Perfect World, 1

« Perfect World, 1 » de Rie Aruga, éditions Akata
Résumé : Tsugami Kawana, 26 ans, travaille dans une entreprise de décoration intérieure. Lors d’un séminaire, elle retrouve son ancien amour, Itsuki Ayukawa, qu’elle n’avait pas revu depuis la fin du lycée. Elle ressent toujours des sentiments pour lui, mais découvre qu’il vit désormais en fauteuil roulant. Peut-elle vraiment aimer quelqu’un qui est devenu handicapé ?
Mon avis : J’ai beaucoup aimé ce manga qui aborde la question du handicap sous un nouvel angle, celui du partage de la vie d’une personne handicapée.
Tsugami ressent toujours des sentiments pour Itsuki, mais pense qu’il lui est impossible de pouvoir véritablement vivre avec une personne handicapée. Cependant, elle va trouver en elle des forces inconnues qui vont la pousser à vouloir malgré tout s’occuper d’Itsuki, et lui faire penser qu’une vie à deux est possible.
Itsuki, de son côté, vit son handicap avec une rage et une envie de prouver qu’il est capable de réaliser la même chose, voire mieux, que les personnes valides. Mais il a tendance à ne pas s’écouter, et son corps lui rappelle avec douleur son handicap. Il refuse qu’on puisse l’aimer, et a rompu avec son ancienne petite amie, tout comme il tente de dissuader Tsugami de vouloir l’aimer.
Et la rencontre avec un jeune homme, lui aussi en fauteuil roulant, va permettre de comprendre ce que peut ressentir une personne devenue handicapée du jour au lendemain.
J’ai trouvé que ce manga était très réaliste que le quotidien de la vie d’une personne en fauteuil, ne masquant pas les détails compliqués ou douloureux du quotidien : difficultés d’accès, jugement des autres, maladies possibles à cause du handicap.
Les réactions de Tsugami et Itsuki sont très réalistes, et permettent de comprendre de l’intérieur le handicap, ainsi que la vision de la société sur les personnes handicapées.
Un manga au ton juste, qui donne envie d’en savoir plus sur l’évolution de la relation entre Tsugami et Itsuki.