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Devenir zen pour les nuls en BD

Publié le par Doc Bird

« Devenir zen pour les nuls en BD » de Leslie Plée, éditions Delcourt et First Editions.

 

Je connaissais la collection « Pour le nuls » depuis longtemps, mais je ne connaissais pas le format BD.

Et le titre de celui-ci m’a attiré, tout autant que l’illustration et son humour caustique. Je me suis laissée tentée pour mon plus grand plaisir !

L’auteur, Leslie Plée, se met en scène dans cette BD, aidée de deux personnages qui vont l’aider à être plus zen. Elle va cohabiter avec Fleur d’hibiscus, jeune femme yogi et très zen, et avec Léa, qui va devenir son coach sportif. Ces deux personnes vont l’encadrer pour lui donner des conseils et l'aider dans sa recherche de plénitude.

Et bien sûr, rien n’est gagné, car Leslie est hyper super méga stressée et névrosée, et la zen attitude est bien éloignée de son quotidien !

Elle va découvrir et tester différentes méthodes que le lecteur pourra tester à son tour afin de découvrir ce qui lui correspond le mieux : psychologie positive, méditation, relaxation, yoga, tai chi, sport, massage, sophrologie. Chaque méthode ou technique est expliquée simplement et permet du coup de se faire une véritable idée de ce que c’est, sans vocabulaire compliqué.

Je me suis reconnue dans certaines situations stressantes, et l’humour de Leslie Plée permet de dédramatiser les pires situations. J’ai adoré sa façon de de dessiner et les couleurs et encres employées, très « flow ».

Une belle réussite à conseiller aux personnes stressées que l’on connaît pour les aider tout en apportant une belle note d’humour. On apprend plein de choses sur les différentes méthodes, et Leslie avec son humour ravageur, prend en compte beaucoup de situations qu’elle semble avoir testé pour le meilleur !

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Mange, prie, aime

Publié le par Doc Bird

Mange, prie, aime

Voici la dernière chronique concernant mes lectures de vacances, ensuite, je reviendrai avec d'autres critiques jeunesse !

« Mange, prie, aime » d’Elizabeth Gilbert, éditions Le livre de poche

Résumé : Elizabeth comprend lorsqu’elle aborde la trentaine qu’elle ne veut pas avoir d’enfant avec son mari et que sa relation avec ce dernier ne lui convient plus. Elle décide alors de mener le parcours du combattant en divorçant. En même temps, elle se remet en cause et décide de se consacrer une année pour s’occuper d’elle-même et apprendre à mieux se connaître et mieux se comprendre afin de vivre pleinement sa vie. Elle va alors partir en Italie, en Inde et en Indonésie.

Mon avis : J’avais entendu beaucoup de bien de ce livre qui a été ensuite adapté au cinéma avec Julia Roberts dans le rôle principal. C’est donc avec plaisir que je me suis lancée dans les traces des pas (autobiographiques) d’Elizabeth Gilbert. Et je n’ai pas été déçue du voyage !

Le récit est organisé en trois parties, correspondant aux trois pays où Elizabeth va partir, et chaque partie est à son tour divisée en 36 chapitres, pour en total de 108 chapitres qui correspondent au nombre de perles d’un japa mala, chapelet bouddhique utilisé pour les prières. On comprend donc dès le début que ce livre est placé sous l’égide de la réflexion et de la prière.

Mais pas seulement, car lors de son séjour en Italie, Elizabeth va éprouver la joie de se laisser vivre tout simplement, mangeant de magnifiques spécialités culinaires italiennes, accompagnées de glaces, sans penser aux calories, prenant seulement plaisir à savourer ses repas. Cette quête sera celle des plaisirs de la vie.

Ensuite, elle va se rendre dans un ashram en Inde pour partir en quête de Dieu et de spiritualité. Elle va y vivre des moments intenses et forts, faire face à sa propre détresse pour la méditation ou dans un mantra, pour finir par se révéler et comprendre sa propre nature.

Enfin, elle va aller en Indonésie retrouver un sorcier qui lui avait prédit son retour et proposé son aide pour la méditation. Elle va y rencontrer l’amour et aussi l’équilibre.

J’ai vraiment bien aimé cet ouvrage où une femme met à nu ses émotions, ose montrer ses peurs et sa tristesse, et se lance dans une aventure qui va lui faire visiter des pays très différents des Etats-Unis.

