«Premiers secours – les gestes qui sauvent», éditions Vagnon
Un ouvrage court et pratique qui est composé en deux parties principales : la première explique comment sécuriser, évaluer la situation et alerter les secours, la seconde explique en détail les principaux gestes qui sauvent.
Cet ouvrage est très utile en collège, maintenant que les élèves passent la formation aux premiers secours, le PSC1.
Les gestes sont expliqués avec des schémas, ainsi la position latérale de sécurité, les techniques de désobstruction, la réanimation cardio-pulmonaire, l’utilisation d’un défribillateur, la compression d’une blessure, les soins à apporter aux plaies et aux brûlures n’auront plus aucun secret pour vous.
A la fin un rappel des principaux numéros d’urgence est donné.
Un petit guide simple et efficace, à avoir dans tous les CDI.
« School Judgment, 2 », scénario de Nobuaki Enoki, dessin de Takeshi Obata, éditions Kana
Résumé : La rivalité entre Inugami et Hanzuki se poursuit à travers de nouvelles affaires à juger : vente de poudre, plagiat de tableau ou démon de la piscine.
Mon avis : La série se poursuit avec différentes affaires qui viennent prouver la sagacité d’Inugami.
Mais il retrouve une ancienne connaissance, Kotarô Sarutobi, ninja et avocat, qui décide de le défier lors d’un procès.
L’action est donc relancée avec cette nouvelle rivalité, entre avocats cette fois-ci, chacun essayant de prouver à l’autre qu’il est le meilleur !
Et l’arrivée du père de la procureur, voulant prouver sa valeur d’adulte dans un procès, va encore augmenter le défi. Mais rien ne va se passer tout à fait comme prévu…
« Le journal de Katie Sutton : comment gérer ses parents sans peine » de Jenny Smith, éditions Nathan
Résumé : Katie vit en Angleterre dans une petite ville avec sa mère, sa sœur, son frère et leur chien. Elle décide de rédiger un manuel pour gérer les parents, en s’appuyant sur son expérience personnelle, qui fonctionne plutôt bien. Jusqu’au jour où un homme arrive dans la vie de sa mère, et tout pourrait bien alors changer…
Mon avis : Avec sa couverture rose fluo, ce roman ne passe pas inaperçu !
Sous couvert de rédiger un guide à destination des autres ados afin d’amener les parents à faire ce que les jeunes veulent d’eux, Katie écrit en même temps son journal intime, s’appuyant sur ses nombreuses réussites et ses quelques échecs.
Mais rien ne va plus dans tout ce qu’elle croyait savoir sur les parents, lorsque sa mère rencontre un homme, qui pourrait devenir un sérieux danger pour l’équilibre familial ! Elle essaye alors avec sa sœur toutes les stratégies possibles pour le faire partir.
En même temps, Katie découvre ses premiers sentiments amoureux, et rien ne se passe, là non plus, comme elle aurait pu l’imaginer.
Ce roman est plus profond qu’il n’en a l’air au début. Katie semble parfaitement maîtriser le fonctionnement de sa mère, mais elle a oublié que celle-ci n’est pas une machine, mais un être humain, et que les sentiments et les émotions peuvent tout changer. Elle va en faire l’expérience avec l’entrée dans la vie de sa mère d’un homme.
Katie va devoir se confronter à la réalité, elle va s’interroger sur l’amitié, l’amour, l’absence de son père décédé, le repli familial. En bref, elle va tout simplement grandir et mûrir, se rapprochant de la future adulte qu’elle deviendra.
Une histoire sympathique qui certes, finit un peu trop en happy end au moment voulu, mais qui a le mérite de faire réfléchir les jeunes filles au-delà de leur nombril, les poussant à essayer de comprendre les sentiments des autres.
« School Judgment, 1 », scénario de Nobuaki Enoki, dessin de Takeshi Obata, éditions Kana
Résumé : Afin de lutter contre les violences à l’école, des tribunaux scolaires ont été créés. Cette forme de justice est faite par et pour les enfants. C’est ainsi qu’Abaku Inugami, avocat, et Pyne Hanzuki, procureur, tous deux enfants, arrivent dans l’école de Tembin pour faire ressortir la vérité des procès. Et le premier concerne le meurtre et le découpage du poisson de la classe.
Mon avis : J’ai acheté ce manga pour le CDI car la série se termine en 3 tomes.
L’idée est intéressante : permettre aux jeunes de participer eux-mêmes au procès et au jugement de leurs pairs. C’est là qu’interviennent un procureur, chargé de de trouver les charges contre l’accusé, et un avocat, chargé de le défendre.
