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La servante écarlate

Publié le par Doc Bird

« La servante écarlate » de Margaret Atwood, éditions Robert Laffont, collection Pavillons poche

Dans une société où faire des enfants est devenu le plus important, en raison d'une chute de la fertilité, Defred fait partie des servantes écarlates, catégorie de femmes destinée à faire des enfants. Elle vit chez le Commandant et sa femme, et est une sorte d'esclave sexuelle utilisée uniquement pour la reproduction.

Dans ce récit, on va comprendre les différentes étapes qui ont amené la société à mettre en place un régime totalitaire où les femmes n'ont plus aucun droit, sont devenues des femmes anonymes interchangeables, étant soit femme de ménage ou cuisinière, soit épouse, soit esclave sexuelle.

Le récit de Defred fait froid dans le dos, et laisse à penser que ce monde pourrait hélas devenir notre futur, et que les femmes ont encore à se battre dans différents domaines pour pouvoir être reconnues les égales des hommes.

Comme vous le savez sans doute, ce roman a été adapté en série, et a eu beaucoup de succès dès sa sortie, mais je ne l’ai pas vue.

Publié dans Lecture-adultes

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On la trouvait plutôt jolie

Publié le par Doc Bird

« On la trouvait plutôt jolie » de Michel Bussi, éditions Presses de la cité

Résumé : A Marseille, Leyli vit dans un petit appartement dans un HLM, et va enfin obtenir un emploi en CDI, femme de ménage dans une chaîne d’hôtels. Elle espère pouvoir obtenir un appartement plus grand avec ses enfants. Dans le même temps, des meurtres ont lieu selon le même mode opératoire, avec une jeune fille qui attire un homme et le tue à l’hôtel. Quel lien ces meurtres ont-ils à voir avec Leyli ? Et qu’est-ce que celle-ci a à cacher ? En peu de jours, tout pourrait basculer…

Mon avis : Je me suis laissée emporter par ce roman, où Michel Bussi prend un malin plaisir à lancer des pistes, dont on sent qu’elles sont reliées, tout en laissant suffisamment de suspense et d’inconnu pour perdre le lecteur.

Bien sûr, tout s’éclaire à la fin, et prend un caractère dramatique.

Dans « Nymphéas noirs », qui m’avait laissé forte impression, on comprenait que tout s’expliquait grâce au temps, et ici, tout devient clair et limpide grâce au(x) lieu(x). Et je n’avais rien vu venir, le tout me semblant un gros sac de nœuds impossible à défaire.

A travers ce roman, l’auteur aborde le thème de l’immigration clandestine, l’absurdité des lois qui empêchent le regroupement familial, l’enrichissement de certains qui en profitent pour se faire beaucoup d’argent au mépris de l’humain, la condition difficile des femmes.

Un roman qui fait froid dans le dos, et montre le côté impitoyable de la nature humaine. 

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La théorie Gaïa

Publié le par Doc Bird

« La théorie Gaïa » de Maxime Chattam, éditions Albin Michel

J’ai beaucoup entendu parler de cet auteur de thriller, mais je n’avais rien lu de lui. J’ai décidé de combler ce manque, en prenant ce titre dans les rayons de la médiathèque. Je n’ai vu qu’à la fin du roman que celui-ci était le dernier tome d’un cycle, mais cela ne m’a absolument pas gênée lors de ma lecture.

J’ai lu un thriller bien gore, que j’ai failli arrêter de lire plusieurs fois, en raison de l’horreur de certaines scènes, que ce soit des scènes où l’imagination travaille, ou celles où les détails sanglants et sordides s’enchaînent.

On part à la rencontre de Peter, Emma, sa femme, et Ben, le frère d’Emma, qui sont tous les trois partis pour une aventure secrète et mystérieuse commandée par l’Europe, en lien avec leurs compétences et leurs recherches scientifiques.

Dès le début, ils vont être séparés, Peter et Ben se rendant au Pic du Midi, et devant chercher des informations sur ce qui s’y trame, et Emma direction les îles Marquises, qui va arriver sur une île désertée par ses habitants, et où règne une menace : homme ou bête tueuse ? Chacun de leur côté, les scientifiques vont découvrir des recherches secrètes et inquiétantes, et chacun pourrait se retrouver en danger de mort.

Autant j’ai bien aimé le côté thriller sur le Pic du Midi, autant j’ai détesté le déchaînement de violence gratuite sur l’île, même si cela correspond au scénario. Certaines scènes horribles sont marquantes, et j’ai dû arrêter plusieurs fois ma lecture avant de pouvoir reprendre.

