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Les Nouvelles Aventures du fäkir au pays d’Ikea 

Publié le par Doc Bird

« Les Nouvelles Aventures du fäkir au pays d’Ikea » de Romain Puértolas, éditions Le Dilettante

J’ai craqué quand j’ai vu dans les rayons de la médiathèque la suite des aventures de notre savoureux fakir Ajah. Car avec cette couverture ressemblant à un pull suédois, on se doute bien qu’Ajah ne va pas vivre en tout repos !

Et c’est en effet le cas, sauf au début, quand Ajah découvre et comprend avec stupeur qu’il s’est embourgeoisé depuis l’écriture et le succès de son livre. La preuve, son frigo est bourré d’Actimels ! Et c’est son éditeur qui va lui mettre un bon coup de pied au derrière, et le forcer à sortir de son confort léthargique.

Il comprend alors qu’il a renié les principes d’humilité qu’il avait acquis, et en réfléchissant à ses aventures précédentes pour la recherche d’un lit à clous, il découvre que ce modèle ne se fait plus chez Ikéa. Il décide alors de rencontrer le patron d’Ikéa pour qu’il relance la production, direction la Suède ! Et c’est le début d’aventures incroyables qui vont le faire se confronter à d’anciens démons de son passé, enfin surtout un !

Car le hasard va lui permettre de remettre à plat son passé d’enfant apprenti fakir. Les chapitres vont alors alterner entre aventures en Suède et tranches de vie de son passé difficile d’apprenti.

Comme dans le tome précédent, l’auteur s’amuse et jubile, et cela se voit dans son écriture, avec un mélange d’humour (avec les jeux de mots sur les noms propres, les clichés et autres idées reçues), les situations improbables, et des épisodes et réflexions qui permettent de réfléchir sur notre société, tout en montrant les ravages du passé sur la personne que nous devenons.

Laissez-vous embarquer à travers de nouvelles péripéties dans ce roman qui fait passer un bon moment !

Quelques extraits :

La maison de Sihringh était à son image. Vieille et abîmée à l’extérieur. D’une grande beauté et lumineuse à l’intérieur.

Il ne faut jamais renier ce que l’on est. La différence est une force. 

S’accepter aux yeux des autres, c’était s’accepter soi-même.

Même si l’on craint, si l’on a peur pour nos biens, peur de tout perdre, de faire confiance au moins une fois dans sa vie.

Publié dans Lecture-adultes

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Les enfants de la Résistance, Tome 5. Le pays divisé

Publié le par Doc Bird

« Les enfants de la Résistance, Tome 5. Le pays divisé », scénario de Dugomier, dessin et couleurs d’Ers, éditions Le Lombard

Résumé : Nos trois jeunes amis vont avoir de plus en plus de responsabilités et de missions avec leur réseau. Cette fois-ci, il s’agit d’accueillir un opérateur radio pour communiquer avec Londres !

Mon avis : En cet automne 1942, la France vit toujours sous le joug allemand, et dans quelques mois, la France va se retrouver totalement occupée. Les troupes alliées ont réussi à débarquer en Afrique, et les allemands redoutent un débarquement par le sud.

En France, certains collaborent, d’autres se lancent activement dans la Résistance, mais la plupart des gens est attentiste, à l’image du grand frère de François. Lui et ses deux amis, ainsi que d’autres habitants du village, continuent à réaliser des missions pour le Résistance, et ils doivent accueillir un opérateur radio, mission hautement dangereuse.

C’est l’occasion pour le lecteur d’en apprendre plus sur les échanges radio de l’époque et les codes de déchiffrement. Par ailleurs, on découvre aussi les outils de propagande pétainiste à l’intérieur des écoles.

Une série BD toujours aussi intéressante à suivre, qui mêle grande rigueur documentaire et histoire vécue à hauteur d’adolescents. A suivre !

Un extrait : 

En réalité, notre pays n’était pas divisé en deux, mais en trois… les résistants… les collabos… et les attentistes !

