moins inégalitaire.

Un ouvrage intéressant à proposer aux élèves et aux professeurs d’histoire-géo.

« Masked noise, 9 » de Ryoko Fukuyama, éditions Glénat

Résumé : C’est le début de la tournée pour le groupe Inohurry ! Le stress augmente pour chacun des membres du groupe à cette occasion, et c’est dans cette ambiance électrique que Yuzu décide de passer à l’action pour que Nino comprenne qu’il l’aime, même si en même temps, Momo s’est rendu compte de ses sentiments pour Nino également !

Mon avis : Les chassés-croisés amoureux reprennent de plus belles, entre Yuzu qui n’ose pas déclarer ses sentiments à Nino, qui aime Momo, tandis que Mio aime Yuzu. Momo et Yuzu sont maintenant clairement rivaux. Lequel osera vraiment déclarer sa flamme à Nino ?

En tout cas, c’est mal parti pour Yuzu, qui, malgré sa volonté, n’ose pas se déclarer à Nino.

Les tensions s’exacerbent dans ce tome, et un événement va prendre au dépourvu le groupe Inohurry lors d’un concert. C’est à ce moment-là que le lecteur va en savoir plus sur un événement dramatique qu’a vécu Yuzu dans son enfance, qui explique son rapport difficile avec la musique.

Un tome 9 qui remet l’accent sur les sentiments amoureux, mais où la musique est toujours bien présente, notamment lors des scènes de concert ! A suivre….

« Une école parfaitement normale » de Jeremy Strong, illustrations de Laurent Audouin, éditions Rageot, collection Flash Fiction

Résumé : Max est l’objet de moqueries de la part des autres, car il est très grand, tandis que Minnie l’est aussi car elle est toute petite. Max essaie de jouer l’indifférent, tandis que Minnie s’énerve. Alors les parents de Max décident de l’envoyer dans une école spéciale…

Mon avis : C’est le troisième titre de la collection Flash Fiction, destinée aux élèves dyslexiques, que je lis. Ici, l’histoire s’adresse plutôt aux plus jeunes, jusqu’à la sixième.

Max est moqué par les autres en raison de sa différence de taille, et il n’a donc pas d’amis. Seule Minnie le soutient, mais elle aussi est l’objet de railleries en raison de sa petite taille. Les parents de Max l’envoient alors dans une école spéciale, l’école des monstres, afin qu’il apprenne à se faire respecter.

C’est à ce moment-là que le récit bascule dans le fantastique et le loufoque à la fois. Max apprend à se transformer en vampire, en loup-garou, à enlever sa tête ou à traverser les murs comme les fantômes, et il devient de plus en plus effrayant.

Mais faire peur peut-il servir à se faire des amis ? Max va devoir trouver la réponse en lui.

Un beau récit qui explique qu’il ne sert à rien de cacher ses différences, car ces dernières peuvent être source de richesses, et qu’il vaut mieux être soi pour avoir des amis.

Un court récit qui permet de réfléchir et de grandir.

« Les Amies de papier, Tome 2 : 12 printemps, 2 étés », scénario de Christophe Cazenove et Ingrid Chabbert, dessins de Cécile, couleurs de Sandrine Cordurié, éditions Bamboo

Résumé : Cela fait un an que Meï et Charlotte se sont rencontrées et ont développé une belle amitié, malgré la distance, grâce aux lettres qu’elles s’envoient régulièrement. Meï doit vivre le bouleversement de voir ses parents divorcer. Mais elle espère bien revoir Charlotte avant le prochain été.

Mon avis : J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir Meï et Charlotte, qui chacune de leur côté, vont vivre des événements importants.

Meï doit subir le divorce de ses parents, quitter sa maison, et apprendre à vivre tantôt chez son père, tantôt chez sa mère, et ses repères se trouvent bouleversés. Elle décide de commencer un nouveau sport, la boxe, pour pouvoir faire sortir tout ce qui l’énerve.

Charlotte, elle, continue sa vie dans son village du Cantal, pense faire des découvertes historiques, découvre que se disputer entre amies peut être très sain, et va vivre aussi un moment douloureux en rapport avec sa maison.

Heureusement, la solidarité est de mise, et les échanges épistolaires permettent aux jeunes filles de se rasséréner, en exprimant leurs sentiments, ainsi que de garder une trace de leurs échanges, pour les moments où elles vont moins bien.

Une belle série que j’ai plaisir à suivre, qui met en avant les valeurs d’amitié et de solidarité, ainsi que l’échange de lettres par écrit plutôt que par SMS ou les réseaux sociaux. Une BD à mettre entre toutes les mains !

Un extrait : 

« Studio Danse, 3 » de Crip, Beka et Maëla Cosson, éditions Bamboo

Résumé : Il y a du nouveau pour les filles du studio : des cours de danse africaine ! Rien de tel pour se défouler entre deux cours de danse classique !

Mon avis : Cette série se lit toujours avec plaisir, avec cette fois-ci l’apparition de cours de danse africaine ! Julie, Luce et Alia vont s’en donner à cœur joie ! Car tout ne va pas bien pour elles : Luce doit vivre avec ses parents divorcés qui rivalisent sur tout dès qu’elle est chez l’un d’eux, et Alia doit suivre des cours de rattrapage en mathématiques !

