Le journal de Gurty, 4. Printemps de chien
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« Le journal de Gurty, 4. Printemps de chien » de Bertrand Santini, éditions Sarbacane, collection Pépix
Résumé : C’est le printemps ! Une saison que Gurty adore, comme toutes les autres saisons d’ailleurs… Gurty va retrouver son amie Fleur, s’amuser avec elle qui se transforme et gonfle à cause d’allergies, faire face aux grenouilles dont le rire lui fait peur, adorer un gâteau d’anniversaire, ou participer au sauvetage d’un arbre. Que de folles aventures !
Mon avis : Comme à chaque fois avec Gurty, je me réjouis d’avance dès que je prends un tome entre les mains, car je sais que je vais passer un bon moment. Et ce tome 4 est aussi jubilatoire que les autres, avec une Gurty toujours aussi en forme, avec ses répliques parfois pleines de philosophie, et des situations piquantes et drôles.
Cela commence dès le début quand Gurty prend l’avion et fait caca, et cela se poursuit avec sa rencontre cocasse avec les grenouilles, car même si Gurty n’a peur de rien, les grenouilles qui rient lui font mal au ventre.
Toutes ses aventures printanières sont pleines de saveur, et donnent envie de poursuivre ses aventures à hauteur de truffe.
Quelques extraits :
En me réveillant ce matin, j’ai pris une décision radicale : ma peur des grenouilles devait cesser.
Seulement, au lieu d’essayer de guérir de ma peur, j’ai préféré guérir les grenouilles de leur envie de rigoler de moi, car c’est toujours plus pratique de demander aux autres de changer plutôt que d’essayer de changer soi-même.
Vois-tu, j’ai dit d’un air inspiré, à force d’admirer les autres, on en oublie parfois ces petites choses uniques qui rendent nos existences magiques.
Or, s’il y a bien un signe indiscutable de bêtise, c’est de se croire plus malin que les autres.
Ça tombait bien, car moi aussi, j’adore être heureuse.
C’est pour ça que je fais de chaque journée une occasion de rire, de jouer, de faire des bêtises, de réfléchir et de s’émerveiller.
Attention, cependant : je ne suis pas heureuse juste pour me faire plaisir !
Très tôt dans la vie j’ai compris que le plus cadeau que l’on pouvait faire à ceux qu’on aime, c’était d’être heureux soi-même.