Les titres des « crimes » sont plutôt intrigants, et sont souvent excessifs par rapport à ce qui s’est réellement passé.
L’accent est mis sur la rivalité entre Inugami et Hanzuki, chacun voulant gagner l’affaire, l’un parce qu’il est particulièrement perspicace et pugnace, voulant toujours avoir le dernier mot, l’autre pour renforcer sa notoriété.
Les affaires sont diverses et variées : « meurtre » du poisson de la classe, antisèches, photos volées.
L’habilité des auteurs de ce manga réside dans les indices distillés, et le fait que le coupable n’est jamais celui que l’on croit. Il y ainsi de nombreux renversements de situation, pour le plaisir des lecteurs.
« Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous » de Nathalie Stragier, éditions Syros
Résumé : Andrea est la seule fille de la famille, vivant avec ses deux frères et son père. Elle se sent parfois un peu isolée dans cette famille masculine, se comparant à une extraterrestre. Mais quelle ne va pas être sa surprise quand elle va rencontrer une jeune fille étrange, Pénélope, qui ne vient pas d’une autre planète, mais du futur ! Elle va devoir sortir des sentiers battus de sa vie bien rangée pour lui venir en aide, car elle va essayer de sauver l’avenir du monde !
Mon avis : Ce roman est assez surprenant, car il commence par le quotidien réaliste d’une jeune fille en 2019, juste préoccupée par son projet de voyage d’été avec son meilleur ami.
Sa vie va être totalement bouleversée par sa rencontre avec Pénélope, jeune fille du futur, qui croit se trouver au Moyen Age !
Le roman bascule alors dans une veine de science-fiction, tout en mêlant une dose d’humour lié au décalage entre monde du futur et monde actuel, à une réflexion sur les préjugés, l’égalité des sexes, le totalitarisme…
Après une arrivée tonitruante dans la vie d’Andrea, qui sauve Pénélope, le quotidien de la famille d’Andrea va être bouleversée. A qui Andrea peut-elle faire croire que Pénélope vient du futur ? Comment aider cette dernière à retourner chez elle ? Et que réserve l’avenir que Pénélope n’a pas le droit de révéler ?
Le quotidien va être rude, entre les réactions décalées ou inappropriées de Pénélope, et le fait de devoir la faire passer pour une réfugiée.
J’ai trouvé ce roman atypique plein de surprises, mêlant préoccupations quotidiennes, humour lié aux décalage de temps, et suspense face aux révélations que le lecteur va rencontrer.
Une aventure pleine de rebondissements plutôt inattendus, qui se poursuit dans les tomes suivants, que j’espère pouvoir me procurer.
Et si vous voulez savoir pourquoi il y a un sèche-cheveux sur la couverture, il ne vous reste plus qu’à le lire !
Résumé : Dans un monde où le contact physique est interdit, Cal organise des matchs de football clandestins, hors des règles habituelles, avec ses amis. Ils enlèvent en effet tous leurs combinaisons, et peuvent se toucher. Mais tout pourrait être remis en question, car le frère d’une joueuse cherche à les espionner…
Mon avis : La collection « Flash fiction » est destinée aux élèves « dys », ainsi qu’à ceux qui ont des difficultés de lecture.
Les textes sont courts, écrits sur du papier un peu jauni, avec une police de caractère qui permet de bien détacher les lettres, permettant ainsi d’entrer plus aisément dans la lecture.
La collection s’adresse plutôt aux jeunes collégiens, comme dans ce titre qui mêle sport et science-fiction.
Cal et ses amis transgressent les règles établies en jouant au foot sans leur combinaison et en se touchant. Mais le frère d’une des joueuses pourrait bien les dénoncer s’il comprend ce qu’ils font.
L’histoire est simple et va à l’essentiel, accompagnées d’illustrations explicites.
Une bonne entrée dans la science-fiction pour le public visé.
« Tom, chasseur de fantômes » de Cornelia Funke, éditions Rageot, collection Pop Rageot
Résumé : Tom doit descendre à la cave, alors qu’il déteste y aller, car il a l’impression qu’il y a des milliers d’araignées qui le guettent à l’intérieur. Et là, pas de chance, il rencontre un fantôme qui lui file une trouille énorme ! Personne ne le croit, sauf sa grand-mère qui l’envoie chez une amie qui pourrait l’aider à chasser son fantôme. Mais dans l’aventure, il va falloir aider le fantôme à chasser l’intrus qui habite dans sa maison… Tom en aura-t-il le courage ?
