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« La Rose écarlate, 4. J’irai voir Venise » de Patricia Lyfoung, éditions Delcourt.

Résumé : Maud et Guilhem partent, direction l’Italie et Venise, car pour obtenir le pouvoir, il faut réunir la bague, une clé, et le sang d’un descendant d’un troisième Templier gardien du secret. Et c’est à Venise que se trouve la clé. En chemin, ils vont croiser le baron de Huet, qui réussit à s’emparer de la clé. Prochaine étape, la Turquie, et quoi de mieux pour voyager que de voguer sur le bateau d’une femme pirate ?

Mon avis : Dans ce quatrième tome, on se rapproche du cœur du secret des Templiers, et c’est une course entre Guilhem et Maud d’un côté, et le baron de Huet, son jumeau et un troisième personnage inconnu de l’autre. Mention spéciale pour le capitaine du bateau pirate qui est en fait une femme. L’accostage des navires et le vol sont dans le domaine d'activité du Renard et de la Rose écarlate.

« La Rose écarlate, 3. J’irai où tu iras ! » de Patricia Lyfoung, éditions Delcourt.

Résumé : Guilhem décide d’aider Maud en lisant le carnet. Il découvre à l’intérieur le dessin d’un sceau et décide d’aller voir avec elle un archiviste qui pourrait trouver sa signification : le sceau est en fait apposé sur une bague et permet de trouver le lieu d’un immense pouvoir, mais celui-ci ne doit pas tomber entre de mauvaises mains. Et cette bague appartenait à un ancêtre du baron de Huet, avant d’être confisquée par le roi ! C’est donc la course entre nos deux héros et le baron pour récupérer la bague !

Mon avis : Un tome trois tout aussi enlevé, entre scènes de combat, un Guilhem tombeur de ces dames, un baron de Huet secrètement amoureux de Maud, et la découverte des jumeaux Huet, dont l’un est balafré !

« La Rose écarlate, 2. Je veux que tu m’aimes ! » de Patricia Lyfoung, éditions Delcourt.

Résumé : Maud se change chaque soir en la Rose écarlate, justicière qui vole les plus riches pour aider les pauvres, et elle recherche son alter ego, le Renard. Un soir où elle invitée avec son grand-père chez le baron de Huet, on cherche à voler au château le carnet de son père. Le secret du carnet pourrait avoir un lien avec les Templiers, dont le baron est féru. Un soir qu’elle arrête une calèche pour voler des richesses, elle se retrouve dans un piège. Heureusement le Renard vient à son secours et elle en profite pour lui déclarer ses sentiments. Mais le Renard n’est autre que Guilhem et il craint pour la vie de Maud, aussi la dénonce-t-il à son grand-père…

Mon avis : Un tome qui donne la part belle aux scènes de cape et d’épée, et aux sentiments de Maud. L’étau se resserre autour d’elle car ses parents avaient peut-être découvert un secret en rapport avec les Templiers. On sent que l’action va être rythmée, car Maud est rebelle et pourrait bien suivre les traces de son père, en commençant par se rendre à Paris. Guilhem pourra-t-il la raisonner ? Dans ce tome, l’intrigue se renforce, et entre une jeune femme justicière et les secrets des Templiers, j’adore.

« La Rose écarlate, 1. Je savais que je te rencontrerais » de Patricia Lyfoung, éditions Delcourt.

Résumé : Maud est la fille d’un forgeron. Le jour où il lui offre l’épée qu’il a fabriquée pour elle sera aussi celui de sa mort, tué sous les yeux de sa fille par un jeune homme blond balafré. Maud réussit à le mettre en fuite et à récupérer un précieux carnet. Elle découvre peu après qu’elle a un grand-père qui est noble et elle part le rejoindre à Paris…

Mon avis : Une BD de cape et d’épée que j’ai adorée ! Maud est une jeune fille atypique qui adore l’équitation et l’escrime, qui est fan du Renard qui vole les riches pour aider les pauvres. Son adaptation à la vie de noble à Paris va être difficile pour la « sauvageonne » qu’elle est. Heureusement, Guilhem de Landrey, qu’elle a rencontré lors d’un bal, vient pour être son professeur d’escrime. Et elle est sur la piste de l’assassin de son père…

« Zombillénium, Tome 3 : Control Freaks » de Arthur de Pins, éditions Dupuis.