Elle va y faire des rencontres qui vont l’aider à progresser dans sa quête spirituelle, se trouver et se sentir enfin elle-même.

Il y a bien sûr par certains moments une vision un peu trop américaine du monde, une tendance à parfois trop détailler sans cesse ses états dépressifs, mais on pardonne bien volontiers à l’auteur, qui va, à travers son périple, accéder à son moi intérieur et à plus de sagesse.

Un livre témoignage intéressant pour les personnes en quête de spiritualité et d’évasion.

Publié dans Lecture-adultes

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Le Lecteur de cadavres

Publié le par Doc Bird

Le Lecteur de cadavres

« Le Lecteur de cadavres » d’Antonio Garrido, éditions Le Livre de Poche

Résumé : Cí Song est un jeune homme promis à un riche destin dans l’académie de médecine. Mais les coups du sort vont se multiplier : son père doit quitter son emploi de comptable dans la ville de Lin’an pour retourner à la campagne faire le deuil du grand-père, Cí se retrouve à devoir travailler la terre sous les ordres d’un frère humiliant au lieu de poursuivre ses études à l’université…

Aussi lorsque son ancien maître vient leur rendre visite au moment où Cí retrouve le corps d’un homme assassiné, ce dernier participe à l’analyse du corps pour essayer de retrouver le coupable. Et lorsque le coupable est dévoilé, la vie de Cí en est bouleversée à tout jamais.

Il va devoir fuir pour survivre. Arrivera-t-il à réaliser ses rêves ?

Mon avis : J’ai bien aimé ce roman richement documenté qui se déroule dans la Chine du XIIIème siècle. D’ailleurs, l’auteur présente à la fin ses sources bibliographiques, et donne la notice biographique de Cí Song, connu comme étant le premier médecin légiste de l’histoire. A partir de là, il a réalisé cette histoire autour de ce personnage.

Dès le début, le lecteur est plongé au cœur de la Chine impériale du Moyen Age, avec ses nombreux rites, codes et vicissitudes. Cí va affronter un destin douloureux et difficile, qui va lui montrer la noirceur de l’âme humaine, lui faire rencontrer la misère la plus absolue, mais aussi la haine, l’ambition démesurée, l’appât effréné du gain et la mort. Il va d’ailleurs côtoyer très souvent la mort, de par son intérêt pour la « lecture des cadavres », comme dans sa vie personnelle. Il va douter de tous ceux qu’il va croiser, même des membres de sa propre famille. Sa droiture et son honnêteté vont souvent lui poser problème, tout comme les mensonges qu’il va devoir proférer pour sauver sa vie.

Cí va être précurseur dans le domaine de la médecine légale, il va faire des propositions pour examiner avec méthode les cadavres, définir les causes possibles des blessures. Mais cette soif de connaissance, lié à sa capacité de lire les cadavres, sont à la fois un don et en même temps une malédiction, qui vont l’emmener jusqu’au plus profond de la noirceur de l’âme humaine et de la trahison. Sa vie sera semée d’embûches et d’épreuves douloureuses qui vont le meurtrir et le marquer profondément.

Une lecture qui plaira aux passionnés de la Chine médiévale, à ceux qui aiment lire des biographies romancées de qualité, et enfin à tous ceux qui aiment les enquêtes retorses avec un retournement final.

Dans mon cas, j’avais découvert qui pouvait être le traître à l’origine de bien des événements, mais sans en comprendre les motivations.

Petit bémol : le résumé en quatrième de couverture en dit trop, ce qui fait qu’il y a beaucoup de coups de théâtre et de revirements qui ont déjà été annoncés, empêchant le lecteur d’être surpris vu que le résumé les annonçait.

Je vous conseille donc de lire ce livre sans regarder la quatrième de couverture pour garder un peu de mystère.

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La soledad

Publié le par Doc Bird

La soledad

« La soledad » de Natalio Grueso, éditions Presse de la Cité

Résumé : Bruno Labastide vit désormais à Venise, en solitaire. Il y rencontre un jour Keiko, une jeune japonaise, dont il tombe irrémédiablement amoureux. Pour la séduire et obtenir une nuit d’amour fou, il n’y a qu’une seule possibilité, l’émouvoir par l’écriture. Bruno va alors inventer ou se remémorer des histoires.