Mon avis : On passe un bon moment de lecture avec cette histoire de fantôme fort sympathique !
Tom est un petit garçon plutôt peureux, mais il frôle la crise cardiaque quand il rencontre un fantôme dans sa cave ! Et le fait qu’il découvre que ce fantôme, qui s’appelle Hugo, est un FMS, un Fantôme Moyennement Sinistre, ne le rassure pas pour autant.
Avec l’aide d’une amie de sa grand-mère, il va essayer de le chasser, sauf qu’Hugo n’a plus de maison à hanter, car il en a été délogé par un FIR, un Fantôme Incroyablement Répugnant, hautement dangereux et difficile à chasser !
Tom va devoir rassembler tout son courage pour aider Hugo à chasser l’intrus de chez lui et ainsi quitter sa cave !
J’ai trouvé ce roman facile à lire, sur le thème des fantômes qui est toujours accrocheur.
Les descriptions des fantômes, les traces baveuses et collantes qu’ils laissent, leur odeur de moisi, ou les procédés pour les chasser, comme le miroir ou le parfum de violette sont bien trouvés, ainsi que les différentes familles de fantômes.
Et surtout Tom va apprendre à grandir et à dépasser ses peurs pour venir en aide à Hugo.
Un roman pour frissonner tranquillement et grandir.
J’ai acheté cet ouvrage en pensant aux élèves fans du manga, qui souhaitent apprendre quelques mots de japonais.
Et ce dictionnaire est très utile !
Il se divise en plusieurs parties, commençant par les mots indispensables pour débuter, puis le vocabulaire classé par catégories : les gens, les vêtements, le temps libre, les lieux, la cuisine et la table, les animaux. Il se termine par un lexique français-japonais, qui peut se révéler sûrement très utile sur place et dans l’urgence !
Comme son titre l’indique, ce titre est 100 % visuel. Chaque mot est illustré d’une photo, avec les kanjis (l’écriture japonaise), la prononciation et la traduction en français.
J’ai trouvé sympathique d’illustrer chaque mot par une photo, ainsi que les exemples donnés, les liens avec la culture japonaise précisés, ou les astuces pour éviter de se tromper.
Une vraie mine qui devrait ravir les passionnés du Japon !
« Nanny Mandy, 2. Antoine aime tout ce qui brille », scénario de Joris Chamblain, dessin de Pacotine, couleurs de Virginie Blancher, éditions Kennes
Résumé : Mandy part aider sa copine Alicia, qui va être témoin au mariage de son frère. Toutes deux doivent garder les enfants et s’occuper d’eux après la cérémonie. Mandy découvre une famille attachante, mais aussi la solitude d’Antoine, qui a du mal à faire oublier sa réputation de voleur.
Mon avis : C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Mandy, dans une nouvelle mission pour garder des enfants.
Sa conversation est toujours un mélange sympathique d’anglais et de français. Et garder les enfants va lui permettre, comme la dernière fois, de réconcilier un jeune garçon avec lui-même, Antoine, ainsi qu’à permettre la parole dans la famille.
Mandy évolue, comme dans le tome 1, dans un bel univers très coloré, et réussit à atteindre le cœur des gens qu’elle rencontre, gagnant ainsi leur confiance, et permettant de dénouer des tensions.
« Ninn, 1. La Ligne Noire » de Johan Pilet et Jean-Michel Darlot, éditions Kennes
Résumé : Ninn vit avec ses deux tontons pas loin du métro où ces derniers travaillent. Elle a été adoptée par eux quand elle était bébé, car ils l’ont trouvée dans le métro. Ninn est fascinée par l’univers souterrain du métro, et va y faire des rencontres mystérieuses, qui vont l’amener à se questionner sur ses origines.
Mon avis: Une superbe BD qui mêle réalisme et fantastique à travers une très belle histoire.
On redécouvre le métro sous un nouvel angle grâce à Ninn, tout en se laissant emporter sur les ailes de l’imaginaire.
De mystérieux papillons visibles seulement par Ninn, et un vieux monsieur excentrique vont l’amener à découvrir un monde caché plein de danger. Sa rencontre avec le tigre blanc de la couverture va l’amener à partir sur les traces de son passé.
J’ai trouvé cette BD envoûtante et j’ai hâte de lire la suite, car je me suis plongée avec délice dans un monde souterrain fait de magie et de peur. A lire !
