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lectures-romans

 Miss Peregrine et les enfants particuliers, 2. Hollow City 

Publié le par Doc Bird

« Miss Peregrine et les enfants particuliers, 2. Hollow City » de Ransom Riggs, éditions Le livre de poche, collection Le livre de poche jeunesse

Résumé : Jacob et les enfants particuliers ont fui l’île, emmenant avec eux Miss Peregrine changée en oiseau. Leur objectif : rejoindre Londres pour trouver une Ombrune qui serait capable de rendre à Miss Peregrine sa forme originelle. Y parviendront-ils alors que les Estres sont toujours à leur poursuite ?

Mon avis : J’ai repris la suite des aventures des enfants particuliers auxquels je m’étais attachée dans le premier tome, et je les ai retrouvés en mauvaise posture, poursuivis sur la mer par les Estres.

Comme pour le tome 1, j’ai trouvé le début un peu lent à se mettre en place, mais ensuite l’action revient et a davantage capté mon attention. Les enfants essayent de rejoindre Londres, en quête d’une Ombrune survivante qui pourrait aider Miss Peregrine à retrouver son apparence humaine. Mais leur chemin va être long et difficile : ils sont pourchassés par les Estres qui les talonnent, vont croiser différents personnages dans des boucles temporelles et en 1940, vont devoir faire face à l’horreur, et vont avoir besoin de beaucoup de courage et de détermination pour réussir à s’en sortir.

La fin est étonnante, car quand on pense enfin que les enfants pourraient atteindre leur but, l’auteur se fait un malin plaisir de nous offrir un rebondissement pour le moins inattendu, qui donne envie de lire immédiatement le tome 3.

Une série intéressante, avec des photos tirées de collections particulières, qui agrémentent toujours le récit et donnent du poids à l'histoire.

Publié dans Lectures-romans

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Hunger Games. La ballade du serpent et de l’oiseau moqueur

Publié le par Doc Bird

 « Hunger Games. La ballade du serpent et de l’oiseau moqueur » de Suzanne Collins, éditions Pocket Jeunesse

Résumé : Coriolanus Snow, 18 ans, va devenir l’un des premiers mentors des Hunger Games à l’occasion de leur dixième édition. Il sent que son avenir dépend de ces jeux, qui pourraient lui permettre de d’avoir un meilleur avenir, et de sauver sa famille d’une déchéance financière terrible. Pour cela, il va falloir qu’il fasse preuve de courage, de ruse, et d’innovation, car lui est attribué une fille du District 12, l’un des plus pauvres…

Mon avis : Ce prequel de la célèbre série a reçu beaucoup de publicité à sa sortie, et j’avais vu que les avis étaient partagés.

J’ai de mon côté été emportée par cette histoire, mais moins que par le reste de la trilogie, surtout parce que Snow, qui avait encore au début de l’histoire un petit côté sympathique, en raison de sa vie pauvre, et de son envie de pouvoir aider sa cousine et sa grand-mère à vivre une vie meilleure, s’est assez rapidement révélé fourbe, hypocrite avec lui-même et les autres, avec une personnalité qui se révèlera encore plus cruelle vers la fin du récit.

Pourtant, au début, je le trouvais encore plein de fraîcheur, tombant sous le charme de la fille du District 12, Lucy Gray, pour qui il va ressentir à la fois de la pitié et une admiration qui va se transformer en amour, et qu’il veut aider de toutes ses forces à être la survivante des jeux.

Ce prequel permet aussi de montrer à quoi ressemblaient les premiers jeux, et comment Snow a participé à leur évolution encore plus cruelle et cynique. Au final, Snow, que j’aurai pu prendre pour un oiseau un peu perdu, s’est révélé être un serpent cynique et manipulateur, montrant son évolution prévisible plus tard.

Un extrait : 

 Si les gens supposés vous protéger jouaient de manière si désinvolte avec votre vie, comment vous en sortir ? Pas grâce à eux, c’était une certitude. Et si on ne pouvait pas se fier à eux, en qui avoir confiance ? 

