« Alderamin on the Sky, 1 » de Taiki Kawakami et Bokuto Uno, éditions Ototo

Résumé : Ikta Solork passe un marché avec son amie Yatorishino Igsem : il passera le concours d’officier, et en échange, il aura un poste à la bibliothèque impériale. Cela va être dur pour lui qui est très paresseux ! Mais une épreuve les emmène en mer, et ils vont tous deux faire partie des rares survivants, échoués en territoire ennemi. Comment vont-ils s’en sortir ?

Mon avis : Un manga intéressant, car il met en avant un jeune garçon, Ikta, qui pourrait paraître simplement paresseux, mais qui semble cacher une vive intelligence dans les différentes situations rencontrées, et ose dire ce qu’il pense, quelle que soit la personne en face. Et sa nonchalance, couplée à sa vivacité d’esprit, vont lui permettre, de survivre dans des conditions compliquées, comme lors du naufrage.

On croise aussi d’autres personnages hauts en couleur comme Yatarishino, qui, de par sa famille, doit briller dans l’armée, et est mise en concurrence avec un autre descendant d’une illustre famille.

Un tome d’exposition intéressant, qui met les situations en place, laissant planer le mystère sur la personnalité et les secrets que peuvent cacher les survivants au naufrage, qui vont devoir apprendre à coopérer s’ils veulent survivre, car ils ont débarqué en territoire ennemi.

La suite promet d’être intéressante.

 « Assassination classroom, Tome 18 » de Yusei Matsui, éditions Kana

Résumé : Nagisa et Karma se rendent sut la station spatiale internationale afin de récupérer des données utiles pour sauver M. Koro. Parviendront-ils à réaliser leur mission et à retourner sur terre ?

Mon avis : Après les révélations fracassantes du tome 17, le lecteur se retrouve à suivre Nagisa et Karma qui essayent de récupérer sur la station spatiale internationale des données sur l’expérience menée sur leur professeur.

Ce sera l’occasion pour eux de mettre en avant leur entrainement, et leur fera aussi passer un bon moment !

Mais la fin de l’année approche, et les élèves de la classe E doivent continuer à tenter de tuer M. Koro, tout en trouvant un moyen de le sauver.

Qui dit fin d’année, dit aussi examens pour entrer dans un lycée et choix de sa voie et de son avenir. Tandis que certains savent ce qu’ils veulent faire, d’autres comme Nagisa doutent et hésitent…

La série se poursuit avec toujours autant de plaisir, mêlant à la fois action et réflexion sur l’éducation. Mention spéciale à la couverture montrant M. Koro avec un motif de fleurs de cerisiers, c’est toujours aussi original !

« Love, be loved, Leave, be left » de Io Sakisaka, éditions Kana

Résumé : Quelques jours avant la rentrée au lycée, Yuna voit sa meilleure amie déménager. Mais elle fait aussi la rencontre d’Akari à la gare, et va découvrir qu’elles vivent dans le même immeuble. Elles vont se lier d’amitié, même si leurs caractères sont totalement différents, notamment en ce qui concerne l’amour…

Mon avis : Un shôjo sympathique qui met en avant deux héroïnes très différentes, voire carrément opposées dans leur vision de l’amour.

Yuna est plutôt timide et discrète, n’ayant pas confiance en elle, tandis qu’Akari est plutôt directe, mais a du mal à exprimer ses sentiments envers ses amis.

L’amour vient bien sûr pointer le bout de son nez, Yuna tombant amoureuse de Rio, le frère d’Akari, qui semble ne rien ressentir pour elle, tandis qu’Akari souhaite que Yuna et son meilleur ami d’enfance tombent amoureux.

Bien sûr, rien ne se passe comme prévu, Yuna n’ose pas se déclarer et préfère aimer en silence Rio, de peur d’être rejetée, tandis qu’Akari souffre de sa rupture avec son petit ami. Et bien sûr, un rebondissement imprévu donne envie d’en savoir plus en lisant la suite.

Ce tome 1 est un bon tome d’introduction, qui permet de montrer le caractère de chacune des héroïnes, et de mettre en place les différentes interactions entre les personnages.

On y reconnaît la plume et le dessin de l’auteur de la série « Blue Spring Ride ».

Nul doute qu’elle devrait plaire aux lectrices, en recherche d’introspection et de sentiments.

« Les 7 Princes et le labyrinthe millénaire » de Haruno Atori et Yu Aikawa, éditions Doki Doki

Résumé : Un jour, plusieurs jeunes hommes se retrouvent enfermés dans un château. Ils ont tous un point commun, celui d’être des célébrités dans leur domaine, sauf pour l’un d’entre eux. Ils vont comprendre qu’ils sont réunis afin d’élire le futur empereur, tandis que les autres seront ses princes. Mais il semblerait que le château où ils sont enfermés recèle de nombreux pièges. Qui réussira à survivre ?

Mon avis : Un tome 1 vraiment enthousiasmant qui plonge dans une atmosphère pleine de mystères et de dangers.

Dès le début, une sombre légende met d’office dans l’ambiance, celle d’une élection d’empereur où tous se sont entretués.

