Résumé : Mao, Mikoto et Canaria vont devoir affronter le roi des épées et les traîtres. Qui remportera le trône ?
Mon avis: Beaucoup d’actions et de révélations dans ce dernier tome de la série, qui m’a laissée un peu sur ma faim, car l’auteur n’a pu réaliser que 4 tomes, alors que son univers riche en mystères aurait mérité des tomes supplémentaires pour approfondir l’aventure.
Les trois héros vont devoir puiser dans leurs forces respectives pour se battre pour la cause qui leur paraît juste, et vont aussi en apprendre plus sur le père de Mao et le neuvième désert. Et on ne s’attendait pas à vraiment à ce qu’ils vont découvrir !
C’est là que j’aurais aimé que l’aventure se développe, car on sait que nos héros vont continuer à visiter les autres déserts, tout en continuant leur quête du désert n°9…
Une belle série qui aurait mérité plus de de tomes !
« Inheritance games, 1» de Jennifer Lynn Barnes, éditions Pocket jeunesse
Résumé : Avery est une lycéenne discrète et pauvre, qui espère pouvoir décrocher une bourse pour entrer à l’université. Sa vie change le jour où elle hérite de la fortune du milliardaire Tobias Hawthorne, mais elle ne connaît pas du tout cet homme ! Et elle découvre qu’elle va devoir vivre un an dans la maison familiale pour pouvoir toucher l’héritage, au milieu d’une famille prête à tout pour le récupérer …
Mon avis : J’ai eu un coup de cœur pour ce roman dont j’avais entendu beaucoup de bien.
Avery est une jeune lycéenne à qui la vie n’a pas fait de cadeau, sa mère est morte, elle vit avec sa grande sœur Libby et dort parfois dans sa voiture. Elle espère pouvoir décrocher une bourse pour pouvoir intégrer l’université.
Et du jour au lendemain, sa vie est totalement bouleversée : elle découvre avec stupeur qu’elle est convoquée pour la lecture d’un testament d’un homme qu’elle ne connaît absolument pas, et que ce dernier lui lègue la quasi-totalité de sa fortune ! Elle apprend aussi qu’une clause l’oblige à vivre dans la maison familiale de cet homme pour pouvoir disposer de l’héritage !
Avery se retrouve sous les feux de la rampe, entre les médias qui veulent faire les choux gras de cette bonne fortune, et une famille qui la considère comme une usurpatrice qui a œuvré dans l’ombre pour obtenir l’héritage du grand-père milliardaire.
Avery va devoir faire face à des tentatives de meurtre, des pièges, des mystères et une famille très étrange qui recèle bien des secrets : un grand-père tortueux qui sème les indices pour résoudre l’énigme de son héritage, quatre petits-fils tourmentés et séduisants, une maison pleine de recoins et de passages secrets, sans compter l’ex petit-ami de sa sœur qui manigance pour reprendre le pouvoir surcelle-ci.
Les ingrédients sont tous réunis pour faire de ce roman un bon page turner, car à chaque chapitre, on n’a qu’une envie, celle de connaître la suite ! Entre les rebondissements, les épisodes étranges, l’histoire d’une jeune fille morte, l’héritage d’un milliardaire qui vous a choisi ou pris au hasard et toutes les énigmes fomentées par celui-ci, le roman est totalement addictif !
Seul bémol, l’attirance d’Avery pour deux frères de la famille qui n’ajoute rien à l’intrigue, et qui ne semble pas vraiment correspondre au caractère réfléchi d’Avery, mais ce soupçon de romance devrait plaire aux jeunes filles.
En tout cas, je suis impatiente de lire la suite, car toutes les énigmes s’emboîtent et en cachent d’autres.
Résumé : Mao et Canaria poursuivent leur aventure, et croisent la route de Mikoto, qui dit connaître le père de Mao. Ils arrivent dans le Désert du feu, le n°3, et vont devoir aider l’un des trois prétendants au trône…
Mon avis: Mao et Canaria vont rencontrer une nouvelle personne qui semble savoir des choses sur le père de Mao, mais qui semble aussi cacher des secrets. Le groupe, devenu un trio, va se rendre dans le Désert n°3, et va devoir choisir un prétendant à aider pour accéder au trône. Ils vont alors apprendre à découvrir le caractère de chacun pour faire leur choix. La course au trône est ouverte, et le maître mot semble être la trahison.