Publié dans Lectures-romans

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L’étrange voyage de Clover Elkin

Publié le par Doc Bird

« L’étrange voyage de Clover Elkin », de Eli Brown, éditions Bayard

Résumé : Clover vit avec son père médecin à la campagne. Mais un jour, sa vie bascule, quand elle voit son père se faire tuer sous ses yeux, et que celui-ci a juste le temps de lui confier sa sacoche et un secret sur une « curiosité » essentielle à protéger. Désormais, Clover est en fuite, et espère trouver des réponses à ses questions dans la ville de New Manchester.

Mon avis : J’ai reçu ce roman dans le cadre d’un Masse critique spécial, et je remercie Babelio et les éditions Bayard pour cette lecture.

La couverture fait penser aux livres anciens, avec un enchevêtrement de nature, d’animaux et d’objets, et au centre, Clover. Au fur et à mesure du récit, chaque partie de l’illustration prendra d’ailleurs tout son sens.

Nous voilà partis pour une aventure nous ramenant à l’époque de la constitution des Etats-Unis, avec des déformations historiques servant le récit, avec la guerre entre les Français de Bonaparte et les soldats du général Auburn pour la Louisiane, et les peuples autochtones essayant de s’en sortir.

Clover est une jeune fille qui a vécu une vie protégée, suivant les pas de son père médecin, et apprenant à soigner à ses côtés. Mais sa vie est bouleversée le jour où elle voit son père se faire assassiner et qu’elle est poursuivie par ses tueurs. Juste avant de mourir, son père lui a transmis sa sacoche et lui a dit qu’il avait une « curiosité » très précieuse à protéger. Clover ne connaît pas grand-chose de la magie des objets appelés « curiosités », et se demande quel objet de la sacoche possède un pouvoir.

Elle fuit sur les routes en direction de la ville de New Manchester, où son père lui a affirmé qu’elle pourrait être protégée, en cherchant le « canari parmi les colombes », et Clover espère bien trouver des réponses à ses questions et notamment sur sa mère dont son père ne lui parlait jamais.

Elle va alors se retrouver au cœur d’enjeux politiques et de pouvoir qu’elle ne soupçonnait pas jusque-là, croiser des objets magiques, un coq militaire qui parle, une poupée qui se bat, ou encore un dangereux serpent.

La force de ce roman est son originalité, avec un mélange bien dosé entre parcours initiatique, quête des origines, légendes cajuns de Louisiane, vaudou, magie, et surnaturel, dans une atmosphère faisant penser à certains moments à « Miss Peregrine et les enfants particuliers ».

Un récit original, avec une héroïne qui va se révéler, faire preuve de beaucoup de courage et d’audace, et qui va devoir faire des choix.

Le titre sort aujourd'hui en librairie. 

Quelques extraits :

Si je ne sais pas d’où je viens, comment pourrais-je savoir où je suis censée aller, ce que je suis censée être ?

Elle était façonnée par les flammes, mais aussi par les ombres et les secrets, par l’espoir et l’amour.

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La révolte ou la paix 

Publié le par Doc Bird

« La révolte ou la paix » de Malorie Blackman, éditions Rageot, collection Flash fiction

Résumé : Mikela vit sur un vaisseau spatial où la paix et la diplomatie sont les valeurs les plus importantes. La rencontre avec un vaisseau menaçant pourrait mettre en péril tous les habitants…

Mon avis : J’ai acheté ce roman de la collection Flash fiction pour les petits lecteurs ou les élèves en difficulté avec la lecture, écrit par Malorie Blackman, une autrice que j’apprécie.

Mais j’avoue que j’ai un petit peu déçue car, même si le principe est que l’histoire soit courte, j’ai trouvé que cette fois-ci, le récit me laissait sur ma faim, et que certains événements allaient trop vite pour que l’ensemble soit crédible. Par exemple, Mikela, qui se révolte contre l’atmosphère trop gentille de son vaisseau, et rêve d’aventures, va rapidement décider de prendre une navette spatiale pour se battre contre une personne du vaisseau menaçant, alors que tout le reste de l’équipage préfère se sacrifier plutôt que de lutter.

