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Ces jeunes qui changent le monde

Publié le par Doc Bird

« Ces jeunes qui changent le monde » de Julieta Cánepa et Pierre Ducrozet, éditions De la Martinière Jeunesse

Voici un documentaire coup de cœur, qui met en avant des jeunes qui ont décidé d’agir et de s’engager pour changer le monde dans différents domaines : climat, biodiversité, paix, droit à l'éducation, reconnaissance des LGBT, lutte contre la pollution plastique, la déforestation, l’oppression, la corruption.

Chaque chapitre fait le portrait de jeunes, présente leurs actions, le domaine qu’ils défendent, et les premiers résultats obtenus.

On y retrouve des figures emblématiques bien connues du grand public, comme Greta Thunberg ou Malala Yousafzai, mais aussi d’autres dont l’action est essentielle et commence à faire bouger les mentalités.

Sur tous les continents, l’engagement de ces jeunes est une belle bouffée d’optimisme, et montre aux ados que l’engagement pour les valeurs auxquelles on croit est possible, et peut être suivi d’effets.

Un livre indispensable !

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Changer l’eau des fleurs 

Publié le par Doc Bird

« Changer l’eau des fleurs » de Valérie Perrin, éditions Le livre de poche

Résumé : Avant d’être garde-cimetière dans un petit village de Bourgogne, Violette Toussaint a été garde-barrière à la SNCF. Elle recueille maintenant les confidences des gens, leur peine, mais elle non plus n’a pas été épargnée.

Mon avis : J’avais énormément entendu parler de ce roman, et je me suis laissée tenter en le voyant en librairie. J’ai passé un moment empli de joie et de tristesse en le lisant, mais ce n’est pas non plus le coup de cœur annoncé, que beaucoup de lecteurs ont eu.

L’histoire est originale, avec déjà le nom de de famille de Violette, Toussaint, qui semblait la prédestiner au métier de garde-cimetière. Violette, dont on va découvrir par bribes le destin difficile, mais qui va se révéler et trouver une certaine sérénité d’esprit malgré les difficultés et les coups du sort.

En lisant son histoire, on découvre aussi le destin d’autres personnes, qui ont-elles aussi été marquées par la vie. Violette a commencé difficilement dans la vie, presque morte au moment de sa naissance, et ballotée de famille d’accueil en famille d’accueil. Alors, lorsqu’elle croise la route et le regard du beau Philippe Toussaint, elle pense enfin avoir droit à sa part de bonheur, qui se concrétisera avec la naissance de sa fille Léonine. Mais l’amour peut passer, et le destin se montrer cruel. Devenue garde-cimetière, Violette va faire des rencontres imprévues qui pourraient bouleverser sa vie.

J’ai eu un peu de mal au début à entrer dans l’histoire, me sentant un peu étrangère à Violette, puis, progressivement, je me suis attachée à ce personnage, pour ensuite dévorer la deuxième partie du roman.

Car le destin de Violette, mais aussi celui d’Irène, une défunte, montrent à quel point la vie peut être fragile, et qu’il ne faut pas attendre sa mort ou celle des autres pour profiter de l’instant et des autres.

Un beau roman doux amer, dont la tristesse m’a touchée, ainsi que l’espoir et la promesse d’une résilience possible, et le fait que rencontrer les bonnes personnes peut changer notre vie, comme la rencontre du précédent gardien de cimetière qui a permis à Violette de revenir vers la vie.

Publié dans Lecture-adultes

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Le Cid en 4EB

Publié le par Doc Bird

« Le Cid en 4EB », scénario et dessins de Véropée, couleurs de Philippe Marlu, éditions La Boîte à Bulles

Résumé : En cours de français, les 4EB vont étudier « Le Cid » de Corneille, qui paraît bien éloigné d’eux. Cours après cours, ils vont apprendre à connaître la pièce, à découvrir le langage utilisé, et à faire le lien avec leur quotidien.

Mon avis : Coup de cœur pour cette BD originale, réalisée par une professeure de français, qui s’est inspirée de son quotidien en classe.

Comment étudier « Le Cid » en classe de 4ème, alors que cette pièce de théâtre paraît si éloignée de la vie des jeunes actuels, et que le langage peut être un frein ? Eh bien, c’est ce que nous allons voir dans cette BD.

