La théorie Gaïa
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« La théorie Gaïa » de Maxime Chattam, éditions Albin Michel
J’ai beaucoup entendu parler de cet auteur de thriller, mais je n’avais rien lu de lui. J’ai décidé de combler ce manque, en prenant ce titre dans les rayons de la médiathèque. Je n’ai vu qu’à la fin du roman que celui-ci était le dernier tome d’un cycle, mais cela ne m’a absolument pas gênée lors de ma lecture.
J’ai lu un thriller bien gore, que j’ai failli arrêter de lire plusieurs fois, en raison de l’horreur de certaines scènes, que ce soit des scènes où l’imagination travaille, ou celles où les détails sanglants et sordides s’enchaînent.
On part à la rencontre de Peter, Emma, sa femme, et Ben, le frère d’Emma, qui sont tous les trois partis pour une aventure secrète et mystérieuse commandée par l’Europe, en lien avec leurs compétences et leurs recherches scientifiques.
Dès le début, ils vont être séparés, Peter et Ben se rendant au Pic du Midi, et devant chercher des informations sur ce qui s’y trame, et Emma direction les îles Marquises, qui va arriver sur une île désertée par ses habitants, et où règne une menace : homme ou bête tueuse ? Chacun de leur côté, les scientifiques vont découvrir des recherches secrètes et inquiétantes, et chacun pourrait se retrouver en danger de mort.
Autant j’ai bien aimé le côté thriller sur le Pic du Midi, autant j’ai détesté le déchaînement de violence gratuite sur l’île, même si cela correspond au scénario. Certaines scènes horribles sont marquantes, et j’ai dû arrêter plusieurs fois ma lecture avant de pouvoir reprendre.
Attendez-vous à une plongée dans l’horreur, et à une théorie sur l’évolution de l’humanité qui tend à prouver que la violence permet à l’homme d’évoluer, mais que cela causera aussi sa perte., celle-ci augmentant dans notre société de consommation individualiste.
Un thriller éprouvant à lire, âmes sensibles, s’abstenir.