CIEL 4.0. L’automne du renouveau
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« CIEL 4.0. L’automne du renouveau » de Johan Heliot, éditions Le Livre de poche jeunesse
Résumé : Les hommes semblent en mauvaise posture par rapport au plan du CIEL. Cependant, les noyaux de résistance augmentent, et commencent à empêcher l’intelligence artificielle, qu’ils surnomment Big Bug, à accéder à certaines parties du réseau de CIEL. Parviendront-ils à la vaincre et à empêcher la mort de l’humanité ?
Mon avis : Ce dernier tome de la série est sous tension, les hommes ayant retrouvé l’espoir de réussir à vaincre Big Bug. Les poches de résistance se font de plus en plus importantes, et Big Bug semble commencer à perdre pied, car elle n’accède plus totalement au réseau du CIEL. Mais elle suit toujours un plan, dans lequel la famille Keller a toujours un rôle à jouer.
Le vieux Tomi a réussi à s’échapper avec les enfants et Mathis, et part en direction de son chalet dans les Vosges. Il voudrait bien revoir les siens, mais la maladie prend de plus en plus le pas sur lui… Peter comprend qu’il a un rôle clé à jouer par rapport à Big Bug, mais il n’en saisit pas tout. Il sait que Big Bug détient sa fille prisonnière comme otage, et va essayer de négocier. Jenny va découvrir que son bébé est toujours vivant, et va alors retrouver la force de vivre et de se battre pour lui. Sarah a permis de sauver son enfant, et elle va essayer de faire évader Jenny. Thomas, à Paris, est passé du côté de la Résistance, et voudrait éviter un bain de sang.
Tous les membres de la famille vont vivre dans leur chair et dans leur âme la bataille finale contre Big Bug, qui semble acculée, mais n’a pas dit son dernier mot. Tous vont vivre des événements douloureux et imprévisibles, au milieu d’une société en dérive, où les robots semblent perdre petit à petit, mais où les hommes pourraient se venger cruellement de ceux qui ont pris le parti des machines.
Ce n’est pas sans rappeler ce qui est arrivé à la fin de la Seconde Guerre mondiale en France, avec son lot de haine et de vengeance.
La fin est à la hauteur de ce qu’on pouvait espérer, et bien différente de ce qu’on aurait pu imaginer. Et certains devront se sacrifier pour que l’humanité puisse continuer à vivre. Ce qui est intéressant, c’est que la révolte des hommes a un goût amer, car il a fallu le mouvement des machines pour qu’ils prennent enfin conscience de leur rôle dans la destruction des ressources naturelles de la planète. Car s’ils arrivent à gagner contre Big Bug, il faudra malgré tout qu’ils réfléchissent à une autre manière de vivre, plus respectueuse de la planète, sinon ils périront à plus ou moins long terme.
Une série addictive qui donne à réfléchir sur nos modes de vie et de consommation. A lire !
Un extrait :
Jamais aucune machine, fût-elle aussi sophistiquée que Big Bug, ne pourrait jamais rivaliser avec cette faculté typiquement humaine : rire confronté au pire, et s’en moquer pour mieux le conjurer.