Rien n’est gagné au début, mais progressivement, les ados vont s’approprier la pièce de théâtre et son texte, émettre des hypothèses, des avis, faire le lien avec leur propre vie…

J’ai adoré le graphisme des dessins, les réparties et répliques des élèves qui sentent le vécu, et la façon dont les jeunes s’emparent finalement de l’œuvre.

Une BD que je conseille à mes élèves, qui se retrouveront sûrement à certains moments !

Publié dans Lectures-BD, Coups de coeur

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Rock pop : 40 artistes et groupes de légende

Publié le par Doc Bird

« Rock pop : 40 artistes et groupes de légende » de Hervé Guilleminot et Jérôme Masi, éditions Gallimard jeunesse, collection Bam !

J’aime bien la collection Bam ! qui va à l’essentiel et permet de connaître différentes personnalités dans un domaine.

Ici, les plus jeunes découvriront des groupes ou des artistes mythiques très connus, et les adultes auront beaucoup de souvenirs de chansons et de groupes qu’ils ont écoutés. Comme toujours dans la collection, une double page est consacrée à l’artiste ou au groupe, avec des anecdotes, des dates, une discographie.

Une belle réussite !

Publié dans Lectures-documentaires

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Couleurs de l’incendie

Publié le par Doc Bird

« Couleurs de l’incendie » de Pierre Lemaître, éditions Le livre de poche

Résumé : 1927. A la mort de son père Marcel Péricourt, Madeleine se retrouve seule. Elle va vivre un épisode douloureux et tragique à cause de son fils. Et surtout, elle va se retrouver dépouillée de son argent. Face à ses coups du sort, Madeleine décide de relever la tête…

Mon avis : Ce roman est la suite d’« Au-revoir là-haut », et fait partie d’une trilogie appelée « Les Enfants du désastre ». Le premier tome m’avait beaucoup marquée, aussi bien par la thématique que par l’écriture, et j’ai retrouvé ici l’atmosphère sombre et lugubre de Pierre Lemaître, entrecoupée de moments d’humour parfois grinçant. Je ne pensais pas au départ lire la suite, mais je me suis finalement lancée, et j’ai beaucoup plus apprécié ce deuxième tome.

On retrouve Madeleine Péricourt, qui vient de perdre son père. Elle se retrouve seule à la tête de l’empire financier par son père. Mais le jour de l’enterrement de son père, un tragique accident va arriver à son fils. A partir de ce moment, Madeleine sombre, hébétée, et ne pense plus qu’à son fils. Certains vont en profiter, et Madeleine va se retrouver ruinée.

Elle va alors reprendre sa vie en main, et décider de se venger de tous ces hommes qui ont profité d’elle et lui ont fait du mal.

Pierre Lemaître brosse le tableau plutôt sombre d’une société dominée par les hommes, où l’argent sert à tout négocier, les malversations courantes, et l’évasion fiscale déjà un problème. Dans ce monde d’après guerre, les rivalités et tensions s’exacerbent entre les pays d’Europe, et l’ombre d’Hitler et du fascisme pointent.

Dans ce monde difficile, où chacun veut plus d’argent par tous les moyens et aux dépends des autres, Madeleine décide de reprendre les rênes de sa vie en mains, et malgré son éducation l’ayant peu préparée, va ourdir dans l’ombre sa vengeance contre les hommes qui ont abusé de sa situation.

Un roman fulgurant, que j’ai lu presque d’une seule traite, qui tient en haleine, et contient de nombreux rebondissements, et peint une société peu reluisante.

Je pense que je me lancerai dans la lecture du tome 3.

Publié dans Lecture-adultes

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Frère noir, noir de frère

Publié le par Doc Bird

« Frère noir, noir de frère » de Jewell Parker Rhodes, éditions Hachette

L’histoire : Donte arrive dans un nouvel établissement privé suite au déménagement de ses parents, et il n’arrive pas à se faire accepter, étant le seul noir, alors que son frère, Trey, qui a la peau blanche, s’intègre parfaitement. L’ensemble des adultes semble le prendre pour un futur délinquant, et Alan, le capitaine de l’équipe d’escrime, ne cesse de le harceler et de l’humilier en public, l’interpelant par le surnom « Frère noir, noir de frère ».

Et un jour, tout cela va aller trop loin : Donte se retrouve accusé de méfaits dans la classe, et la police vient le chercher. Dans la cellule du commissariat, Donte se retrouve seul face à ses peurs et à l’humiliation. Ses parents vont le sortir de là, mais il va devoir passer en jugement. Il trouve alors en lui la colère et la rage pour décider de lutter contre les préjugés et le racisme face aux personnes noires.