Attendez-vous à une plongée dans l’horreur, et à une théorie sur l’évolution de l’humanité qui tend à prouver que la violence permet à l’homme d’évoluer, mais que cela causera aussi sa perte., celle-ci augmentant dans notre société de consommation individualiste.

Un thriller éprouvant à lire, âmes sensibles, s’abstenir.

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Graine de sorcière 

Publié le par Doc Bird

« Graine de sorcière » de Margaret Atwood, éditions Robert Laffont

Résumé : Felix se retrouve licencié du jour au lendemain, et perd son poste de directeur du festival de théâtre de Makeshiweg, alors qu’il mettait en scène « La tempête » de Shaskespeare. Il sait que cette situation est due à celui qui’il considérait comme son second Tony. Alors Felix décide de disparaître aux yeux du monde, jusqu’au jour où il va pouvoir se venger…

Mon avis : Au départ, je cherchais le roman très connu, « La servante écarlate », dont j’avais beaucoup entendu parler, mais il n’était pas en rayon, mais par-contre il y avait ce titre, que j’ai décidé de lire.

Il raconte comment un homme peut du jour au lendemain se retrouver sans emploi, à cause des manigances d’un autre, alors qu’il n’avait rien vu venir et qu’il ne vivait que pour son art : le théâtre. Cela lui a valu de perdre de vue sa petite fille adorée, Miranda, qui est morte à l’âge de 3 ans, injoignable à cause de sa passion pour le théâtre.

Du coup, ce revirement va être le début d’une nouvelle vie, en solitaire, loin de tout, et lui permettant de faire vivre et grandir sa fille dans sa tête.

Un jour, il répond à une offre pour donner des cours de théâtre dans une prison, et il va monter de superbes spectacles vidéos de théâtre avec les condamnés, toujours des pièces de Shakespeare. Et il a une méthode qui fonctionne avec les détenus : travailler sur le texte en leur faisant chercher les gros mots, les seuls qu’ils pourront prononcer, entrer dans la psychologie des personnages, leur faire inventer des fins, choisir des éléments de mise en scène, bref, leur faire vivre la pièce de théâtre de l’intérieur, se l’approprier. Et à la fin, récompense pour tous, avec des cigarettes cachées dans des paquets de chips.

Et un jour, il apprend que ceux à cause de qui il a perdu son travail vont visiter la prison le jour où il fera son spectacle, et il décide alors que ce sera une belle occasion de se venger, et d’ailleurs, il décide de faire jouer « La tempête », la pièce qu’il n’avait pas pu mettre en scène avant son départ. Et pour cela, il peut compter sur les détenus, qui vont tous jouer le jeu…

J’ai bien aimé cette façon de revisiter une pièce de théâtre de Shakespeare, que je ne connaissais pas du tout, et la façon dont Felix aborde le théâtre avec les détenus. Ses méthodes m’ont fait penser à des ateliers théâtre que j’ai menés avec un comédien quand j’étais en ZEP, avec l’énergie bouillonnante des futurs acteurs, les disputes, le travail d’interprétation à partir du vécu.

Et ce retour au théâtre de Felix, après des années de solitude, va permettre à celui-ci de faire la paix avec lui-même, et de laisser sa fille vivre loin de lui, sans retenir prisonnier son fantôme.

Un roman intéressant et original !

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Toutes blessent, la dernière tue 

Publié le par Doc Bird

 « Toutes blessent, la dernière tue » de Karine Giebel, éditions Belfond

Cela faisait un bon moment que j’avais entendu parler de cet auteur, et quand j’ai croisé ce titre à la médiathèque, je l’ai tout de suite emprunté !

Mais en lisant le résumé, je ne m’attendais pas à avoir un tel choc avec une plongée dans l’horreur, hélas ordinaire, mais souvent invisible.

Le roman alterne entre le récit de Tama, petite fille arrachée à son pays pour devenir esclave, et celui de Gabriel, qui traque et tue des personnes, et va avoir la surprise de trouver chez lui une jeune inconnue, blessée et amnésique. Puis on entendra ensuite la voix de cette inconnue et celle d’un jeune homme, Izri.