Publié dans Lectures-BD

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Coupée en deux 

Publié le par Doc Bird

« Coupée en deux » de Charlotte Erlih, éditions Actes Sud Junior, collection Romans Ado

Résumé : Camille vit la garde alternée entre une semaine chez son père et une semaine chez sa mère depuis des années. Mais un jour, elle va devoir décider entre vivre chez l’un ou chez l’autre, car sa mère part travailler en Australie. Face au juge, elle va avoir son mot à dire. Mais que choisir ? Et surtout qui ?

Mon avis : J’avais lu il y a quelques années « Bacha Posh » de Charlotte Erlih, qui m’avait permis de découvrir une plume et une tradition : celle de pouvoir garder une fille en garçon jusqu’à ses premières règles.

Ici, on retrouve une situation plus courante, vécue par de nombreux ados, celle du divorce des parents et de la garde alternée pour les enfants. Après le choc du divorce de ses parents, Camille a réussi à retrouver une vie presque ordinaire, rythmée par les semaines chez son père et celles chez sa mère. Equilibre fragile cependant, avec la peur du dimanche et du lundi matin, quand il faut tout déménager et changer de cadre de vie.

Mais tout change brusquement lorsque la mère de Camille décide de partir travailler en Australie. Camille va avoir son mot à dire devant la juge avant qu’il prenne sa décision, mais que choisir quand chaque option est un déchirement ?

Ce roman court, moins de 100 pages, met en avant le ressenti et les émotions d’une ado vivant chez son père, qui a refondé une famille, et chez sa mère, de qui elle semble plus proche. Malgré tout, la décision semble impossible, et quel que soit le choix du juge, il sera difficile de vivre cette décision par Camille, mais aussi par ses parents.

Un roman percutant, qui permet à Camille et à ses lecteurs de grandir, et de devenir adultes, avec toutes les difficultés que cela sous-entend aussi. Mention spéciale à l’illustration de couverture, qui me semble interpréter parfaitement le désarroi adolescent.

Publié dans Lectures-romans

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Quand vient la vague

Publié le par Doc Bird

« Quand vient la vague » de Manon Fargetton et Jean-Christophe Tixier, éditions Rageot

Résumé : A 17 ans, Nina quitte la maison familiale, sans rien dire à personne. Quelques mois plus tard, son frère, Clément, lorsqu’il apprend que les recherches de la police vont s’arrêter, décide d’enquêter sur la disparition de sa sœur. Car qui mieux que lui pourrait la connaître ? Et pourquoi est-elle partie ?

Mon avis : J’avais lu de bonnes critiques de ce titre, dont celle de Manou, qui m’ont donné envie de le lire. Et c’était aussi un coup de cœur des bibliothécaires !

Le récit alterne les voix de Nina et de Clément, chaque chapitre permettant d’avancer dans la quête de Nina, et de reconstituer des éléments du passé qui ont amené Nina à partir. Clément s’est senti comme anesthésié suite à la disparition de sa sœur, mais l’électrochoc va venir des policiers, qui disent arrêter les recherches, en disant que Nina aura 18 ans dans quelques mois, et qu’elle pourra faire ce qu’elle veut de sa vie.

Clément comprend alors qu’il doit agir pour rechercher sa sœur, sinon, il pourrait ne jamais la revoir. Il décide alors de repartir du début, de la lettre qu’elle lui a laissée après son départ. Et il va alors commencer à enquêter en se replongeant dans le passé de Nina. Et il va découvrir un secret familial bien caché qui a mis Nina au creux de la vague, proche de la noyade et de l’asphyxie. Seule la fuite pouvait être pour elle une solution…

Un roman fort et poignant qui montre que les secrets et les mensonges familiaux peuvent faire voler en éclats toute une famille, et que la vérité est de plus en plus difficile à dire, les mois et les années passant. Un roman écrit à quatre mains par deux auteurs qui ont déjà écrit des romans pour les ados, et qui nous emmènent ici derrière les apparences et montrent les douloureuses conséquences des mensonges et des non-dits, ainsi que la difficile reconstruction de soi.