Malgré tout, je pense que ce roman plaira aux petits lecteurs, qui justement ont du mal, quand l’action tarde à progresser, et qui s’ennuient rapidement.  

Et j’ai bien aimé aussi que l’histoire montre qu’il est positif d’être pacifique, mais que parfois il faut oser se battre pour ses idées.

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La fille des manifs

Publié le par Doc Bird

« La fille des manifs » d’Isabelle Collombat, éditions Syros

Résumé : Barbara est une jeune lycéenne qui prépare son bac pro cuisine et s’engage pour le climat en manifestant. Elle devient même sans le vouloir la figure de proue et la représentante des jeunes, mais cela ne va pas plaire à tout le monde.

Résumé : Voici un roman dont j’avais entendu parler, et que j’ai trouvé dans les rayons de la médiathèque.

J’ai eu un peu de mal au début à me mettre dans le récit, avec l’écriture épistolaire de Barbara, qui décide d’écrire à sa grand-mère, morte il y a quelques temps, et dont on comprend que des secrets entourent sa vie. Mais la suite du roman m’a beaucoup plus plu.

Barbara est une lycéenne qui n’en peut plus de l’inaction des gens autour du climat, et qui manifeste régulièrement chaque vendredi pour le climat. De nombreux lycéens sont avec elle, et à force d’être en avant, elle est devenue aux yeux des médias leur représentante.

Mais tout va rapidement déraper quand Barbara reçoit un coup de fil du conseiller de la Présidente, qu'elle refuse son invitation à la rencontrer, et dit aux médias que la Présidente est une menteuse et qu’elle n’agit pas.

Sa vie va alors basculer, Barbara devenant un bouc émissaire dans les médias, recevant des menaces, des photos dégradantes d’elle sont diffusées sur les réseaux sociaux, un grand chef cuisinier refuse finalement de la prendre en stage alors qu’il avait auparavant accepté, et le cercle vicieux de la violence prend une immense ampleur.

Pour sauver son esprit de ces attaques ignobles, Barbara peut compter sur ses parents et son petit frère, et utilise l’écriture comme catharsis pour exprimer ce qu’elle ressent.

Le parallèle entre la violence qu’elle subit et celle subie par sa grand-mère à cause de son mari violent prend alors le devant de la scène.

J’ai trouvé finalement ce roman très fort, mettant en avant à la fois l’engagement des jeunes pour vivre dans un monde meilleur et respectueux de la planète, et les violences subies par les femmes. J’ai aussi apprécié que l’auteur montre que ce n’est pas parce qu’on est en lycée pro qu’on ne peut pas réfléchir par soi-même et agir. 

A lire !

Un extrait : 

il vaut mieux s’accrocher à ses rêves et essayer de les mettre en œuvre plutôt que d’essayer coûte que coûte de rentrer dans un moule et se soumettre à ce que les autres attendent de vous.

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 Engrenages et sortilèges 

Publié le par Doc Bird

« Engrenages et sortilèges » d’Adrien Tomas, éditions Rageot

Résumé : Grise est élève mécanicienne, et Cyrus élève magicien à l’Académie des sciences occultes et mécaniques de Celumbre. Tous deux ne s’apprécient guère, mais vont devoir collaborer ensemble, car ils vont être victimes d’une tentative d’enlèvement. Ils ne peuvent en effet que compter que sur eux-même…

Mon avis : C’est la couverture de ce roman qui m’a tout d’abord attirée, avec son mélange de rouages, d’engrenages, et de représentations animales, me faisant imaginer un univers à la fantastique et steampunk. Et cela a été le cas !

Premier point positif : ce roman passionnant est en seul tome, ce qui devient rare pour ce genre de roman. Deuxième point positif : l’auteur nous emmène dans un monde très intéressant, où coexistent magiciens, mécaniciens, et automates.

