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lectures-romans

Le fantôme de maître Guillemin

Publié le par Doc Bird

« Le fantôme de maître Guillemin » de Evelyne Brisou-Pellen, illustrations de Thomas Ehretsmann, éditions Gallimard jeunesse, collection Folio junior

Résumé : Martin, 12 ans, entre à l’Université à Nantes, car il est très doué pour les études. Mais rapidement, des meurtres d’étudiants s’enchaînent. Martin sera-t-il le suivant ? Est-ce le fantôme du fondateur de l’école ?

Mon avis : J’ai acheté ce titre pour compléter les romans sur la thématique du Moyen Age au CDI, mais j’avoue que j’ai été déçue par celui-ci, car je l’ai trouvé trop complexe par rapport aux élèves de 5ème qui pourraient le lire (thème au programme de ce niveau).

Car dès le début, le héros, Martin, discute avec un Christ sur la croix, enchaîne sur ses souvenirs d’orphelin, et toutes les données ne sont pas présentes pour que le lecteur néophyte sur cette période s’y retrouve.

Je me suis plutôt ennuyée à la lecture de ce roman policier, ne trouvant pas vraiment l’enquête haletante, et trouvant qu’il y avait certaines longueurs.

J’espère quand même que les lecteurs apprécieront.

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L’enfaon

Publié le par Doc Bird

« L’enfaon » d’Eric Simard, éditions Syros, collection Mini Syros Dyscool

Résumé : L’enfaon est à moitié humain et à moitié animal, suite à une expérience. Il est souvent perdu dans ses pensées, mais Leïla s’intéresse à lui et est amoureuse.

Mon avis : J’ai acheté ce roman dans sa version adaptée aux dys, avec une police adaptée, un texte aéré, et des couleurs permettant de repérer les personnages dans le texte. Les mots difficiles sont aussi expliqués en bas de page.

« L’enfaon » fait partie de la série des Humanimaux.

Ici, on rencontre « L’enfaon », un jeune garçon-cerf qui vit souvent dans sa tête, mais qui se lit d’amitié avec Leïla, qui est amoureuse de lui et qui veut l’aider à l’école. Et elle découvre que l’Enfaon a été l’objet d’une expérience scientifique, afin de le sauver d’une maladie mortelle, et que certaines expériences peuvent échouer. Elle va alors aider l’Enfaon à apporter de la joie aux autres. 

Un petit roman qui raconte une histoire complète, permettant de réfléchir sur la différence et l’acceptation de l’autre, dans une collection qui permet aux lecteurs en difficulté de lire l’histoire jusqu’au bout.

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 Le journal de Gurty, 8. J’appelle pas ça des vacances !

Publié le par Doc Bird

« Le journal de Gurty, 8. J’appelle pas ça des vacances !» de Bertrand Santini, éditions Sarbacane, collection Pépix

Résumé : Gurty part une semaine en vacances avec son maître Gaspard. Mais catastrophe ! La rencontre dans le train de Myrtille, l’ancienne fiancée de Gaspard, va se transformer en piège mortel pour Gurty !

Mon avis : Gurty pensait passer enfin des vacances tranquilles depuis ses dernières aventures. Mais ce ne sera absolument pas le cas, pour notre plus grand plaisir !

Car Gurty va se retrouver face à sa pire véritable ennemie, Myrtille, l’ancienne fiancée de Gaspard qui avait essayé de la tuer, et que Gurty ne pensait jamais revoir.

Et voilà qu’à cause d’une rencontre dans le train, Myrtille arrive à reconquérir le cœur de Gaspard, et alors que Gurty voit le danger arriver, Gaspard ne voit Myrtille qu’avec les yeux de l’amour. Et Myrtille va une fois de plus tenter toutes les ruses possibles pour se débarrasser de Gurty : saucisses empoisonnées, chocolat, maquillage d’une agression par Gurty… Et ce n’est quez le début.

Et le pire de tout, c’est que Fleur est du côté de Myrtille, touchée par ses caresses, la pensant incapable de mal, et se brouillant avec Gurty !

Ce tome fait plus froid dans le dos, quand on voit l’acharnement de Myrtille pour se débarasser de Gurty, mais heureusement, il y a comme d’habitude des moments drôles et des situations savoureuses ! On en redemande !

