Judge, 6
"Judge, 6", de Yoshiki Tonogai, éditions Ki-oon.
Résumé : Tout ce précipite dans ce dernier tome : Hayato tue son père, mais ce dernier, gravement blessé, n'est pas mort. Il réussit à tuer son fils par derrière. Il décide de passer un pacte avec Hiro qui a enfin retrouvé son amie Hikari. Mais le père est pris par surprise, piqué par une seringue contenant un produit anesthésiant. Il se réveille avec une chaine autour du cou, pendu au plafond. Et c'est que la vérité éclate ! Hiro et Hikari ont tout manigancé : chacun des proches était visé car ils avaient tous participé en tant que jurés au procès du conducteur qui avait renversé et tué Atsuya. Et tous avaient été achetés par un pot de vin pour que la condamnation du conducteur soit légère : c'est cet homme qui avait été retrouvé tué par la statue de la justice. Hiro et Hikari avaient envoyé à la presse des informations sur le père juge à l'origine du pot de vin, et les médias pensent que c'est lui qui a enlevé les gens. Sa mort passera pour un suicide. Les portes de la sortie s'ouvrent enfin, mais Hiro est pris d'un malaise. Hikari avait versé du poison dans sa bouteille : elle lui avoue que maintenant sa vengeance est terminée, car c'est lui qui avait repoussé l'heure du RDV de son frère avec elle et avait provoqué indirectement sa mort.
Mon avis : un final époustouflant et glaçant. Le jeune Hiro qui passait pour un bon samaritain est en fait un des organisateurs de cet enfer. Et la vengeance finale de Hikari clôt l'histoire magistralement. Le lecteur s'est laissé emporter par la narration sans soupçonner un seul instant ce final, comme dans "Le meurtre de Roger Ackroyd" d'Agatha Christie. Magistral.