Les deux héros de l’histoire appartiennent à ces deux premières catégories, et ne s’apprécient pas vraiment. Cyrus, apprenti magicien, est parfois imbu de sa personne et cassant avec les autres, et Grise, apprentie mécanicienne, ne vit que pour les rouages et les engrenages des différentes machines. Tous eux étudient à l’Académie de la ville de Celumbre, plongés dans leurs études, mais le monde extérieur va vite les rattraper, car ils vont être victimes d’une tentative d’enlèvement, et vont dès lors devoir apprendre à survivre par eux-mêmes !

Ils vont trouver refuge dans le quartier des Rets, où vivent les voleurs sous l’égide de la légendaire Arachnide, et vont vite comprendre que leurs parents sont au cœur de machinations, et que leur enlèvement servirait à faire pression sur eux. Ils vont alors découvrir un monde nouveau, obscur, qu’ils ne connaissaient pas, vont devoir acquérir rapidement de nouvelles connaissances pour survivre, et surtout tenter de sauver leurs parents.

L’ensemble du roman est passionnant avec un univers steampunk et fantastique à la fois, mêlant avec brio des magiciens reliés à un animal pour puiser suffisamment d’énergie pour réaliser des sorts, des mécaniciens qui créent et réparent des automates, de la magie noire… La fin était assez vite prévisible, mais je pense que les lecteurs auront de bonnes surprises lors de leur lecture. Un bon roman à proposer !

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Hop hop hop l’amour ! 

Publié le par Doc Bird

« Hop hop hop l’amour ! » de Julie Lerat-Gersant, éditions Scrineo

Résumé : Ann est une adolescente de 15 ans sans problème, et qui mène une vie tranquille avec ses amis et sa famille. Mais un jour, elle découvre que sa mère trompe son père avec son metteur en scène ! Tout ce qu’elle pensait croire et savoir sur sa famille vole alors en éclats. Et en plus, elle découvre que la troupe de théâtre de sa mère va intervenir au lycée. Rien ne va plus !

Mon avis : Merci à Babelio et aux éditions Scrineo de m’avoir proposé la lecture de ce roman, dans un Masse critique spécial.

Ann est une adolescente de 15 ans, qui trouve qu’elle a de la chance d’avoir la famille qu’elle a, avec une mère, actrice, à l’écoute de ses filles, et avec qui elle est très complice, un père, sage-femme, et une petite sœur avec qui elle s’entend très bien.

Mais cet univers bien réglé dans lequel elle se sent bien va voler un jour en éclats, quand Ann va découvrir un sms compromettant qui montre que sa mère trompe leur père avec le metteur en scène de la troupe dans laquelle elle joue. A partir de ce moment-là, Ann ne va plus regarder ses parents de la même manière, elle va observer et scruter les différentes attitudes de sa mère, et trouver celle-ci bien trop souriante et hypocrite. Elle va aussi se demander si les disputes de ses parents ne sont pas plus fréquentes, et si un divorce ne pourrait pas arriver… Et cerise sur le gâteau des problèmes, sa mère lui annonce que sa troupe de théâtre va intervenir dans son lycée sur le thème des premières fois, ce qui est très gênant !

C’est en trop pour Ann qui va commencer à se rebeller contre sa mère, car elle ne veut pas qu’on sache que sa mère fait partie de la troupe, et surtout elle ne veut pas voir sa mère et son amant dans son lycée, et que cela soit aussi dévoilé !

Et côté amour et amitié, sa vie n’est pas de tout repos non plus, entre ses sentiments pour un garçon qu’elle n’ose pas dévoiler, et sa meilleure amie qui parfois lui fait des coups bas.

Voici un roman miroir qui parle de l’adolescence qui souvent a un air de révolte contre la famille qu’on idéalisait avant et qui rencontre des soucis, avec les relations mère-filles qui peuvent changer, même si la complicité peut toujours être présente, les remous d’amitié et d’amour, l’envie de tester de nouvelles choses ou de fuir une réalité trop lourde.