Dans ce tome, on découvre des pans du passé de chacun et les raisons qui les poussent à vouloir aller sur le trône, tandis que nos héros vont choisir le prétendant qui semble avoir le plus de qualités humaines et souhaite le bien des autres. Et le tome 3 se termine sur un Mikoto commençant à se révéler, ce qui donne envie d’en savoir plus…
Résumé: Mao va aider Canaria à retourner chez elle, dans le Désert 2. Mais il va découvrir que ce monde en apesanteur est dangereux, et que l’énergie de Canaria est dévorée pour pouvoir lutter contre les tremblements de ciel.
Mon avis: Mao poursuit sa quête à travers les déserts, ramenant Canaria chez elle, dans le désert n°2. Il va découvrir un monde totalement différent, avec un pays qui vit en apesanteur, mais qui est menacé par des tremblements de ciel qui pourraient bien détruire le monde. Il va découvrir que Canaria est une diva, car, grâce à son chant, elle est capable de pouvoir arrêter ces effondrements. Mais cela a un prix, celui de on énergie. Mao va alors tout tenter pour essayer de la sauver, et dans sa lutte, il va trouver une alliée inattendue.
Un tome 2 intéressant avec la découverte d’un nouvel univers riche et totalement différent, où les hommes doivent lutter contre ce qui pourrait détruire leur monde, et où existe le sens du sacrifice.
Cela donne envie de savoir ce que réservent les autres déserts de la quête de Mao.
« The sun is also a star» de Nicola Yoon, éditions Le livre de poche jeunesse
Résumé : Daniel, 18 ans, fils de parents coréens, se voit destiné à faire des études de médecine, alors qu’il est passionné de poésie. Natasha, 17 ans, d’origine jamaïcaine, se retrouve avec sa famille sous un arrêté d’expulsion. Leurs chemins vont se croiser, et peut-être même leur destinée…
Mon avis: Voici un roman dont j’avais pas mal entendu parler et que j’ai décidé de lire. De la même autrice, j’avais déjà lu « Everything everything ». Ce n’est pas le coup de cœur que certains lecteurs ont eu, mais je l’ai quand même beaucoup apprécié.
Les chapitres alternent entre Daniel et Natasha, qui n’auraient a priori jamais dû se croiser, mais le destin, joueur, va enchaîner les événements et coïncidences pour les faire se rencontrer. La construction de ce roman est aussi originale, car certains chapitres sont comme des sortes de voix off qui expliquent certains éléments, parlent du passé ou de l’avenir de certains protagonistes, comme si une sorte de dieu s’amusait à expliquer le fil des choses et les conséquences de certains événements.
D’un côté, il y a Daniel, coincé par le destin que ses parents coréens lui imposent, celui de réussir et de faire carrière aux Etats-Unis en devenant médecin, car son frère a échoué. Mais Daniel est passionné de poésie.
De l’autre, il y a Natasha, venue de la Jamaïque quand elle avait huit ans, adorant les sciences et les explications rationnelles, et qui essaie de tenter le tout pour le tout pour éviter qu’elle et sa famille se retrouvent expulsés vers la Jamaïque.
Tous les deux vont se croiser, comme si les étoiles avaient décidé de la conjoncture et de l’enchaînement des événements pour les faire se rencontrer. Daniel tombe tout de suite amoureux, et il a une journée pour faire tomber Natasha amoureuse de lui, malgré leurs différences de goûts, de culture ou de couleur de peau.
J’ai trouvé ce roman très beau, même s’il a manqué pour moi la petite étincelle qui aurait pu en faire un coup de cœur. On assiste à la naissance d’une belle histoire d’amour, mais ce roman parle aussi de choix de vie, du poids des cultures et traditions.
Je pense que les jeunes vont adorer, entre les moments où tout semble possible, et la tristesse d’autres passages. Un livre que je vais leur proposer sur la thématique de l’amour.
Résumé : Mao est chasseur d’hydras, ces monstres faits d’eau, eau dont les humains ont besoin pour vivre. Un jour il va trouver une mystérieuse relique qui recèle des pouvoirs magiques. Il va alors décider de parcourir les différents déserts pour trouver le mythique désert n°9 où son père serait parti.