Mon avis : J’ai d’abord été attirée par la couverture du roman, et interpellée par son titre mélancolique. La solitude est visible sur la couverture, avec la disproportion entre un imposant éléphant qui semble avoir vécu et être marqué par ses expériences, et la petite fille solitaire qui le mène.

Cette photo de couverture est peut-être le symbole de la rencontre entre Bruno, aventurier qui a bourlingué à travers le monde et en est sorti marqué, et Keiko, jeune femme qui l’attire, mais qui ne le regardera qu’au moment où il saura l’émouvoir.

Dans ce roman, tout commence avec Bruno, qui tombe amoureux de Keiko, et doit la séduire par des mots qui viennent vraiment du cœur. Alors, il s’invente ou se rappelle des histoires, lui qui a tant inventé de mensonges dans sa vie. Les histoires vont alors s’enchaîner et s’emboîter les unes dans les autres, comme des poupées gigognes, liées par des personnages réels ou imaginaires qui passent le relais des récits.

Porté par les mots, on croisera un prescripteur de livres bibliothérapeuthe, un commentateur sportif qui va ruiner sa vie par amour pour son grand-père, un riche homme solitaire qui créé un impôt sur les mots tandis qu’un jeune garçon amoureux va réussir à transgresser cette loi, un chasseur de rêves, un garçon au pied gauche en or, découvrir dans le désordre quelques épisodes de la vie de Bruno entre profits mal acquis, arnaques et rencontres.

Les mots de Natalio Grueso tissent la solitude, incarnent l’amour et les sentiments et finalement lient les hommes entre eux, souvent à leur insu. Leur trame fait apparaître la solitude, même au milieu des autres, montre les aspects négatifs des hommes par certains côtés, mais aussi positifs et emplis d’amour par d’autres, présente des femmes fatales qui vont déterminer le destin, parle d’aventure, de football, et bien sûr d’écriture et de mots. A la fin, dix mots vont permettre à l’histoire de se terminer, et au lecteur de retrouver sa solitude après avoir été invité à parcourir le chemin d’autres vies.

Un beau roman, poétique jusque dans sa façon de montrer les bassesses et les douleurs des hommes, et finalement glorifiant le sentiment amoureux qui permet de garder une touche d’espoir. Et qui met les mots et l’écriture au cœur de son histoire, provoquant émotions et réactions chez le lecteur.

Une belle découverte de la rentrée littéraire. Merci à Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu’aux éditions des Presses de la Cité.

Quelques extraits :

  • « en plus, avec l’impôt sur les mots, il parlait de moins en moins aux siens, et, comme pris dans une sorte de spirale, à force de moins se parler, ils avaient chaque fois moins de choses à se dire »
  • « Tel est peut-être le grand mal de notre temps, le fait que tout le monde pense avoir le droit de tout juger, d’avoir une opinion sur tout en ne disposant que d’une infime partie des faits, comme le marin bouffi d’orgueil qui méprise l’iceberg sans savoir ce qui se trouve en dessous. »
  • « La seule chose qu’il comprit clairement, c’est que l’être humain peut être d’une cruauté diabolique, et qu’à la fin chacun reste seul et désemparé sous les étoiles, si magnifiques soient-elles. »
  • « Toute une vie à attendre des mots qui ne viennent jamais, pendant que d’autres se censurent par lâcheté. »
  • « Les choses ne se déroulèrent pas comme il l’avait escompté, comme tant de fois par le passé, la vie est ainsi, elle est indomptable. »

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Ça peut pas rater !

Publié le par Doc Bird

Ça peut pas rater !

« Ça peut pas rater ! » de Gilles Legardinier, éditions Pocket

Résumé : Après 10 ans de vie commune, Marie se fait quitter par Hugues de façon très malpropre : il lui donne une semaine pour quitter l’appartement car il va y faire venir sa nouvelle petite amie beaucoup plus jeune. C’en est trop pour Marie qui sent la rage et la haine monter : elle décide de se venger et d’en faire baver à tous les hommes. Mais soudain, elle reçoit une mystérieuse lettre d’un inconnu qui dit l’aimer. Marie se laissera-t-elle tenter ?