Ann est une jeune fille sans problèmes qui un jour va se confronter à la vie qui n’est pas aussi parfaite qu’on le souhaiterait. Par moments, elle est attachante, et à d’autres, très horripilante quand elle s’enferme et refuse toute communication.

Un titre qui devrait plaire aux jeunes filles qui pourraient s'y reconnaître.

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 La Faucheuse, Livre III. Le Glas

Publié le par Doc Bird

« La Faucheuse, Livre III. Le Glas » de Neal Shusterman, éditions Robert Laffont, collection R

Résumé : L’île d’Endura a coulé, avec tous ses hauts dignitaires, et Maître Goddard a maintenant toute latitude pour prendre le pouvoir. Tout semble perdu, le seul espoir restant étant celui qu’on surnomme Le Glas, le seul et unique humain à qui le Thunderhead accepte de parler, après avoir déclaré tout le monde malpropre…

Mon avis : Quelle joie quand j’ai enfin pu tenir entre mes mains ce tome 3 qui termine la série avec panache !

Après la destruction d’Endura, le Thunderhead a coupé tout contact avec les hommes, qui’il a déclaré malpropres pour avoir laissé faire cette catastrophe. Seul Greyston est encore en contact avec lui. Il devient alors une sorte de messie pour les Tonistes, qui en font une figure emblématique, Le Glas, pour qui les foules se déplacent pour pouvoir entendre le Thunderhead.

Maître Goddard devient tout-puissant, et continue sa progression folle vers la domination du monde entier.

Rowan et Citra vont être retrouvés par un Faucheur sud-américain, et vont vite être au cœur d’enjeux de pouvoirs.

Et le Thunderhead mène discrètement un immense projet, dont on ne comprendra les tenants et les aboutissements que dans les dernières pages.

Maître Faraday et Munira, quant à eux, ont trouvé l’endroit secret des pères fondateurs, mais ne progressent pas dans leur enquête sur le secret qui y est caché.

Ce tome 3 m’a tenu en haleine tout du long des chapitres, l’auteur distillant des indices à travers des « itérations » et des analyses postérieures du « testament du Glas », dont on ne comprend les liens avec le récit qu’à la fin, quand tous les éléments s’emboîtent impeccablement.

Le récit montre les ravages de l’envie de pouvoir sur les hommes, qu’ils soient Faucheurs, Tonistes ou simples humains. Les rebondissements tiennent en haleine, les mystères sont nombreux, et le roman poursuit les réflexions sur l’humanité, la vie, le pouvoir, les défauts comme les aspects positifs des hommes.

On y reconnaît à certains moments notre monde, même si le roman est une science-fiction, et cela permet ainsi de réfléchir à qui nous sommes, les conséquences de nos actes, comment vivre ensemble, et ce qui fait la saveur de la vie.

Une trilogie réussie à lire ! D'ailleurs "La Faucheuse" a obtenu le Grand Prix de l'Imaginaire, catégorie Meilleur roman jeunesse étranger, en 2020.

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La Passe-Miroir, Livre 4. La Tempête des échos

Publié le par Doc Bird

« La Passe-Miroir, Livre 4. La Tempête des échos » de Christelle Dabos, éditions Gallimard jeunesse

Résumé : Sur Babel comme sur les autres arches, les effondrements se multiplient. Ophélie et Thorn décident alors d’infiltrer chacun de leur côté l’observatoire des Déviations afin de pouvoir empêcher l’Autre de détruire définitivement leur monde.

Mon avis : Je crois qu’il y a eu trop de temps entre le moment où j’ai lu les premiers tomes de la Passe-Miroir, et celui où j’ai lu ce dernier tome qui termine la série. Le résumé du livre 3 et le rappel des aventures des principaux personnages ne m’ont pas permis de profiter totalement de la lecture, car j’ai été perdue à de nombreuses reprises, me disant que certains passages m’échappaient car je ne me souvenais plus assez de certains détails.