Tama est obligée de quitter le Maroc à huit ans, emmenée par une dame qui a promis à son père qu’en France elle aurait une belle vie, irait à l’école. Mais ce n’est pas du tout le cas, Tama se retrouve dans une famille dans un pavillon de banlieue, enfermée dans la buanderie, et esclave de la famille, levée tôt, s’occupant de tout jusqu’à tard, sans repos, et avec de mauvais traitements. Seul petit échapatoire, s’évader grâce à la lecture, ayant réussi à apprendre à lire seule, avec les livres de la famille. Tout va empirer, et les tentatives et révoltes de Tama pour échapper à cet horrible destin se retournent contre elle. Physiquement, son corps va subir les pires avanies, brûlures, coups, manque de nourriture, attouchements, viols. Quand elle a un peu d’espoir, le destin se charge rapidement de le lui enlever. Elle aura droit à quelques moments de bonheurs, mais toujours le destin se joue d’elle, de ses sentiments.

Gabriel, la cinquantaine, est un assassin et tue méthodiquement des personnes, celles qui sont restées passives face au viol et au meurtre de sa fille. Depuis, il ne vit que par et pour la vengeance. Mais l’arrivé de l’inconnue blessée et amnésique va bouleverser sa vie.

Plus le récit progresse, plus les chapitres se rapprochent du moment présent, et l’inéluctable engrenage de violence se poursuit.

On sent qu’il est important et vital que l’inconnue retrouve ses souvenirs, car la vie d’autres personnes est en jeu.

Ce roman va vraiment au bout de l’horreur et ne nous épargne rien, montrant l’horrible visage de l’esclavage moderne, les sévices physiques et psychologiques subis, les viols, la torture, le tout bien caché au reste du monde.

Une plongée dans l’horreur à l’état pur, vécue hélas par de nombreuses jeunes filles, vendues par leurs parents pensant qu’elles auraient une vie meilleure, et montrant le cercle sans fin de la violence.

Un roman intense et bouleversant.

Un extrait :

 A chaque livre, j’ai l’impression qu’une porte s’ouvre quelque part dans ma tête. Les verrous cèdent, les uns après les autres. Un livre, c’est comme un voyage, dans l’espace ou le temps. Dans l’âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres. 

Avec ce roman, je participe au challenge de Dasola sur les épais de l'été 2023 : http://dasola.canalblog.com/archives/2023/06/10/39921971.html

Toutes blessent, la dernière tue 

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Neuf parfaits étrangers

Publié le par Doc Bird

« Neuf parfaits étrangers » de Liane Moriarty, éditions Albin Michel

Ils sont neufs à s’être inscrits à une cure au Tranquillum House, chacun avec des objectifs différents : maigrir, renouer avec le succès, lâcher-prise, aller mieux, oublier les malheurs… Ils pensent qu’ils vont effectuer une cure traditionnelle, avec yoga, smoothie et méditation, et passer du bon temps. Mais rien ne se passe vraiment comme ils l’avaient imaginé…

Car dès le début, ils découvrent qu’ils vont devoir commencer par se taire pendant cinq jours, lors du noble silence, et ne pas se regarder les uns les autres ou se toucher. Ce qui est très difficile ! Les journées s’enchaînent ensuite sur le même rythme : lever tôt, méditation taï chi, yoga, temps libres, smoothies et repas légers, le tout en silence….

Si cela semble très difficile au début, et que certains trichent, cela fait finalement remonter des émotions en chacun. D’autant plus que Masha, qui dirige le centre, les reçoit pour discuter avec eux, et entamer une thérapie. Car Masha est persuadée qu’elle va pouvoir permettre le changement radical et durable chez chacun, à coups d’innovations et de tests grandeur nature s’il le faut.

D’ailleurs ce qui ressemblait au départ à une retraite classique va progressivement prendre un autre ton au moment où chacun est invité à reprendre la parole, après le silence des jours précédents. Les neufs curistes se retrouvent dans une même pièce, et là tout dérape…

J’ai passé un moment jubilatoire en lisant ce roman, qui présente une galerie de personnages hauts en couleurs, et en même temps profondément humains, tout en égratignant le mythe des cures qui changent la vie des clients.

Frances, femme qui entame la ménopause avec difficulté à la cinquantaine à cause des bouffées de chaleur, romancière sur le déclin, et victime du mirage de l’amour, Ben et Jessica jeunes bobos qui ont vu changer leur vie du jour au lendemain avec l’argent, et qui semblent se perdre, Napoléon, Heather et Chloé qui cachent un douloureux secret et ne vivent plus depuis la mort de leur fils et frère, Carmel qui refuse son corps depuis que son mari l’a quittée, Lars qui vit en couple avec Ray mais refuse d’avoir un enfant avec lui, et Tony, ancienne star du foot australien. Et il y a aussi Yao, ancien secouriste qui seconde Masha, la directrice du centre, qui lui est dévoué corps et âme, et enfin Masha, magnifique femme qui a repris sa vie en main radicalement et est persuadée qu’elle peut changer les autres pour aller mieux, quels que soient les moyens utilisés.