Mais comment faire ? Se battre physiquement est ce que tout le monde attend pour le pointer du doigt et montrer son caractère dangereux. Il va alors décider de se concentrer sur Alan, et vouloir se mettre à l’escrime pour le battre sur son propre terrain. Il va rencontrer un entraîneur noir qui a participé aux jeux olympiques, et va découvrir en lui des forces insoupçonnées, et surtout une passion pour l’escrime, alors qu’il n’était jusque-là pas trop attiré par le sport, contrairement à Trey qui excelle au basket.

Et son entraîneur va surtout lui apprendre les règles éthiques et valeurs de l’escrime : gagner n’est pas le but, humilier l’adversaire encore moins. Au contraire respect et humilité sont de mise. Entouré par sa famille et son entraîneur, Donte va commencer à trouver sa propre place.

Parviendra-t-il à garder son sang-froid lorsqu’il rencontrera Alan en compétition ? Et comment son jugement se passera-t-il ?

Mon avis : Voici un roman engagé, qui permet à la fois de parler du racisme, des personnes et des familles racisées, mais aussi d’un sport que je connaissais peu, l’escrime. L’écriture est par moments vive et envoie des coups de fleuret, mouchant le lecteur.

Je le savais déjà, mais ce roman m’a rappelé que la couleur est vraiment un facteur de réussite ou d’échec, surtout aux Etats-Unis. Les jeunes à la peau noire ont beaucoup moins de chance de réussir dans la vie : on pense tout de suite qu’ils vont mal tourner, commettre des méfaits, et ils sont les coupables idéals, même quand ils n’ont rien fait. Et que dire de l’éducation : les établissements où il y a des noirs proposent moins d’activités différentes, et jamais de l’escrime, qui semble réservée à une élite blanche. Et quand un noir entre dans une prestigieuse école où il est minoritaire, tout est fait, que ce soit au niveau des adultes ou celui des élèves, pour que la personne soit isolée, harcelée, et quitte l’établissement. Tout est fait pour le pousser à la faute.

Et il est difficile pour les familles mixtes de vivre aussi dans cet environnement, où les gens ne comprennent pas que deux frères puissent avoir une couleur de peau différente, et où l’un aura plus de facilités que l’autre. Face à ce mur de préjugés et de racisme, beaucoup de jeunes laissent la colère les envahir, et ont alors les réactions que les autres attendent d’eux.

Donte est au bord du fil. Il a la chance de réussir à convaincre un entraîneur noir, qui est allé très haut dans la compétition, mais s’est laissé rattraper par la colère et a mis fin à sa carrière. Il ne souhaite pas que Donte répète les mêmes erreurs que lui, et va poser des règles avec lui et le mettre à l’épreuve pour prouver sa persévérance.

Donte découvre alors un nouveau sport, l’escrime, avec ses règles, son entraînement, ses valeurs, et va découvrir qu’il est fait pour l’escrime : quand il combat, il se sent lui-même, arrive à réfléchir et à prendre de la distance pour élaborer sa tactique et contrer celle de l’adversaire.

Un roman qui donne envie de connaître les sportifs de haut niveau de l’escrime, dont l’image renvoie à un sport de blanc, mais où des personnes d’autres couleurs ou origines peuvent exceller, et qui peut donner envie aux jeunes de s’engager à leur échelle dans la lutte contre les discriminations.

Petit bémol, j’ai trouvé dommage que dans les dernières pages, il y ait eu des erreurs sur le prénom d’Alan qui s’est transformé plusieurs fois en Alain. C’est dommage alors qu’il s’agit des pages qui donnent une dernière impression au lecteur.

Un extrait : 

Coach exprime des choses que j’ai déjà ressenties, comme le fait de céder facilement devant l’opinion négative de quelqu’un. (Si cette personne pense que je suis un voyou, pourquoi ne pas agir comme un voyou ?)

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 J’ai encore menti !

Publié le par Doc Bird

 « J’ai encore menti ! » de Gilles Legardinier, éditions J’ai lu

Résumé : Laura joue des mensonges dans sa vie, parfois pour la rêver plus belle qu’elle n’est, notamment en ce qui concerne l’amour. Mais un jour, un accident va la rendre amnésique, et elle va repartir pour tout de zéro. Pourra-t-elle se réinventer une vie ?