Un extrait : 

On se sent bien seule sur terre lorsqu’on est lucide et intelligente, tandis que lorsqu’on est débile, c’est facile de se faire plein d’amis qui partagent vos goûts et vos opinions.

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Moi, Polyphème, cyclope

Publié le par Doc Bird

« Moi, Polyphème, cyclope » de Sylvie Baussier, éditions Scrineo, collection La mythologie vue par les monstres

Résumé : Polyphème est présenté dans la mythologie comme un monstre méchant, qui a eu l’œil percé par la ruse d’Ulysse. Voici sa propre version de l’histoire.

Mon avis : J’avais déjà lu le titre sur Ligia, sirène, et j’avais beaucoup apprécié ce premier titre, alors j’ai décidé d’en acheter un autre.

Je trouve original le concept de donner la parole à celui ou celle qu’on considère comme un monstre, permettant de comprendre qu’être un monstre dépend du point de vue où on se place, et que souvent ce sont les vainqueurs qui racontent l’histoire en se donnant le beau rôle.

Ici, Polyphème, fils du dieu Poséidon, est un cyclope qui attire tout de suite la sympathie. Il mène une vie tranquille sur son île, faisant paître ses moutons, et s’interrogeant sur sa mauvaise vue, mais craignant un oracle qui a annoncé qu’un humain, Ulysse, le ferait beaucoup souffrir. Il ne s’inquiète pas quand il voit des hommes débarquer, mais commence à trouver que ces derniers prennent trop leurs aises, se servant dans sa caverne, sans respect pour lui, voire se moquant.

Et Ulysse va lui crever son unique œil, et se jouer cruellement de lui en se faisant appeler Personne. On comprend alors sa souffrance et sa rage, et qu’Ulysse aux mille ruses peut se montrer cruel.

A la fin, une partie documentaire permet de présenter les sources qui parlent de Polyphème.

Encore un titre intéressant à proposer aux élèves !

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Graine de sorcière 

Publié le par Doc Bird

« Graine de sorcière » de Margaret Atwood, éditions Robert Laffont

Résumé : Felix se retrouve licencié du jour au lendemain, et perd son poste de directeur du festival de théâtre de Makeshiweg, alors qu’il mettait en scène « La tempête » de Shaskespeare. Il sait que cette situation est due à celui qui’il considérait comme son second Tony. Alors Felix décide de disparaître aux yeux du monde, jusqu’au jour où il va pouvoir se venger…

Mon avis : Au départ, je cherchais le roman très connu, « La servante écarlate », dont j’avais beaucoup entendu parler, mais il n’était pas en rayon, mais par-contre il y avait ce titre, que j’ai décidé de lire.

Il raconte comment un homme peut du jour au lendemain se retrouver sans emploi, à cause des manigances d’un autre, alors qu’il n’avait rien vu venir et qu’il ne vivait que pour son art : le théâtre. Cela lui a valu de perdre de vue sa petite fille adorée, Miranda, qui est morte à l’âge de 3 ans, injoignable à cause de sa passion pour le théâtre.

Du coup, ce revirement va être le début d’une nouvelle vie, en solitaire, loin de tout, et lui permettant de faire vivre et grandir sa fille dans sa tête.

Un jour, il répond à une offre pour donner des cours de théâtre dans une prison, et il va monter de superbes spectacles vidéos de théâtre avec les condamnés, toujours des pièces de Shakespeare. Et il a une méthode qui fonctionne avec les détenus : travailler sur le texte en leur faisant chercher les gros mots, les seuls qu’ils pourront prononcer, entrer dans la psychologie des personnages, leur faire inventer des fins, choisir des éléments de mise en scène, bref, leur faire vivre la pièce de théâtre de l’intérieur, se l’approprier. Et à la fin, récompense pour tous, avec des cigarettes cachées dans des paquets de chips.