Quelques extraits :

Aujourd’hui, j’ai dix-sept ans, et je ne sais pas encore si ma vie s’arrête, ou bien si tout commence. Peut-être les deux à la fois ?

Il réalise à quel point ils se ressemblent tous les deux. Ils ne se révoltent qu’en dedans, peinent à exprimer leurs sentiments, évitent de provoquer des discussions nécessaires parce qu’ils n’en ont pas le courage ou la force, parce qu’ils craignent les conséquences.

 Les gens avancent masqués. La vie ne me semble être qu’un vaste et hideux carnaval dont j’aimerais sortir.

Avant, il ignorait qu’il était heureux. Et depuis, il sait qu’il ne l’est plus. 

La critique de Manou

Publié dans Lectures-romans

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Dis au revoir à ton poisson rouge !

Publié le par Doc Bird

 

« Dis au revoir à ton poisson rouge ! » de Pascal Ruter, éditions Didier jeunesse

Résumé : Le jour où Andreas va chercher sa correspondante anglaise avec ses parents à l’aéroport, il est loin de se douter que c’est le début d’aventures rocambolesques qui vont le mener jusqu’au Brésil ! Car ses parents ont disparu, et il se lance à leur recherche…

Mon avis : Ce livre était un coup de cœur des bibliothécaires dans ma bibliothèque, et j’ai été attirée par le titre accrocheur, ainsi que par la couverture.

Si vous souhaitez connaître le point commun entre un poisson rouge, un insecte rare appelé Goliath, le skate, le Brésil, la Roumanie et une correspondante anglaise, alors ouvrez ce livre. Vous allez alors partir au cœur d’une aventure, certes pas toujours crédible, mais totalement loufoque, déjantée, et pleine de nombreux rebondissements.

Andréas va devoir se transformer en James Bond au cœur de la jungle brésilienne, et sa correspondante Mary va se révéler être très douée dans le dark web pour pouvoir progresser dans leur quête.

Un moment de lecture bien réjouissant qui vous transmet le virus de l’aventure avec un grand A !

Publié dans Lectures-romans

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L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa

Publié le par Doc Bird

« L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa » de Romain Puértolas, éditions Le Dilettante 

Prenez un indien sortant de son avion et arrivant sur le sol français pour acheter un meuble Ikéa, un chauffeur de taxi gitan qui déteste être trompé par son client, une montgolfière, des migrants, une femme à la recherche de l’amour, une actrice française en voyage pour un festival de cinéma, mélangez fortement et vous obtiendrez un récit feel good et déjanté qui va vous emmener à travers le monde, de la France à la Lybie.

Tout paraît incroyable, mais le récit se tient, d’aventures en quiproquos, avec un personnage principal, Ajatashatru, qui va vivre de rocambolesques aventures qui vont le faire mûrir, car il va avoir différentes révélations, et comprendre qu’il doit changer de vie et faire le bien autour de lui.

Le style de l’auteur est bourré d’humour, avec les différentes façons de prononcer le nom d’Aja et d’autres personnages, ou des réflexions décalées. L’ensemble est très plaisant à lire pour passer un bon moment et se mettre à croire aux heureux hasards et aux coups de chance. Entre récit initiatique et roman feel good, je vous conseille ce titre si vous avez envie d’une lecture détente (mais pas que).

Un extrait : 

Comme quoi, la vie tenait à peu de chose et les endroits les plus banals étaient parfois le début d’excitantes aventures.

Publié dans Lecture-adultes

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T’en souviens-tu, mon Anaïs ?

Publié le par Doc Bird

« T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles » de Michel Bussy, éditions Pocket

Michel Bussi est un auteur que j’apprécie beaucoup, car il me plonge dans des récits dont les mailles se resserrent, et pourtant, à la fin, je suis toujours aussi surprise par la chute. Ici, voici quatre nouvelles qui se passent au bord de la mer, et dont la fin est toujours surprenante et inédite.