Mon avis : Dans un monde où les déserts ont remplacé la vie, l’eau est un bien éminemment précieux, et chaque désert s’est organisé pour s’en sortir. Dans celui de Mao, les chasseurs d’hydras sont les plus respectés, car ils partent en quête d’eau à rapporter, et doivent affronter des monstres redoutables, partant sur leurs traces et les repérant grâce à l’ouïe.
Un jour, lors d’une chasse, Mao va découvrir une relique, dont il va découvrir le pouvoir magique qui peut l’aider au mieux dans ses missions. Et surtout, il va décider de partir en quête de son père, parti à la recherche du mythique désert n°9, dont on ne sait même pas s’il existe vraiment.
Et dans son aventure, il va rencontrer d’autres cultures et façons de vivre, et croiser Canaria, une jeune fille téléportée dans le désert n°2 et qui souhaite rentrer chez elle.
Un manga intéressant avec un périple initiatique pour le jeune héros, la découverte de nouveaux endroits et de nouvelles cultures, du mystère, de la magie, et peut-être la naissance d’une belle amitié.
Et gros avantage, c’est une série en 4 tomes seulement !
«L’oiseau d’or de Kainis, 1 » de Kazuki Hata, éditions Glénat
Résumé : Lea adore lire et écrire depuis toujours, mais elle vit dans un monde qui ne l’accepte pas car elle est une fille. Alors elle envoie à un éditeur le livre qu’elle a écrit en se faisant passer pour Alan, un cousin de sa famille. Et elle est publiée ! Lea décide alors de partir à Londres en se grimant en homme.
Mon avis: Ce manga permet de permet des inégalités de genre et de sexisme, en créant un monde dans une Angleterre imaginaire du 19ème siècle, où les femmes ne doivent songer qu’au mariage, et où les hommes peuvent mener les carrières qu’ils souhaitent.
Lea adore écrire depuis son enfance, mais personne ne la croit quand elle dit que c’est elle qui a écrit. On lui interdit même de lire certains livres qui seraient trop compliqués pour elle. Alors elle décide de prendre le nom de plume d’Alan et d’envoyer son manuscrit chez un éditeur. Son texte est alors accepté et publié, et l’éditeur lui demande même de continuer de collaborer ensemble.
Lea décide alors de se déguiser en homme et de se rendre à Londres pour rencontrer son éditeur. Elle va alors découvrir la liberté et le fait de pouvoir agir comme bon lui semble.
Un autre écrivain, Myles, va le prendre en amitié, et lui proposer de louer la chambre voisine de la sienne. Lea parviendra-t-elle à garder son secret ?
J’ai bien aimé les thèmes abordés par l’histoire, mais pas du tout certaines incohérences et ficelles trop grosses, comme le fait que son père laisse Lea partir quelques jours à Londres, puis s’y installer ensuite facilement. J’ai trouvé que cela manquait de crédibilité.
Une série en 4 tomes que je poursuivrai peut-être… ou pas.
Un extrait :
Parce que je suis une femme, ils me considèrent comme inférieure aux hommes, et prétendent que je suis incapable d’écrire.
« Un parfum d’encre et de liberté » de Sarah McCoy, éditions Pocket
En 2014, Eden emménage avec Jack, son mari, dans une vieille demeure à Apple Hill. Elle espère pouvoir y trouver un havre de paix qui lui permette de soigner ses blessures, et enfin apaiser son désir d’enfant qui s’est révélé impossible.
Par hasard, en ouvrant la trappe de la cave, elle va découvrir une tête en porcelaine d’une poupée qui semble dater d’il y a beaucoup d’années. A travers elle, elle va se retrouver reliée à Sarah Brown, qui aide son père pour l’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis en 1859. Ce dernier aide les esclaves à fuir vers d’autres contrées, grâce au chemin de fer, et Sarah va apporter une aide précieuse grâce à ses dessins qui permettent aux esclaves en fuite de pouvoir trouver des repères dans leur long voyage vers la liberté.
Mais la guerre couve, et son père va être emprisonné et exécuté. Sarah va alors décider de continuer le travail de son père, en mémoire de celui-ci, mais aussi par conviction.