Résumé : Un consultant arrive pour vérifier la gestion du parc. Comme celui-ci n’est pas assez rentable et qu’il n’y a pas assez de gens tués pour être transformés et servir Behemoth, le consultant prend la place de Francis et dirige le parc d’une main de fer. Gretchen a sa mère en enfer et décide de se rapprocher d’Aurélien…

Mona avis : Un tome 3 qui ouvre encore des questions mais qui permet de comprendre un peu mieux le fonctionnement du parc et ses raisons d’exister. Des épisodes font sourire, notamment quand les loups-garous courent sur scène à la poursuite d’un jeune homme qui se retrouve décapité par erreur. Petit clin d’œil : le nouveau directeur veut déchirer le contrat de Sirius pour l’envoyer en enfer, mais ce n’est pas possible car il est « représentant syndical, donc invirable ». Mon avis est toujours mitigé sur la série, même si j’ai préféré ce tome au précédent.

« Zombillénium, Tome 2 : Ressources humaines » de Arthur de Pins, éditions Dupuis.

Résumé : Tim, un jeune adolescent, va fêter son anniversaire avec ses parents au parc Zombillénium. Les habitants de la région sont hostiles au parc qui n’embauche que des morts alors que le taux de chômage est très important. La révolte gronde. Deux hommes réussissent d’ailleurs à entrer par effraction dans le parc. Le patron de Zombillénium découvre que la mère de Tim est aussi celle du démon Astaroth, et que Tim et Astharoth sont une seule et même personne…

Mon avis : L’intrigue se complexifie, et nous n’avons toujours pas les réponses aux questions qu’on se posait dans le tome 1. Au contraire, d’autres questions surgissent, notamment sur Astaroth. J’ai moins aimé ce deuxième tome que le premier. Peut-être parce les hommes et les morts aiment trop la violence, et aussi que je ne vois pas trop de fil directeur à l’histoire qui part un peu dans tous les sens. Mais les élèves adorent.

« Les Campbell, 1. Inferno » de Jose Luis Munuera et Sedyas, éditions Dupuis.

Résumé : Campbell élève seul ses deux filles depuis la mort de sa femme. Mais le terrible et mystérieux pirate Inferno, hanté par la vision du fantôme de la femme de Campbell, sent qu’il ne pourra vivre en paix que lorsqu’il aura tué toute la famille. Il ordonne à un acolyte, Carapepino, de réussir à localiser la famille Campbell afin de pouvoir l’éliminer…

Mon avis : Une superbe bande dessinée reçue grâce à l’opération Masse critique de Babelio et aux éditions Dupuis. Dans ce premier tome, l’histoire est organisée en chapitres, alternant différents points de vue, se faisant se rencontrer les différents protagonistes, et instillant par petites touches des indices permettant de comprendre les relations entre les personnages. Les scènes alternent entre humour (noms de certaines îles ou de certains personnages comme Neskkooïk, évocation du radeau de la Méduse, invention du crocodilotram) émotions, vie quotidienne de la famille Campbell, retours dans le passé, posant les personnages et la situation. Ce premier volume est un tome d’exposition : on découvre quelques bribes du passé : Inferno serait en fait le frère de Campbell et aurait tué la femme de ce dernier, mais on ne sait pas pourquoi. Depuis, il est hanté par le fantôme de la femme de Campbell qui le maudit. Le jour où il découvre que Campbell est de retour, il décide de l’éliminer. Carapepino, Inferno, ltaca, Genova, Campbell et Luca vont sûrement revenir dans le tome 2. Une très belle découverte !

« Louca, Tome 3 : Si seulement… » de Bruno Dequier, éditions Dupuis.

Résumé : Louca joue avec son équipe le match décisif pour éviter la relégation. Lors de la première mi-temps, c’est la catastrophe, Louca se ridiculise au point que le coach se demande s’il va le faire jouer dans la deuxième partie du match. Heureusement Nathan revient à sa rescousse, mais il n’arrive plus à toucher le ballon car ce n’est pas celui de Louca !