Mon avis : J’aime bien les romans de Gilles Legardinier, qui mêlent réflexions sur la vie et humour. Cette fois-ci, j’ai trouvé la lecture sympa, mais je sens que mon enthousiasme commence à s’essouffler.

Le roman met en avant Laura, une jeune femme assistante sociale, qui essaie de se débrouiller comme elle peut face à la vie, notamment l’amour qu’elle rêve beaucoup. Le compteur va être remis à zéro le jour où elle a un accident de poney, et qu’elle se réveille totalement amnésique. Elle va devoir tout réapprendre à vivre, aussi bien pour les gestes de la vie de tous les jours, que pour les relations aux autres, les émotions et les sentiments.

Elle a ainsi l’occasion d’avoir une nouvelle vie, dans laquelle elle pourrait être enfin elle-même. Pour cela, elle peut compter sur Lucie, sa meilleure amie, qui va l’aider à reprendre pied, et elle va peut-être aussi rencontrer l’amour.

L’humour est bien présent, notamment avec le décalage entre les paroles et comportements de Laura par rapport à ce qui est attendu en société, ses questions naïves, mais une certaine lassitude s’est emparée de moi à la lecture de ce roman. J’ai moyennement accroché à l’histoire, même si la personnalité de Laura est intéressante, et j’ai trouvé dommage que les chapitres s’enchaînent sans parfois une suite logique, me perdant un peu. Un roman feel good intéressant à lire, mais ce n’est pas mon préféré.

Un extrait 

Plus je redécouvre le monde, plus je m’aperçois que nous sommes une espèce qui s’attache aux objets dès qu’ils nous rappellent des gens ou des sentiments.

Publié dans Lecture-adultes

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Les parents, à table !!!

Publié le par Doc Bird

« Les parents, à table !!! » de Sylvie Da Silva, éditions Mango jeunesse

Les élèves sont friands de livres proposant des recettes de cuisine, et j’ai acheté celui-ci car il présente différents menus, avec entrée, plat et dessert, issus de différents pays, et qu’il propose aux jeunes de se mettre dans la peau de petits chefs qui régaleront leurs parents.

En dehors des recettes, assez simples à réaliser, et parfois avec l’aide des parents pour la sécurité, des suggestions sont aussi données pour la présentation de ces menus, car on sait que les yeux ont aussi un grand rôle à jouer dans la mise en appétit.

Sont proposés des menus italien, spécial Halloween, végétarien, pique-nique, mexicain, apéro, américain, japonais, brunch et crêpes.

Bon appétit !

Publié dans Lectures-documentaires

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La Bête et Bethany 

Publié le par Doc Bird

« La Bête et Bethany » de Jack Meggitt-Phillips, illustrations d’Isabelle Follath, éditions Bayard jeunesse

Résumé : Ebenezer vit depuis plus de 500 ans avec un monstre horrible qui sent le chou bouilli, mais lui donne tout ce qu’il veut, dont une potion d’éternité, en échange de nourriture. Mais un jour, la Bête lui réclame un plat original, un enfant bien dodu ! Ebenezer est horrifié, mais part en quête de l’enfant le plus détestable possible. Et il va rencontrer Bethany, une fille au fort caractère…

Mon avis : Nous voici dans l’automne où les nuits commencent à empiéter sur les jours, et cachent des ombres menaçantes. Et ce roman proposé par Babelio et les éditions Bayard, que je remercie pour l'envoi,  tombe à pic en cette saison.

Rien que la couverture nous donne un avant-goût de ce qui attend le lecteur qui osera ouvrir ce livre, et tomber face à un monstre puant et hideux.

Le monstre, ou plutôt la Bête, vit au dernier étage de la maison d’Ebenezer, et peut manger les mets les plus exotiques ou impossibles, qu’Ebenezer lui fournit, car elle a un pouvoir magique, qui lui permet de faire sortir de sa gueule tout ce qu’il désire, et surtout la potion de vie éternelle. Tout va bien entre Ebenezer et la Bête depuis des centaines d’années, 511 ans pour être précis.

Ebenezer vit une vie de rêve, et parcourt parfois le monde en quête de nourriture rare et insolite pour la Bête : ours polaire, meuble rare, ou perroquet chantant. Mais un jour la Bête exige de goûter à un enfant.