Peu de temps plus tard, plusieurs jeunes hommes se retrouvent enfermés, probablement pour désigner le futur empereur parmi eux, mais de nombreux pièges leur sont tendus, tandis que chacun a des raisons de se méfier des autres. Seul l’un d’entre eux semble différent et parfois naïf….

Entre les chausse-trappes diverses et variées mettant en péril la vie des différents protagonistes, la légende sanglante, les mystères autour des différents jeunes hommes enfermés, le lecteur dispose de tous les ingrédients pour se faire plaisir et avoir envie de poursuivre la série !

« Your Name, 1 », scénario de Makoto Shinkai, dessin de Ranmaru Kotone, éditions Pika

Résumé : Mitsuha, jeune lycéenne, habitant la campagne, rêve de pouvoir partir vivre en ville. Taki est un jeune lycéen vivant à Tokyo. Ils ne se connaissent pas, mais ils vont un jour prendre la place de l’autre, pensant rêver…

Mon avis : Avant d’être un manga, « Your Name » est d’abord sorti au cinéma, salué par la critique. Je me suis plongée avec plaisir dans la version manga, attirée par le thème de l’histoire.

Mitsuha s’ennuie dans sa vie de lycéenne à la campagne, et souhaiterait être un garçon et vivre en ville afin de pouvoir faire ce qu’elle veut. Un jour, Taki va se réveiller dans son corps, tandis que Mitsuha va se réveiller dans le corps de Taki. Passée la surprise, chacun va trouver des avantages à vivre dans la peau de l’autre, malgré les malentendus du début.

Ce phénomène se produit deux à trois fois par semaine, alors qu’ils pensent rêver.

Communiquant par le bais du bloc notes du smartphone ou d’un cahier papier, chacun va expliquer ce qui a lieu à l’autre pendant son absence, permettant de faire progresser certaines situations.

Ce mode de vie va finalement les satisfaire tous les deux, chacun découvrant avec plaisir le mode de vie de l’autre. Mais combien de temps cet échange sera-t-il possible ?

Un manga au ton onirique, en 3 tomes, qui mêle découverte de vies différentes, amitié, amour et une part de magie. Cet échange entre Mitsuha et Taki va leur permettre de découvrir un mode de vie totalement différent, et de vivre encore plus profondément leur vie.

La fin énigmatique du tome 1 donne envie de connaître la suite des aventures.

« Un collège très spatial » de John Martin et Scott Seegert, éditions Milan, collection Grafiteen

Résumé : Kelvin déménage à l’autre bout de la galaxie, car ses parents, des chercheurs importants, ont un nouveau poste. Il doit faire sa rentrée dans un nouveau collège un peu bizarre, entre un (une ?) principale un peu limace, et des camarades extraterrestres. Et le pire est à venir, car tout le monde est persuadé qu’il est un génie, et en plus, un danger important guette son univers….

Mon avis : J’ai reçu ce livre dans le cadre du Masse critique jeunesse Graphique, et je m’attendais à recevoir une BD. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un roman ! Qui est aussi en fait une BD ! Car il mêle roman, illustrations et cases de BD. Je ne connaissais pas du tout cette collection, c’est donc une découverte !

Le principe est intéressant, et rappelle le style de la série « Journal d’un dégonflé », ce qui en fait une collection qui peut plaire au même type de public.

L’humour est présent tout au long de l’histoire, entre un héros qui aimerait être aussi intelligent que ses parents, une petite sœur exaspérante, un père à l’humour bizarre, ou encore un méchant qui veut faire le mal et rencontre beaucoup de contretemps souvent cocasses.

La lecture est fluide et se fait rapidement, malgré l’apparente épaisseur du volume.

L’intrigue est plutôt classique, avec un jeune héros qui doit s’intégrer dans son nouveau collège, et une aventure sur fond de fin du monde possible.

L’ensemble peut faire sourire par moments, et devrait plaire aux élèves. Une lecture facile pour amener les jeunes vers le plaisir de lire.

« Perfect World, 1 » de Rie Aruga, éditions Akata

Résumé : Tsugami Kawana, 26 ans, travaille dans une entreprise de décoration intérieure. Lors d’un séminaire, elle retrouve son ancien amour, Itsuki Ayukawa, qu’elle n’avait pas revu depuis la fin du lycée. Elle ressent toujours des sentiments pour lui, mais découvre qu’il vit désormais en fauteuil roulant. Peut-elle vraiment aimer quelqu’un qui est devenu handicapé ?

Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce manga qui aborde la question du handicap sous un nouvel angle, celui du partage de la vie d’une personne handicapée.

Tsugami ressent toujours des sentiments pour Itsuki, mais pense qu’il lui est impossible de pouvoir véritablement vivre avec une personne handicapée. Cependant, elle va trouver en elle des forces inconnues qui vont la pousser à vouloir malgré tout s’occuper d’Itsuki, et lui faire penser qu’une vie à deux est possible.