Ce roman est intéressant, car il mêle à la fois fiction et réalité historique, car Sarah Brown a effectivement existé et participé à la lutte contre l’esclavage, ce que je ne savais pas du tout. L’autrice a bien sûr utilisé son imagination pour combler les blancs dans son histoire, mais tout ce qu’elle a écrit semble tout à fait crédible et possible. Et en mêlant son destin à celui d’Eden, personnage totalement inventé, elle va permettre un dialogue entre deux femmes que la vie n’a pas épargné.
Au début, le personnage d’Eden m’a plutôt agacé, avec sa mauvaise humeur et sa mauvaise foi constante vis-à-vis de tout le monde, et surtout de Jack, son mari. Puis progressivement, Eden va commencer à s’ouvrir au monde extérieur, d’abord avec le chien Criquet qui déboule dans sa vie, ce qui va amener l’apparition d’une jeune fille, Cleo, qui a été engagée par Jack pour s’occuper de Criquet, qui va l’amener progressivement à sortir de chez elle, à s’ouvrir aux autres, et même à commencer à s’interroger sur ce qui fait le sens de la vie.
Un roman à la fois historique et feel good, qui mêle le destin de deux femmes à la fois semblables et différentes, dont le destin sera marqué par l’amour et l’impossibilité d’avoir des enfants.
Quelques extraits :
Vous savez ce que dit la fée des peluches : « Les livres ne supportent pas le bruit, ça leur donne la migraine. »
On ne peut pas forcer la vie à faire ce qu’on veut quand on le veut. On ne peut pas changer le passé, ni contrôler l’avenir. On peut juste vivre le présent le mieux possible. Et avec un peu de chance, il nous sourit.
Résumé : Dans un monde devenu irrespirable et hostile aux humains vit Junk, un garçon qui semble s’en sortir seul avec un raton-laveur qui parle, Crappy. Mais un jour, ils vont croiser la route d’autres humains, appartenant à l’escadron du chêne. Junk va alors découvrir qu’il n’est pas le seul humain…
Mon avis: Voici un manga d’action dans un monde post-apocalyptique, où la terre s’est débarrassée des humains, en rendant le monde irrespirable, et en créant des créatures qui les traquent. Seule une poignée d’humains a survécu, et forme des escadrons de reconnaissance et de lutte contre les créatures.
Un jour, l’escadron du chêne va rencontrer en mission un garçon, Junk, qui ne semble pas avoir de souci à vivre dans ce monde devenu hostile, en compagnie d’un raton-laveur bleu qui parle et est parfois impertinent. Junk veut alors en savoir plus et accompagner l’escadron du chêne, mais il semblerait que les membres d’un autre escadron ne soient pas de cet avis.
Un bon manga d’action qui peut plaire, où les héros peuvent se transformer avec une armure puissante et des pouvoirs, et du mystère sur les origines de Junk et ses capacités.
Résumé : Lele vit avec sa grand-mère depuis la mort de ses parents, qui étaient mannequins. Elle n’est pas le moins du monde attirée par la mode, jusqu’au jour où elle voit une publicité avec le mannequin Angus Lanson, et qu’elle comprend que la mode peut être une forme d’art. Elle va alors décider de se lancer dans le mannequinat. Réussira-t-elle son premier casting ?
Mon avis : C’est le deuxième manga que je lis sur le thème de la mode après « Shine ».
Ici, l’héroïne n’est pas du tout attirée par cet univers dans lequel travaillaient ses parents, et où sa tante travaille aussi. Mais elle va changer d’idée et d’attitude quand elle voit une photo où Angus Lanson est mis en scène. Elle a alors la révélation que la mode n’est pas que superficielle, mais que c’est aussi une façon de s’exprimer de façon artistique.
Elle décide alors de passer une première audition, qui va se révéler un cauchemar, car elle n’est pas du tout préparée. Elle va aussi assister à un shooting d’Angus Lanson et se rendre compte qu’elle ne le trouve pas vraiment attirant. Elle va aussi discuter avec un clochard dans la rue, rencontré à cause d’une maladresse, qui semble bien s’y connaître dans le monde de la mode…
Un manga qui ne m’a pas attirée plus que cela, car j’ai trouvé qu’il versait assez vite dans les clichés, avec une jeune fille un peu gauche qui va se transformer en gracieux papillon, les jumeaux aux caractère opposés, les rencontres faussement fortuites…