Et un jour, il apprend que ceux à cause de qui il a perdu son travail vont visiter la prison le jour où il fera son spectacle, et il décide alors que ce sera une belle occasion de se venger, et d’ailleurs, il décide de faire jouer « La tempête », la pièce qu’il n’avait pas pu mettre en scène avant son départ. Et pour cela, il peut compter sur les détenus, qui vont tous jouer le jeu…

J’ai bien aimé cette façon de revisiter une pièce de théâtre de Shakespeare, que je ne connaissais pas du tout, et la façon dont Felix aborde le théâtre avec les détenus. Ses méthodes m’ont fait penser à des ateliers théâtre que j’ai menés avec un comédien quand j’étais en ZEP, avec l’énergie bouillonnante des futurs acteurs, les disputes, le travail d’interprétation à partir du vécu.

Et ce retour au théâtre de Felix, après des années de solitude, va permettre à celui-ci de faire la paix avec lui-même, et de laisser sa fille vivre loin de lui, sans retenir prisonnier son fantôme.

Un roman intéressant et original !

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L’amie du sous-sol 

Publié le par Doc Bird

« L’amie du sous-sol » de Rolland Auda, éditions Casterman, collection Hanté

Résumé : Quand Létho voit que sa meilleure amie, Alma, ne revient pas en classe au bout de plusieurs jours, il commence à s’inquiéter. Il arrive à la voir chez elle, mais elle est différente, et en jouant avec elle à la miroiterie à côté, il découvre qu’un fantôme qu’Alma appelle son amie, se cache et a besoin d’aide… Mais sa présence a l’air maléfique…

Mon avis : Voici le deuxième roman de la collection Hanté que je lis, et que je trouve intéressante pour les petits lecteurs. Tout est réuni pour faire frissonner : une amie disparue et malade, à qui on ne peut rien refuser, mais qui se comporte étrangement, une sombre miroiterie, des drôles de bruits dans le sous-sol, l’impression d’entendre une respiration…

De quoi faire peur aux lecteurs ayant envie de frissonner, avec l’impression que tout finira mal !

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Journal d’un dégonflé, 15. Le grand bain

Publié le par Doc Bird

« Journal d’un dégonflé, 15. Le grand bain » de Jeff Kinney, éditions du Seuil

Résumé : Greg va partir en vacances avec ses parents à bord d’un camping-car, et pense passer de bons moments. Mais rien ne va se passer comme prévu…

Mon avis : Cette série fonctionne toujours aussi bien auprès des ados, qui me réclament la suite des aventures de Greg.

Celui-ci vit désormais avec sa famille dans le sous-sol de la maison de sa mamie, en attendant que la maison familiale soit de nouveau habitable. Pour changer d’air, la famille Heffley décide de partir en vacances à l’aventure à bord d’un vieux camping-car, et les aventures désopilantes ne vont pas manquer : nage dans un lac d’élevage de poissons, rencontre d’un ours, perdition au fond des bois, rencontre avec une mouffette odorante, inondations…. Bref, les joies du camping !

On sourit encore beaucoup avec cette aventure qui ne donne pas envie d’aller en vacances avec la famille Heffley !

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Qui a peur des fantômes ?

Publié le par Doc Bird

 « Qui a peur des fantômes ?» de Moka, illustrations de Anne Cresci, éditions PlayBac, collection Kinra Girls

Résumé : Les Kinra Girls ont des idées pour le spectacle de fin d’année, mais elles ont aussi toujours en tête leur quête du trésor. D’ailleurs, la découverte d’indices sur une tombe pourrait les faire progresser.

Mon avis : Cette fois-ci, les Kinra Girls poursuivent une nouvelle piste, avec la découverte d’une mystérieuse tombe, et des indices qui sont gravés dessus. Et en plus, elles pressentent de plus en plus que le fantôme d’un chat pourrait être la clé de l’énigme.

J’aime beaucoup cette série qui mêle amitié, découverte de différentes cultures à travers les origines des héroïnes, et mystère avec la quête d’un trésor caché.

Par ailleurs, j’aime aussi l’idée que chaque personnage possède des talents particuliers, montrant ainsi aux lecteurs que chacun a des possibilités et un talent à découvrir.

A suivre.