Mon avis : Un tome 3 qui oscille entre humour et angoisse. On apprend dans des flashbacks des bribes du passé de Nathan et d’Hugo. En voulant empêcher des jeunes d’embêter Hugo, Nathan va finir par se faire tuer. Mais il ne se souvient plus de ce qui est arrivé le jour de sa mort. Mais les jeunes qu’il avait rencontrés viennent embêter Julie et Antin, ce qui va provoquer un flash chez Nathan. Louca est risible dans certaines situations, mais il a de la force et du courage. Les attaques « spéciales » sont commentées par Nathan et Louca transformés en commentateurs TV, introduisant des petites scénettes décalées, tout comme la passion de Louca pour Julie sur les murs de sa chambre. La série garde le côté hilarant des situations et de la maladresse de Louca, tout en introduisant un aspect plus sombre sur la passé de Nathan et d’Hugo, dont le caractère a totalement changé depuis la mort de Nathan.

« Louca, Tome 2 : Face à face » de Bruno Dequier, éditions Dupuis.

Résumé : Louca a un peu la grosse tête après ses réussites au match. Il va espionner l’entraînement de l’équipe adverse et se lancer dans un pari fou : jouer contre Hugo, le capitaine de l’équipe, qui s’est moqué de lui. Et le match contre l’équipe d’Hugo va être décisif : si le club de Louca perd, le proviseur le fera fermer… Heureusement, Nathan, le fantôme, l’entraîne, et il réussit à sortir de l’enceinte du lycée en passant avec Louca. L’appel de la liberté est trop fort ! Il veut revoir sa famille et laisse Louca tout seul sur le terrain…

Mon avis : Un deuxième tome tout aussi plaisant que le premier. A travers des flashbacks dans des cases couleur sepia, on apprend comment le coach a découvert la mort de Nathan, et qu’Hugo était un petit garçon à cette époque. Louca est toujours aussi attachant et agaçant à la fois : il veut paraître cool et maître dans l’art du foot, mais accumule toujours autant les maladresses. On laisse les héros à la fin face à leur destin : le match décisif pour Louca, et la rencontre avec sa famille pour Nathan. L’intrigue progresse peu à peu, le passé est dévoilé, mais bien des zones d’ombre subsistent encore : qu’est-il vraiment arrivé à Nathan ? Pourquoi cette rivalité entre les deux coachs ? Pourquoi Hugo a-t-il cette attitude ? Et Louca parviendra-t-il à se faire aimer de Julie ?

« Maus : un survivant raconte. I Mon père saigne l’histoire. II Et c’est là que mes ennuis ont commencé » de Art Spiegelman, éditions Flammarion.

Résumé : Récit de la vie Vladek Spiegelman, juif polonais, père de l’auteur, des années 30 jusqu’à la fin de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Mon avis : Une BD renommée que j’ai au CDI et que je n’avais jamais pris le temps de lire. Le destin du père de l’auteur est raconté sous forme de BD, en noir et blanc. Les juifs sont des souris, les polonais des cochons, les allemands des chats… Ce récit biographique est le témoignage de la recherche d’Art Spiegelman, qui a interrogé sur son père et a enregistré ses paroles. On voit d’ailleurs plusieurs mises en abymes, où Art se représente avec son père à la recherche du passé, qui a toujours des répercussions sur le présent. On suit la progression de la vie de son père, depuis ses premières amours et l’insouciance de la jeunesse jusqu’au moment où tout bascule et se termine en camp de concentration. Le destin tragique des membres de la famille fait ressortir l’horreur d’être survivant. Les dénonciations, la lutte de chacun pour soi pour essayer de survivre, les rares moments de solidarité, la vénalité des personnes, tout est présenté sans non-dit. On ressort de la lecture désabusé, avec un regard sans concession sur l’âme humaine. Il faut prendre le temps de lire les paroles, avec certains mots mis en avant. Les personnes représentées en animaux et le noir et blanc pourraient faire penser à une fable, mais fait en fait ressortir la portée de ce qui est montré. Le père, Vladek, raconte d’un ton assez neutre son histoire, ce qui fait ressortir la douleur de certaines situations, laissant le lecteur exercer son propre jugement. Une BD dont on ne ressort pas indemne, un goût amer dans la bouche.