Itsuki, de son côté, vit son handicap avec une rage et une envie de prouver qu’il est capable de réaliser la même chose, voire mieux, que les personnes valides. Mais il a tendance à ne pas s’écouter, et son corps lui rappelle avec douleur son handicap. Il refuse qu’on puisse l’aimer, et a rompu avec son ancienne petite amie, tout comme il tente de dissuader Tsugami de vouloir l’aimer.

Et la rencontre avec un jeune homme, lui aussi en fauteuil roulant, va permettre de comprendre ce que peut ressentir une personne devenue handicapée du jour au lendemain.

J’ai trouvé que ce manga était très réaliste que le quotidien de la vie d’une personne en fauteuil, ne masquant pas les détails compliqués ou douloureux du quotidien : difficultés d’accès, jugement des autres, maladies possibles à cause du handicap.

Les réactions de Tsugami et Itsuki sont très réalistes, et permettent de comprendre de l’intérieur le handicap, ainsi que la vision de la société sur les personnes handicapées.

Un manga au ton juste, qui donne envie d’en savoir plus sur l’évolution de la relation entre Tsugami et Itsuki.

« Les Mémoires de Vanitas, 1 » de Jun Mochizuki, éditions Ki-Oon, collection Ki-oon Shonen

Résumé : Paris, fin du 19^ème siècle. Des attaques sordides de vampires ont lieu dans la capitale et défrayent la chronique. Noé, jeune vampire, arrive à Paris à bord d’un vaisseau volant, lorsqu’il assite au malaise d’Amalia, qui révèle à tous sa nature de vampire. C’est alors qu’intervient un jeune médecin, Vanitas, qui parvient à guérir Amalia, grâce à un grimoire, les « Mémoires de Vanitas », sur lequel enquêtait justement Noé…

Mon avis : Je me suis plongée avec plaisir dans ce manga, mêlant aventure et fantastique, dans un univers steampunk, retranscrit à souhait dans les illustrations.

On y fait la rencontre de Noé, vampire partant à la recherche du grimoire des « Mémoires de Vanitas », qui auraient le pouvoir de tuer les vampires en révélant leur vrai nom et leur nature profonde.

On rencontre aussi Vanitas, jeune médecin humain qui semble bien porter son nom, semblant très orgueilleux et sûr de lui, qui va prouver à Noé que le grimoire peut aussi guérir les vampires atteints d’une altération les rendant fous de sang.

Tous deux vont se retrouver emportés dans de folles aventures, à la recherche de l’origine de l’altération qui rend malades les vampires. Mais ils ne sont pas seuls, car d’autres personnes souhaitent s’emparer du grimoire maléfique, tandis que l’altération de vampires prend de l’ampleur.

Le mélange des genres, accompagné de touches d’humour, dans un Paris de la fin du 19^ème siècle, est intéressant, et donne envie de poursuivre l’aventure avec nos héros. 

« Geek Girl, 3 » de Holly Smale, éditions Pocket Jeunesse, collection Pocket jeunesse

Résumé : Harriet va faire sa rentrée au lycée sans sa meilleure amie, Nat, qui entre dans une école de stylisme. Et Alexa, sa meilleure ennemie, à réussi à lui subtiliser son journal intime, et compte bien s’en servir contre elle. Mais le pire est encore à venir : ses parents ont décidé de déménager en Amérique !

Mon avis : Dans ce tome 3, Harriet commence sa rentrée sous le signe de l’amour avec Nick, et se sent sur un petit nuage. Mais cette euphorie va être de courte durée, car sa meilleure amie fait sa rentrée dans une autre école, Alexa lui a volé son journal intime, et ses parents lui annoncent qu’ils vont déménager en Amérique.

Harriet perd pied, a l’impression que ses amis sont indifférents à son départ, et redoute de partir à New York. Elle imagine un instant que vivre à New York sera fantastique, mais déchante rapidement quand elle comprend que sa famille va vivre dans une maison à une heure et demie de New York.

Elle se sent immensément seule, loin de ses amis, qui semblent l’oublier, et avec des parents tellement accaparés par sa petite sœur et le travail, qu’elle se sent invisible. Aussi, quand les sirènes de la mode vont de nouveau frapper à sa porte, elle va se laisser tenter pour avoir l’impression de vivre, mais le monde de la mode est cruel….

Ce tome 3 commence comme un conte de fées, où Harriet vit sur le nuage de l’amour, mais rapidement, elle va retomber (douloureusement) sur terre. Elle décide par elle-même de se rendre à New York pour être de nouveau mannequin, sans penser aux conséquences, et va vite se retrouver face à des personnes, qui, derrière leur sourire e façade, sont malintentionnées.

Elle va alors entrer dans une spirale de dénigrement de soi, se sentant invisible aux yeux des autres. Mais est-ce vraiment le cas ?

Ce tome 3 est assez touchant, car Harriet se retrouve un peu seule au monde, et va se sentir mal. Ses déboires vont lui faire faire des bêtises, et sa candeur va l’amener à croire tout ce qu’on lui dit.

Cette série devient plus intéressante de tome en tome, avec une héroïne qui mûrit, au fur et à mesure de ses expériences de la vie. A suivre.

Un extrait :