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Le journal de Gurty, 7. Le Fantôme de Barbapuces

Publié le par Doc Bird

« Le journal de Gurty, 7. Le Fantôme de Barbapuces» de Bertrand Santini, éditions Sarbacane, collection Pépix

Résumé : Cette fois-ci, c’est sûr, Gurty va passer un été tranquille à ne rien faire. Mais c’est sans compter sur le fantôme pirate du potager et les attaques de puces !

Mon avis : Comme à chaque fois, j’ai passé un très bon moment en compagnie de Gurty, qui imaginait passer un été tranquille.

Mais bien sûr rien ne se passe comme prévu, et Gurty, en déterrant un crâne dans le potager, n’imaginait pas que le fantôme d’un pirate allait apparaître et l’empêcher de dormir et de vivre en paix.

Gurty va aussi découvrir que les puces et les poux ont une manière très particulière de voir les choses, et que les piscines peuvent très vite se dégonfler !

Et comme d’habitude, on peut compter sur le chat Tête de Fesses ou sur l’écureuil pour mettre de l’animation et nous faire rire, tandis que Gurty et les autres animaux découvrent de nouveaux aspects de la vie.

Une série toujours aussi sympa à suivre !

Quelques extraits :

 C’est toujours comme ça dans la vie. Plus on est idiot, plus on est confiant dans l’avenir. Les génies, en revanche, se font toujours beaucoup de souci. Et justement… j’étais très inquiète !

Moi je pense, au contraire, que le plus important dans la vie, c’est de réfléchir par soi-même, de vivre ses propres expériences afin d’exercer son esprit critique et de se forger des opinions personnelles.

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Une nuit de mon enfance

Publié le par Doc Bird

« Une nuit de mon enfance » de Gaël Aymon, éditions Nathan

Résumé : A 17 ans, Aurore est marquée par le drame de se son enfance : elle a failli se noyer et la personne qui l’a sauvée est morte. Alors elle décide de retrouver Trevor, le fils de la victime, pour essayer de surmonter son traumatisme et sa culpabilité. Mais elle va découvrir d’autres secrets douloureux…

Mon avis : Merci à Babelio et aux éditions Nathan de m’avoir proposé ce roman lors d’un Masse critique spécial. Il paraît en librairie demain, le 6 juillet.

On y fait la connaissance d’Aurore, 17 ans, qui a arrêté ses études, s’est émancipée, et a un boulot dans une école. Elle se tient le plus loin possible de sa famille, et de sa sœur aînée, car elle a l’impression d’avoir été abandonnée et se sent coupable de ce qui est arrivé lorsqu’elle était petite. Décidée à dépasser ce traumatisme, elle décide de partir à la recherche de Trevor, le fils de l’homme qui l’a sauvée et s’est noyé. Elle pense pouvoir ainsi aller mieux et de l’avant.

Elle fait la connaissance d’un jeune homme à la voix d’or, qui semble vivre uniquement lorsqu’il chante, mais peut se révéler froid et distant le reste du temps, comme si lui aussi était resté bloqué sur cette nuit tragique.

En fouillant dans le passé, et en retrouvant des bribes de mémoire qu’elle va interpréter avec son regard d’adulte, Aurore va alors découvrir que certains secrets peuvent en cacher d’autres, encore plus horribles et difficiles à surmonter.

J’ai beaucoup aimé ce roman à l’écriture poétique qui remonte dans l’enfance sous forme d’un conte, pour mieux laisser transparaître les émotions à fleur de peau, et le regard d’une Aurore jeune qui croyait aux contes et au merveilleux. Contrairement à ce qui était annoncé sur la quatrième de couverture, je ne qualifirais pas ce roman de thriller psychologique, mais plus de plongée dans la noirceur des hommes, leurs conséquences traumatisantes qui peuvent détruire toute une famille, des non-dits douloureux, et d’enfants dépasssés par leur souffrance et réagissant au mal qui leur est fait à leur façon…

Un roman douloureux et qui donne en même temps espoir, montrant le long chemin vers une possible reconstruction. Un beau mélange de poésie, de contes et de noirceur de la réalité.

Un extrait : 

Les adultes pouvaient donc faire du mal, agir avec violence. Alors, comment leur faire confiance ? De quoi étaient-ils capables, au fond ? Quelle part d’ombre les habitait tous ?

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