Mon avis : Encore un très bon roman « feel good » de Gilles Legardinier qui fait du bien au cœur et à l’âme !

Le début semble pourtant mal parti avec Marie qui finit à l’eau à cause de sa rupture et décide de faire de l’homme une espèce à abattre ! Alors, lorsque son patron lui demande de présenter au personnel de l’entreprise des avenants de contrats très réducteurs pour les droits de tous, Marie va sortir de sa torpeur et de sa discrétion pour dire à voix haute ce que beaucoup pensent tout bas !

A partir de ce moment, Marie semble prendre son destin en main, même si la lettre d’amour reçue d’un inconnu la trouble profondément. Avec sa meilleure amie Emilie, elle recherche qui dans son entourage du travail ou de son habitation pourrait en être l’auteur. Elle va passer de l’un à l’autre, faisant beaucoup de suppositions. Mais bien sûr, c’est loin d’être simple !

Ce roman est plein de rebondissements improbables, de rencontres incroyables qui montrent qu’il faut aller au-delà des apparences pour vraiment connaître quelqu’un, que la vie vaut la peine d’être vécue, et que l’amour est toujours possible.

On y croisera une fée aux ailes cassées, un lapin et ses laxatifs, un chat au nom de médicament, un concierge original, une vieille dame attendant chaque matin son mari…

L’héroïne est pleine d’humour et de pep’s, est capable de se retrouver dans les pires situations, mais commence à en savoir un peu plus sur la vie grâce à ses rencontres avec les autres qui vont lui permettre de savoir ce qu’elle veut vraiment et de prendre son destin en main.

Un roman que j’ai lu d’une traite pendant mes vacances, oscillant entre rire et émotion retenue.

Un roman qui fait du bien, et qui montre que des petits miracles peuvent permettre d’aller mieux si on accepte de faire confiance aux bonnes personnes.

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Du temps pour soi : Conquérir son espace intime

Publié le par Doc Bird

 Du temps pour soi : Conquérir son espace intime

« Du temps pour soi : Conquérir son espace intime » du Pr Laurent Schmitt, éditions Odile Jacob

Le professeur Laurent Schmitt est professeur de psychiatrie à l’université de Toulouse. Dans cet ouvrage, il pose la problématique du temps intime.

Il aborde le « mal du temps » dans notre société, et présente diverses pathologies et maladies par rapport au temps à travers différentes thématiques : être réglé comme une horloge, être tout le temps pressé, être toujours en décalage, trop en avance ou trop en retard, le paradoxe de la recherche de plus de temps libre et la volonté de tuer le temps qui ennuie, le temps passé sur Internet sur les réseaux sociaux ou les jeux vidéo, le rapport au temps du téléphone portable, les jeux, les vacances, les achats, les drogues, l’amour, les passions, la performance sportive, l’hypocondrie, les troubles de l’adaptation, la mélancolie et l’ennui, l’approche de la mort, la religion.

Il termine en interrogeant sur les possibilités de traitement des maladies du temps libre, et enfin il propose quelques pistes pour retrouver une certaine intimité avec notre temps.

En lisant le résumé de cet ouvrage, je m’attendais plutôt à ce que l’auteur pose quelques bases, et fasse ensuite des propositions détaillées avec des exemples.

En fait, il n’en est rien. Les propositions pour reconquérir son temps personnel arrivent à la fin et tiennent en moins de 10 pages. Pendant tout le reste de l’ouvrage, les différentes composantes des maladies liées au temps qui passe et qui fait peur sont détaillées. Le professeur présente les différents troubles et maladies liées au temps, présentant quelques témoignages et faisant beaucoup de références littéraires aux écrivains qui ont pu exprimer ces différents mal-être.

Je me suis forcée à lire ce livre jusqu’au bout, mais il ne me correspond pas du tout, l’auteur faisant plus un essai psychiatrique truffé de références littéraires plutôt qu’un guide pour aider les personnes qui ressentent le besoin de mieux vivre leur temps.

Ce livre faisait partie de la pochette surprise "feel good" proposée par ma médiathèque pendant les vacances d'été.

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L’Odeur du figuier

Publié le par Doc Bird

 L’Odeur du figuier

« L’Odeur du figuier » de Simonetta Greggio, éditions Flammarion

Résumé : Cinq nouvelles autour du temps qui passe et de l’amour, se déroulant toutes durant l’été, avec un parfum de nostalgie et de figue.