Et en plus, Christelle Dabos nous permet de comprendre enfin le mystère de l’Autre, mais avec beaucoup de circonvolutions, qui ont perdu bien souvent Ophélie, mais moi aussi.

Du coup, malgré la virtuosité de l’écriture et du scénario de la fin, où toutes les pièces s’imbriquent les unes dans les autres, j’ai été assez souvent perdue, et ai dû arrêter ma lecture régulièrement, car cela devenait compliqué à suivre.

La dernière partie du récit est cependant palpitante, car personne ne sera épargné, et toutes les hypothèses échafaudées pendant la lecture se trouvent bien loin d’une réalité magistralement pensée. Et j’ai quitté Ophélie et Thorn avec tristesse, même si la fin ouverte laisse au lecteur toutes les possibilités d’imaginer sa propre suite.

Je pense qu’il faudrait que je relise les tomes les uns après les autres pour pouvoir mieux en profiter, et avoir peut-être une vue d’ensemble.

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Lou après Tout. Livre 3 : La bataille de la Douceur

Publié le par Doc Bird

« Lou après Tout. Livre 3 : La bataille de la Douceur » de Jérôme Leroy, éditions Syros

Résumé : Lou quitte Wim avec Amir, Cesaria et Maria, après sa mauvaise expérience. Ils prennent la route en direction de la Douceur, qui serait le dernier bastion de paix dans le pays. Mais la route est longue, le temps imprévisible, et ils sont pris en chasse par la communauté de Wim…

Mon avis : J’ai lu ce tome 3 un bon moment après la lecture des premiers, et j’ai été un peu désarçonnée au début, car c’est une Lou âgée qui reprend le récit, et qui permet en même temps de rassurer son lecteur, car on sait qu’elle est vivante, et que la Douceur existe toujours. Mais j’ai trouvé que cela enlevait du suspens au récit, qui se montre du coup moins angoissant, car on sait que cela se terminera bien.

L’auteur a fait le choix dans ce tome 3 de donner la parole à une Lou qui a vécu longtemps, et qui laisse son témoignage écrit de toutes ces années difficiles avant la vie en paix à la Douceur.

La vie est bien plus agréable à la Douceur que dans le reste du pays, dans ces années après l’effondrement, mais le danger est toujours là, surtout avec les Cybs, jusqu’au jour où trois personnes de la Douceur trouvent un jour la Mélodie, qui va enchanter les Cybs et permettre à la Douceur de vivre plus en sécurité. Les trois jeunes gens à l’origine de la Mélodie ont été portés par un instinct, une magie qui les a fait se rencontrer et trouver ensemble la Mélodie du miracle.

Mais il y a le danger des Bougeurs qui se rapprochent comme une immense vague et qui pourraient détruire la Douceur.

Et Lou est partie sur les routes avec ce danger juste derrière elle, et le chemin sera long, difficile, et douloureux avant qu’elle puisse atteindre ce havre de paix en danger.

Ce tome 3 se lit un peu comme un témoignage et un testament de Lou pour connaître la vérité ces années après le grand efffondrement, sur la noirceur de l’âme humaine, mais aussi ses bons côtés, sa solidarité, sa communion avec la nature, qui permet d’écouter ce que l’esprit et le cœur ont à exprimer en leur for intérieur et qui peut changer la vie.

Une trilogie forte et poignante, qui met en garde contre les dangers d’une société hyper numérique, qui a peur de la différence, se coupe des autres, et se réfugie dans des paradis virtuels ou artificiels qui détruisent la vie.

Par opposition, la vie à la Douceur montre des gens qui acceptent les autres, sans chef, et surtout à l’écoute de la nature, qui envoie des messages à qui sait les écouter. Et l’amour de Lou pour la poésie montre que la littérature peut aussi sauver les hommes et leur rendre espoir.

Un extrait : 

Et il aurait été trop triste de renoncer aux mots comme l’avait fait le Solitaire, parce que renoncer aux mots, c’était aussi renoncer à la beauté.

Publié dans Lectures-romans

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