La bonne humeur des filles est toujours aussi contagieuse, les scènes de cours toujours aussi bien croquées, et le lecteur s’attache à ces jeunes filles qui suivent leur passion.

« Heartless » de Marissa Meyer, éditions Pocket Jeunesse

Résumé : Au Royaume de Cœur, la reine n’a pas toujours été une personne cruelle et inspirant la crainte. Avant, elle s’appelait Catherine, était joyeuse et insouciante, ne souhaitant rien de plus qu’ouvrir une pâtisserie. Mais le destin en a décidé autrement, entre le roi qui veut l’épouser, et l’arrivée d’un Fou qui fait chavirer son cœur…

Mon avis : Marissa Meyer, dont j’avais énormément apprécié la série des « Chroniques lunaires », s’est lancée dans une adaptation moderne et fantastique d’« Alice au pays des merveilles ».

Elle y met en avant Catherine, fille de marquis, qui adore créer des pâtisseries et rêve d’ouvrir avec sa servante une boutique. Mais c’est sans compter sur les visées de ses parents, qui souhaitent la voir épouser le roi. Pourtant, Catherine, avec l’optimisme et la candeur de la jeunesse, pense que son rêve est réalisable.

Son destin va changer le jour où elle va croiser le regard de Badin, le nouveau Fou du roi, dont elle va tomber éperdument amoureuse. Et ses sentiments semblent partagés. Elle ne sait pas comment agir, pense refuser toute demande en mariage du roi, emploie différents atermoiements, voulant écouter son cœur. Mais y parviendra-t-elle ?

Marissa Meyer revisite un conte intemporel, faisant une remontée dans le temps, en s’attachant au personnage de Catherine. Le récit explique comment une belle jeune fille insouciante, puis amoureuse, va se transformer en une reine glaciale.

Car dans le monde des contes, le destin rattrape chacun rapidement, en fonction de ses choix.

On retrouve avec plaisir des personnages d’« Alice au pays des merveilles » (que j’ai lu il y  longtemps), avec le roi, les valets de cartes, les flamands roses qui servent dans les parties de croquets, le chapelier fou, le lapin blanc.. et tant d’autres.

On sait d’avance que l’histoire finira mal, mais on ne peut s’empêcher d’espérer un dénouement heureux.

Un roman que j’ai lu rapidement, replongeant le lecteur dans un monde merveilleux, où les apparences sont souvent trompeuses, dressant également le portrait au vitriol d’une société où les hommes préfèrent célébrer des fêtes pour oublier vite tout ce qui ne va pas, au lieu de regarder la vérité en face et d’agir.

Un roman qui permet d’entrer dans la psychologie des personnages, et montrer le chemin de chacun, forgeant son caractère actuel.

« Red Dragon, 1 » de Masahiro Ikeno, éditions Glénat

Résumé : Dans la future Chine, le pays est gouverné par la terrible dynastie Qin, qui oppresse le peuple par ses impôts. Mais Liu Bang et Lu Wan, à la tête d’un groupe, souhaitent que justice revienne, et s’opposent au pouvoir en place.

Mon avis : Ce tome 1 inaugure une série sur fonds historique, mettant en scène les luttes dans l’ancienne Chine, afin de prendre le contrôle du territoire.

L’empereur de la dynastie Qi fait le malheur de son peuple, qui meurt de faim. Deux héros, Liu Bang et Lu Wan, frères d’armes et amis, sont à la tête d’une troupe qui agit pour rendre justice. Ils souhaitent renverser l’empereur. Ils se cherchent des alliés pour se soulever, et lutter contre les Qi. Les cartes et la donne changent, quand des nouvelles arrivent de la capitale. C’est l’heure de la rébellion.

Ce manga mêle histoire et action, mettant en avant une Chine où les luttes de pouvoir sont importantes. Le destin des deux héros semble promis à une belle ascension, l’un et l’autre se complétant. Jusqu’où iront-ils ?

Cette série est prévue en 5 tomes, avantage non négligeable .

« La quête d’Ewilan, T.5. Al-Poll », d’après l’œuvre originale de Pierre Bottero, adaptation de Lilian, dessin de Laurence Baldetti, couleurs de Nicolas Vial, éditions Glénat

Résumé : Camille est entrée dans l’endroit où elle peut trouver les Sentinelles figées. Mais pour réussir à les trouver, elle sait qu’elle va devoir affronter un terrible gardien…

Mon avis : Je suis toujours aussi enthousiasmée par cette série de qualité, qui allie l’histoire magnifique de Pierre Bottero, aux magnifiques illustrations qui rendent comptent à la fois des paysages fantastiques, et des caractères des héros.

Ewilan arrive au terme de sa quête, et veut achever sa mission, quoi qu’il lui en coûte. Elle sait qu’elle devra faire face, seule, à un mystérieux gardien, avant de pouvoir atteindre les Figés, et de les sortir de leur torpeur. Au fur et à mesure de sa progression, Ewilan se retrouve de plus en plus seule, devant faire face à sa destinée.

Ce tome 5 achève la quête d’Ewilan mais ouvre d’autres perspectives, sur les relations entre les personnages, sur la recherche par Ewilan de sa famille, sur les causes de la trahison de ses parents par Eléa Ril ’ Morienval, sur sa relation avec Salim, ainsi que le destin de Gwendalawir.

Une belle série que je poursuis avec plaisir.