Mon avis : Ces cinq nouvelles portent toutes en elles une certaine mélancolie, voire de la tristesse.

On y croise un couple amoureux, mais las, qui va se retrouver dépassé par une invasion de fourmis, une femme amoureuse d’un homme qui la fait souffrir car il ne s’aime pas lui-même, un vieux monsieur solitaire qui se retrouve enfermé dans une cage d’ascenseur, une jeune femme errant d’amour en amour, qui va souffrir à cause des hommes et envisager le suicide, et une jeune fille amoureuse d’un homme qui va la voler.

Trois de ces nouvelles ont en commun une certaine fatalité et un certain dégoût de la vie, tandis que les deux autres sont plus remplies de philosophie et le lâcher-prise par rapport à ce qui arrive dans la vie.

J’ai particulièrement apprécié l’histoire du vieux Fernando qui va découvrir des ressources cachées en lui et se retrouver mis à nu face à lui-même, emprisonné dans une cage d’ascenseur. Son histoire est douce-amère, et montre à la fois la solitude mais aussi la mise au point face à sa vie. Le silence va l’obliger à faire face à lui-même et à accepter de mieux se connaître et de ne pas renoncer.

Un recueil de nouvelles à lire quand on n’a pas trop le vague à l’âme.

Ce livre faisait partie de la pochette surprise "feel good" proposée par ma médiathèque pendant les vacances d'été.

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Des filles qui dansent

Publié le par Doc Bird

Des filles qui dansent

« Des filles qui dansent » de Stéphane Hoffmann, éditions Albin Michel

Résumé : Chronique des années 80, où Jérôme, jeune homme qui décide de s’éloigner de sa famille, va rencontrer, le temps d’un été, une autre vie à la Baule, notamment les filles.

Mon avis : Ce roman se lit rapidement, mais je n’ai pas trop aimé le style de l’auteur, ni même vraiment l’histoire, dans laquelle je n’ai pas vraiment réussi à me plonger.

Le lecteur se retrouve dans les années 80, époque où les préjugés ont la vie très dure, notamment en ce qui concerne les classes sociales qui ne se mélangent pas. Jérôme veut quitter ses origines familiales et aller le plus haut possible, être indépendant. Pour cela, il va pratiquer la musculation, décider de se rendre à la fac de droit à Nantes. L’été, il se retrouve embauché dans un bar sur la plage à la Baule, c’est là qu’il va rencontrer des femmes, apprendre à être plus sûr de lui, et surtout là où il va rencontrer Camille, jeune fille de bonne famille dont il va tomber amoureux.

L’histoire se laisse lire, mais ne m’a guère passionnée.

Ce livre faisait partie de la pochette surprise "feel good" proposée par ma médiathèque pendant les vacances d'été.

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Le Club du tricot

Publié le par Doc Bird

Le Club du tricot

« Le Club du tricot » de María Reimóndez, éditions Solanhets

Résumé : Six femmes, aux âges et aux modes de vie éloignés, vont se retrouver au Club du tricot proposé par la maison de quartier. Elles sont très différentes les unes des autres, et chacune va dévoiler un pan de sa vie. Elles semblent n’avoir rien en commun, sauf le tricot. Mais elles se ressemblent plus qu’on ne pourrait le penser, de par leur attachement au féminisme, leur volonté de prendre en main leur vie. Et dans le même temps, le journal local se fait l’écho de faits divers étranges, où des hommes sont victimes d’accidents…

Mon avis : J’avais été attirée par ce roman en ayant lu la quatrième de couverture, m’attendant à lire un roman un peu machiavélique et policier. En fait, ce n’est pas le cas, ce qui ne l’empêche absolument pas d’être enthousiasmant !

L’histoire commence par des coupures de journaux qui racontent les circonstances accidentelles de décès d’hommes dans la ville. Et on se demande tout de suite si ce n’est pas à cause des femmes du Club de tricot dont parle le résumé.