En lisant ce roman, on passe par différentes émotions : le rire, l’incrédulité, la tristesse, la joie, l’empathie, mais aussi l’angoisse quand l’histoire commence à prendre un ton de thriller. J’ai eu l’impression que l’auteur en profitait pour se moquer gentiment des gens qui sont prêts à dépenser une fortune pour faire une retraite dans un endroit perdu, avec sa parodie d’un centre de retraite vipassana où le silence est obligatoire, et se fait se rencontrer soi-même ou devenir fou, surtout si le centre commence à se jouer de ses clients.

Un bon moment de divertissement avec une belle galerie de personnages.

Avec ce roman, je participe au challenge de Dasola sur les épais de l'été 2023 : http://dasola.canalblog.com/archives/2023/06/10/39921971.html

Neuf parfaits étrangers

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Une nuit de mon enfance

Publié le par Doc Bird

« Une nuit de mon enfance » de Gaël Aymon, éditions Nathan

Résumé : A 17 ans, Aurore est marquée par le drame de se son enfance : elle a failli se noyer et la personne qui l’a sauvée est morte. Alors elle décide de retrouver Trevor, le fils de la victime, pour essayer de surmonter son traumatisme et sa culpabilité. Mais elle va découvrir d’autres secrets douloureux…

Mon avis : Merci à Babelio et aux éditions Nathan de m’avoir proposé ce roman lors d’un Masse critique spécial. Il paraît en librairie demain, le 6 juillet.

On y fait la connaissance d’Aurore, 17 ans, qui a arrêté ses études, s’est émancipée, et a un boulot dans une école. Elle se tient le plus loin possible de sa famille, et de sa sœur aînée, car elle a l’impression d’avoir été abandonnée et se sent coupable de ce qui est arrivé lorsqu’elle était petite. Décidée à dépasser ce traumatisme, elle décide de partir à la recherche de Trevor, le fils de l’homme qui l’a sauvée et s’est noyé. Elle pense pouvoir ainsi aller mieux et de l’avant.

Elle fait la connaissance d’un jeune homme à la voix d’or, qui semble vivre uniquement lorsqu’il chante, mais peut se révéler froid et distant le reste du temps, comme si lui aussi était resté bloqué sur cette nuit tragique.

En fouillant dans le passé, et en retrouvant des bribes de mémoire qu’elle va interpréter avec son regard d’adulte, Aurore va alors découvrir que certains secrets peuvent en cacher d’autres, encore plus horribles et difficiles à surmonter.

J’ai beaucoup aimé ce roman à l’écriture poétique qui remonte dans l’enfance sous forme d’un conte, pour mieux laisser transparaître les émotions à fleur de peau, et le regard d’une Aurore jeune qui croyait aux contes et au merveilleux. Contrairement à ce qui était annoncé sur la quatrième de couverture, je ne qualifirais pas ce roman de thriller psychologique, mais plus de plongée dans la noirceur des hommes, leurs conséquences traumatisantes qui peuvent détruire toute une famille, des non-dits douloureux, et d’enfants dépasssés par leur souffrance et réagissant au mal qui leur est fait à leur façon…

Un roman douloureux et qui donne en même temps espoir, montrant le long chemin vers une possible reconstruction. Un beau mélange de poésie, de contes et de noirceur de la réalité.

Un extrait : 

Les adultes pouvaient donc faire du mal, agir avec violence. Alors, comment leur faire confiance ? De quoi étaient-ils capables, au fond ? Quelle part d’ombre les habitait tous ?

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Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain

Publié le par Doc Bird

« Inventer des rituels contemporains pour vivre dans un monde incertain » de Thierry Jansen, éditions Guy Trédaniel

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Guy Trédaniel pour m’avoir envoyé ce livre lors du dernier Masse critique. Il a été écrit par Thierry Jansen, psychothérapeute qui a fondé en Belgique l’Ecole de la Posture juste. Ancien chirurgien, son approche met le lien entre entre le corps et la conscience.

A une époque où les conflits mondiaux s’enflamment, le réchauffement climatique bouleverse nos certitudes sur le monde, Thierry Jansen propose de permettre à chacun de créer des rituels qui permettent de se rassurer et de s’adapter à ce monde mouvant.