Ebenezer est horrifié de la demande, essaye de refuser, mais il a besoin de sa potion de jeunesse. Alors il part en quête d’un enfant, mais c’est plus difficile à attraper que prévu, car il y a toujours des parents avec eux. Il va alors se rendre dans un orphelinat, où il va rencontrer l’enfant parfaite, suffisamment détestable pour qu’il ne regrette pas de la donner à manger : Bethany, qui refuse une bonne éducation, vole, fait des bêtises, est insolente…

Mais Bethany a plus d’un tour dans son sac, elle trouve la Bête moche et grosse, et la Bête ne la trouve pas assez grosse.

Ebenezer a alors quelques jours pour la rendre dodue, alors qu’il sent le manque de la potion d’éternité, et se sent vieillir chaque jour. Et lui qui ne souhaitait qu’une chose, se débarrasser au plus vite de l’horripilante Bethany, va alors découvrir qu’il peut aussi s’attacher à elle malgré son mauvais caractère. Et Bethany va aussi découvrir un adulte différent des autres, qui pourrait bien la faire changer de comportement. Mais comment échapper à la Bête ?

Voici un roman que j’ai bien aimé, mêlant à la fois un humour pince sans rire à l’anglo-saxonne, une histoire de monstre horrible et puant à souhait, du fantastique, une jeune fille au caractère un peu trop bien trempé, un homme immortel qui va découvrir l’amitié et l’attachement, nous donnant une histoire originale, réjouissante, et effrayante à la fois.

Ce roman permet de réfléchir sur le pacte qu’on peut parfois nouer avec le diable, et l’illusion d’une vie rêvée, mais qui est payée chèrement. Car la Bête veut qu’Ebenezer ne soit attachée qu’à elle, et a un argument de poids avec sa potion d’éternité, pour que ce dernier lui obéisse, n’hésitant pas à faire tout ce qui est demandé. L’arrivée de Bethany va le faire sortir de sa zone de confort, et il va oser penser par lui-même, vivre vraiment sa vie avec les autres, et oser faire ses propres choix.

Et l’histoire se termine en laissant la porte ouverte vers un tome 2 prévu en 2023, qui se sera certainement tout aussi truculent !

Quelques extraits :

 Une vie de rêve peut transformer quelqu’un en un affreux individu. Quelqu’un qui a tendance à oublier que beaucoup de gens ont des problèmes et n’éprouve finalement ni intérêt ni compassion pour les autres.

A chaque fois qu’il avait consenti à l’aider pour obtenir son élixir ou n’importe quel cadeau en échange, il avait commis un acte barbare

Excusez-vous pour les erreurs que vous avez commises et souvenez-vous des amis que vous avez perdus, mais laissez tomber les remords. Quand on s’attarde trop longtemps sur le passé, on oublie de vivre.

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En apnée

Publié le par Doc Bird

« En apnée » de Meg Grehan, éditions Talents hauts

Résumé : Maxime a 11 ans, sait qu’elle a un prénom étrange pour une fille, a peur parfois, et a soif de connaissances pour savoir quoi faire si quelque chose arrivait. Et Maxime découvre aussi en elle un sentiment inconnu par rapport à son amie Chloé. Serait-ce de l’amour ?

Mon avis : Ce roman écrit en vers libre peut être lu en silence ou scandé à voix haute, révélant la force des mots de Maxime, jeune fille qui se pose des questions sur la vie, ses peurs, mais aussi ses sentiments. Car Maxime ressent au fond d’elle un sentiment nouveau pour son amie Chloé, et n’arrive pas à le nommer. Elle va progressivement comprendre qu’il s’agit d’amour. Elle va alors vouloir enquêter pour savoir si c’est possible qu’une fille aime une autre fille.

Ce que je viens d’écrire sur ce roman n’est pas à la hauteur du texte, que je trouve magnifiquement écrit, et de la finesse des interrogations et des réflexions de Maxime, qui aime sa maman, a peur quand celle-ci pourrait aller mal, est avide de savoirs, ne comprend pas pourquoi elle ressent certaines peurs et fait des cauchemars, veut en savoir plus sur la vie sous-marine, et découvre un sentiment nouveau en elle : son amour pour Chloé.

Elle trouvera certaines réponses à ses interrogations auprès de la bibliothécaire, un modèle d’approche par rapport à la question de l’homosexualité, qui va comprendre à demi-mots les questions de Maxime, et va l’aider à trouver des réponses dans les livres.

Une belle histoire sur l’amour féminin.

Publié dans Lectures-romans

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