Mais contre toute attente, le premier chapitre débute en nous présentant Matilde, femme au corps robuste, prise entre ses visons de sa grand-tante Davinia, décédée depuis des années, et son mari qui la prend plus pour une femme de ménage que pour une femme. Au fond d’elle-même, Matilde sent qu’elle pourrait être quelqu’un d’autre, mais elle enfermée dans le carcan de ses habitudes. Le fantôme de Davinia va la bousculer, allant jusqu’à lui présenter l’affichette présentant le Club de tricot. Malgré ses réticences, Matilde va s’y rendre, pour son plus grand plaisir. Elle décide de tricoter un vêtement qui rend honneur à sa tante, dont sa famille lui a caché des pans de son passé.

Les chapitres suivants vont laisser la place à chacune des participantes du Club, qui vont s’y retrouver avec les hasards de la vie, ou le coup de pouce du destin ?

Le deuxième chapitre donne la parole à Anxos, militante féministe qui se sent enfermée dans son mariage et en décalage par rapport à ses convictions.

Le troisième s’intéresse à Rebeca, belle jeune femme blonde plantureuse, qui ne trouve pas de travail à la hauteur de ses compétences, car elle n’est embauchée que pour son physique.

Dans le quatrième, on rencontre Elvira, vieille dame grenouille de bénitier qui va se lier d’amitié avec Antonia, qui comme elle, fréquente assidûment l’église et ne s’est jamais mariée. Toutes deux vont faire front contre une décision du prêtre de leur paroisse.

Dans le cinquième, on rencontre Luz, prostituée qui travaille dans un bordel depuis l’enfance et ressent une haine absolue envers les hommes.

Et enfin, on découvre Fernanda, qui a une seule jambe, mais souhaiterait devenir conductrice de bus et s’émanciper un peu.

Au fur et mesure que l’on avance dans l’histoire, on comprend que la découverte de ce qui est arrivé à Davinia va lier ces femmes, qui vont décider de se battre pour être elles-mêmes, et prendre en main leur vie.

Toutes ces femmes, aux vies très disparates, vont se retrouver chaque jeudi soir au Club de tricot, et telles des pelotes de laine qui s’entremêlent, vont commencer à mêler leurs fils et leurs couleurs pour former un pull aux nombreuses couleurs. Elles vont nouer une amitié profonde et ensemble, s’entraider pour reprendre en main leur vie.

Chaque chapitre est présenté comme une partie d’un pull qu’il faut tricoter, et ensuite monter en le cousant. Le résultat final sera époustouflant et simple à la fois, à leur image. Elles vont prendre leurs aiguilles pour se tricoter une chrysalide qui va les faire ressortir papillons, femmes libres et pleines d’initiatives, qui vont faire le choix de décider de leur vie, malgré les difficultés.

En résumé, un roman aux héroïnes hors normes, qui rend hommage aux femmes et à leurs combats quotidiens pour s’épanouir et être acceptées comme elles sont. Une histoire qui prouve que la solidarité et l’entraide permettent de se jouer des pièges de la vie et rendre plus fort.

Et les morts accidentelles, me direz-vous ? Ont-elles un rapport avec les femmes du Club ?

Eh bien je vous en laisse en juger par vous-même en lisant ce roman, et vous faire votre propre avis.

Merci aux éditions Solanhets et à Babelio et son opération Masse critique, qui m’ont permis de faire une belle découverte !

Le Club du tricot Le Club du tricot

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Une année au lycée : deuxième guide de survie en milieu pédagogique numérique

Publié le par Doc Bird

Une année au lycée : deuxième guide de survie en milieu pédagogique numérique

Pour terminer la semaine sur une note d'humour, je vous conseille :

« Une année au lycée : deuxième guide de survie en milieu pédagogique numérique» de Fabrice Erre, éditions Dargaud

Ce deuxième tome a été d’abord publié sur le blog uneanneeaulycee.blog.lemonde.fr

On y retrouve avec plaisir l’inénarrable prof d’histoire-géo de lycée, qui explique que certaines planches répondent aux commentaires de lecteurs sur le blog.

Toute une année scolaire passe sous nos yeux, avec les étapes des emplois du temps qui ne vont jamais, la préparation du professeur pour faire face aux hordes de gremlins (pardon d’élèves ! ) auxquelles il doit faire face, les copies et leurs perles, l’explication du vocabulaire en langage djeun’s, les vacances, les nouveaux collègues, les mutations.. et bien d’autres moments drôles ou hilarants !

Pour prendre de l’avance sur le tome 3, rendez-vous sur le blog de l’auteur !

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