Il commence d’ailleurs par nous expliquer que l’idée de ce livre lui est venue après le Covid, époque très stressante où rien n’était sûr, et pendant laquelle il a proposé via Facebook des méditations guidées qui ont permis à des milliers de gens de se sentir mieux, connectés aux autres via ce rituel régulier.

Il nous explique que l’humain a besoin de la force de rites et de rituels pour se sentir appartenir à une communauté, affronter les étapes et les épreuves de la vie, car le cerveau humain a besoin de sécurité et de stabilité. En expliquant à quoi servent rites et rituels, en en présentant certains issus des traditions et religions, il nous propose aussi de créer nos propres rituels qui correspondent à nos besoins, en y mettant notre corps et notre conscience, et en laissant notre intuition nous guider pour les inventer.

Un livre qui fait réfléchir et peut aider à oser créer ses propres rituels.

Quelques extraits :

la seule spiritualité qui compte est celle qui est incarnée, manifestée dans des actions concrètes à travers le corps

Prendre un moment, sacraliser le temps en lui donnant l’importance de l’intention qui motive notre démarche, revenir à nous-même

Nos existences sont emplies d’habitudes qui, conscientisées, peuvent devenir de petits rituels quotidiens.

Nous devrions nous demander quelles sont nos préoccupations et quels sont nos besoins dans notre vie personnelle, dans notre vie en communauté, par rapport à notre environnement.

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Beignets de tomates vertes

Publié le par Doc Bird

« Beignets de tomates vertes » de Fannie Flagg, éditions J’ai lu

J’avais déjà lu « Miss Alabama et ses petits secrets », et je me suis laissée tenter par « Beignets de tomates vertes », dont j’avais entendu parler en bien.

Et j’ai bien fait de lire ce roman, qui est à la fois une saga familiale et amicale de la ville de Whistle Stop, proche d’Alabama, et une chronique de l’histoire de l’Amérique profonde.

Tout commence avec Evelyn, la cinquantaine, qui accompagne son mari venu voir sa mère en maison de retraite. Elle va y faire la rencontre de la vieille Ninny, qui adore raconter des moments de son passé, et va faire renaître sous nos yeux toute une époque, et va oser faire bouger les lignes pour Evelyn, la faisant sortir de la déprime et prendre sa vie en main.

Les chapitres alternent entre des moments du passé, des articles de la gazette locale, des confidences de Ninny, et des réflexions et actions d’Evelyn.

L’histoire nous transporte à Whistle Stop, avec le café de la ville, centre de tous les récits de Ninny. On va va y croiser des personnages truculents et hauts en couleurs, des joies, des peines et des grosses douleurs : des femmes amoureuses, un mari violent, des vies dures, la condition des noirs…

Un roman passionnant qui est à la fois doux amer et rassénérant, redonnant le moral malgré tout et appelant à profiter de la vie. Une jolie pépite !

Un extrait : 

Mais je vais vous dire une chose : on ne peut pas longtemps s’attrister sur son propre sort, sinon c'est comme un cancer, sauf que ce n’est pas votre foie ou vos poumons qui pourrissent, mais votre âme.

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Les vieux fourneaux, 6. L’oreille bouchée 

Publié le par Doc Bird

« Les vieux fourneaux, 6. L’oreille bouchée », scénario de Wilfrid Lupano, dessin de Paul Cauuet, couleurs de Jérôme Maffre, éditions Dargaud

Résumé : Pierre et Antoine sont invités par Mimile en Guyane, ce qui est loin de ravir Pierre qui va détester la nature, les moustiques, la pluie… Mais ils vont aussi participer à de bonnes actions, par suprise !

Mon avis : J’adore cette série avec nos héros âgés, mais loin d’avoir la langue dans leur poche, et faisant le plein d’aventures.

Et là, ils vont être servis, car Mimile leur envoie une invitation mystérieuse pour la Guyane. Autant Antoine est enchanté, autant Pierre ne va pas arrêter de râler contre la nature trop naturelle, les moustiques trop piquants, la pluie trop forte, ou les singes trop envahissants. Mais nos amis auront l’occasion de renouer avec leur passé de pirates, sur les planches, comme dans la vraie vie.

Leur voyage va être ponctué de rencontres mêlant passé et présent, et ils vont contribuer à de bonnes actions et continuer à être activistes.

Un vrai régal que de lire ce tome 6, avec un titre qui fait immédiatement sourire, car faisant référence à Tintin, et des aventures bourrées d’humour, mais sans oublier une part de réflexion sur la vie et l’action de l’homme. A lire !

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