Dans « T’en souviens-tu, mon Anaïs ? », une jeune femme et sa fille arrivent dans un petit village normand pour changer de vie. Mais la mère se sent surveillée chez elle, sa vie commence à tourner au cauchemar, et elle se demande quel lien cela pourrait-il avoir avec la venue de la célèbre actrice Anaïs Aubert deux siècles auparavant.

« L’armoire normande » raconte le séjour d’un couple dans une vieille bâtisse normande, en compagnie de leur hôte, qu’ils commencent à soupçonner d’avoir tué sa femme avant leur arrivée.

Dans la troisième nouvelle, un écrivain de nouvelles policières se rend dans un vide-grenier avec sa femme, et enquête sur une mystérieuse vendeuse qui vend des objets qu’il pense appartenir à ses enfants quand ils étaient petits.

Avec « Une fugue au paradis », rendez-vous à la Réunion avec la découverte du corps poignardé d’un jeune homme dans la mer.

Ces quatre nouvelles ont pour point commun de se passer sur les côtes, et de mener son lecteur dans une histoire où les doutes arrivent vite, et où de nombreux indices sont semés comme des petits cailloux pour essayer de retrouver son chemin dans l’intrigue.

Mais l’auteur nous emmène où il veut, et la fin est toujours surprenante.

J’ai bien aimé ces nouvelles, moins que les romans, car elle se sont révélées un peu trop courtes, mais c’est un recueil à conseiller si on veut entrer dans l’univers de l’auteur, et se laisser promener tout au long du récit par lui.

Publié dans Lecture-adultes

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Ma mère, la honte

Publié le par Doc Bird

« Ma mère, la honte » d’Hubert Ben Kemoun, éditions Flammarion jeunesse

Résumé : Mélanie voit sa mère rentrer de son travail de femme de ménage dans un musée complètement défaite, en pleurs, incapable d’expliquer ce qui est arrivé pour qu’elle soit dans cet état. Elle découvre que sa mère a jeté par erreur une installation artistique à la poubelle. Leur vie bascule alors dans l’enfer…

Mon avis : Comme à chaque fois que je lis un roman d’Hubert Ben Kemoun, j’en ressors en ayant l’impression d’avoir reçu un uppercut en pleine poitrine, et ce titre ne fait pas exception.

Mélanie menait une vie tranquille, avec les études au collège, un amoureux… Et tout vole en éclats le jour où sa mère rentre du travail dans un état impossible, car elle a jeté aux ordures une œuvre d’art contemporaine.

A partir de ce moment-là, tout le monde se déchaîne : l’artiste en colère qui s’insurge contre le directeur du musée, le directeur qui décide de licencier la mère de Mélanie, et qui pourrait la poursuivre pour dommages et intérêts, les journalistes devant la porte, les coups de fil anonymes haineux à la maison, les amis qui se mettent à vous détester, les petits amis à vous quitter, les partis politiques qui cherchent à récupérer l’affaire. Mélanie et sa mère se retrouvent prises dans une spirale infernale dont elles ressortent blessées mortellement et anéanties. La mère de Mélanie va même aller très loin dans la dépression.

Hubert Ben Kemoun sait trouver les mots pour parler de cette descente aux enfers implacable, où chaque étape qu’on pense la dernière et la plus horrible, se retrouve être juste une marche vers cette descente sans fin aux enfers.

Les sentiments de Mélanie et de sa mère sont transcrits avec des mots forts : l’incrédulité, la honte, la peur, l’angoisse, mais aussi la haine de la bêtise des autres, et l’envie de se rebeller face à cet emballement et cette condamnation unanimes.

L’auteur réussit en même temps à faire réfléchir sur le thème de la viralité des réseaux sociaux, de la haine cachée sous l’anonymat, des migrants, des partis politiques qui essayent de récupérer des situations à leur profit, ainsi qu’une réflexion sur l’art et sa transmission.

Heureusement, la fin est porteuse d’espoir, mais cette situation a permis à Mélanie d’ouvrir les yeux sur la société et ses vrais amis, la rendant plus lucide.

Cette œuvre de fiction s’est inspiré d’un fait divers qui a eu lieu en Italie. A partir de là, Hubert Ben Kemoun a inventé ce récit.

 

Publié dans Lectures-romans

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Sauveur & Fils, saison 2

Publié le par Doc Bird

« Sauveur & Fils, saison 2 » de Marie-Aude Murail, éditions L’Ecole des loisirs

Résumé : Sauveur continue ses consultations de psy, et essaye de mettre en en place sa vie commune avec Louise et ses deux enfants. Mais rien n’est simple, dans la vie professionnelle comme dans la vie privée.

Mon avis : J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir tous les héros de la saison 1, à commencer par Sauveur, qui retrouve avec joie ses patients, mais doute souvent de ce qu’il peut apporter comme aide face à certaines situations.

Côté cœur, il essaye de créer un couple avec Louise et ses enfants, mais cela va vite se révéler plus compliqué que prévue, avec une ado morose et soutenant son père, et un ex-mari jaloux.

On retrouve également Lazare et Paul, fans des hamsters, avec une famille qui va s’agrandir plus vite que prévu, ainsi que les patients du cabinet. Ella qui est victime de harcèlement et souhaite être un garçon. Blandine qui mange plein de bonbons et de sucres, hyperactive, qui porte sur ses épaules la tentative de suicide de sa sœur. Gabin, dont la mère est internée, et qui commence à vivre chez Sauveur. Alex et Charlie qui vivent en couple, et dont l’une veut un enfant.

Et on rencontre aussi des nouveaux. Samuel, qui vit avec une mère intrusive, et manque totalement d’hygiène. Mme Germain, persuadée d’avoir été maraboutée, et qui souffre de TOC. Ou cette mystérieuse femme qui veut garder l’anonymat.

Cette série est vraiment très réjouissante, entre vie quotidienne pas toujours facile, famille reconstituée, crise d’adolescence, problèmes psys… Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer, se délectant des différentes situations. Vivement la lecture de la suite !

Quelques extraits :

La vie ne se déroulant jamais comme prévu, tout l’art de l’homme est de s’adapter.

Vous ne voyez pas qu’on passe les deux tiers de notre existence à se faire du souci pour des choses qui n’arriveront jamais ?

Publié dans Lectures-romans

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P’tit cousu, 1. La parade des monstres

Publié le par Doc Bird

« P’tit cousu, 1. La parade des monstres » de Guy Bass, illustrations de Pete Williamson, éditions Bayard jeunesse

Résumé : Dans le château de Grottegroin vit le professeur Erasmus, un inventeur fou, qui créé des monstres. P’tit Cousu est sa première création, qu’il a oublié, mais ce dernier reste fidèle à son maître, et fait tout pour l’aider, dans l’ombre.

Mon avis : Un roman à la couverture et à la tranche de couleur noire qui attire le regard, avec au centre P’tit Cousu, jeune monstre cousu de bric et de broc, avec son regard étonné qui donne envie de s’attacher à lui et de le suivre dans ses aventures.

P’tit Cousu est le premier monstre fabriqué par le professeur Erasmus, qui l’a bien vite oublié, alors que P’tit Cousu est toujours aussi attaché à son maître. Tapi dans l’ombre, il rattrape les bourdes de son maître, qui donne vie à des montres plus horribles les uns que les autres, et dont P’tit Cousu adoucit le caractère grâce à des potions, afin que le château puisse vivre en paix. Mais cette paix relative va disparaître le jour où un directeur de cirque de monstres frappe à la porte et fait tout pour que P’tit Cousu lui ouvre, car il veut que le professeur Erasmus puisse les créer des monstres qui l’enrichissent. Et pour cela, il est prêt à tout….

Un roman dont on pense qu’il va faire peur, mais qui en fait émeut beaucoup, avec P’tit Cousu, bien malheureux de l’oubli de son maître et fidèle malgré tout, qui va découvrir l’amitié, et avoir envie de liberté, mais sans savoir que les hommes sont souvent cruels.

Un tome 1 d’une série bien sympathique.

Publié dans Lectures-romans

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