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La cage dorée

Publié le par Doc Bird

« La cage dorée » de Camilla Läckberg, éditions Actes Sud

Faye est une jeune femme qui semble totalement épanouie dans sa vie de femme mariée, mère d’une petite Julienne, et adorant son mari. Mais ce dernier va la trahir, et Faye n’aura lors de cesse de se venger, sans qu’il s’en rende compte. L’heure de la revanche a sonné !

Avec ce roman, Camilla Läckberg nous livre une dénonciation de la société, et écrit un plaidoyer en faveur du féminisme, s’éloignant de ses romans policiers, tout en mettant toujours en avant la noirceur de la société.

Elle présente une héroïne, Faye, qui va se réveiller de sa torpeur, et décider de reprendre sa vie en main. Elle va alors comprendre que son mari a tout fait pour la rendre soumise, sans occupation professionnelle, et l’enfermant dans un rôle de mère au foyer oisive.

Elle va alors redevenir celle qu’elle était avant, dans sa vie d’enfant, et décider de prendre sa revanche, d’autant plus que d’autres révélations encore plus cruelles vont arriver.

J’ai trouvé que ce roman mettant bien en avant la condition des femmes dans la société, souvent reléguées aux tâches domestiques, objets sexuels, et ne pouvant pas accéder souvent à de hautes fonctions professionnelles, voire parfois battues et opprimées.

Faye va relever la tête, et sa vengeance se révélera particulièrement savoureuse, même si elle n’hésite pas à franchir beaucoup de limites.

Je n’approuve pas spécialement tout ce que Faye a fait, et fera peut-être ensuite, car j’ai vu qu’il y avait une suite, mais j’ai trouvé que ce roman avait l’avantage de mettre en avant ce que subissent les femmes, et combien le chemin est encore long à parcourir.

Publié dans Lecture-adultes

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Qu’est-ce que la méthode Vittoz ? Un art de vivre 

Publié le par Doc Bird

« Qu’est-ce que la méthode Vittoz ? Un art de vivre » de G. Laurent-Kaeppelin, éditions Pierre Téqui

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique Non fiction de Babelio, que je remercie, ainsi que les éditions Téqui, pour l’envoi.

J’avais demandé ce titre, ayant déjà entendu parler de la méthode Vittoz, notamment avec les enfants, et souhaitant en savoir plus.

Le livre est très court (54 pages) et ressemble plus à un fascicule de découverte, sans véritable approfondissement. Il propose de découvrir globalement les fondements de cette méthode inventée au début du XXème siècle par Vittoz, dans le cadre de ses recherches et expériences sur les personnes dépressives et névrosées.

Il s’agit d’une méthode permettant de réinitialiser les vibrations cérébrales, à l’aide de techniques aidant la personne à reprendre le contrôle de son cerveau, en étant pleinement présent et conscient à ce qu’elle fait, en focalisant son attention sur les sensations à travers les sens, en se concentrant sur sa respiration, en traçant mentalement des signes comme celui de l’infini. En somme, à vivre pleinement dans l’ici et maintenant.

J’ai un peu été déçue car j’ai eu l’impression de trop rester en surface de la méthode, n’ayant pas accès à des outils et exercices plus détaillés, ce qui m’a laissée sur ma faim. Un titre qui, pour moi, sert plus d’introduction, mais qu’il faut compléter par d’autres titres qui vont plus loin si on souhaite en savoir plus.

Par-contre, je retiens que c’est une méthode qui me fait penser à la méditation de pleine présence à soi et au monde. 

 

Qu’est-ce que la méthode Vittoz ? Un art de vivre 
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L’amour en équation, 1. Dans la bulle d’Emilie

Publié le par Doc Bird

« L’amour en équation, 1. Dans la bulle d’Emilie », scénario de Camomille, dessin et couleur de Clara Lang, éditions Delcourt

Emilie, autiste Asperger, vit seule avec sa grand-mère et son chat. Mais celle-ci tombe gravemement malade et lui demande de trouver quelqu’un avec qui se mettre en couple, car elle a peur de laisser sa petite-fille seule, sans personne pour veiller sur elle. Cette demande représente un énorme défi pour Emilie, qui a ses habitudes, n’aime pas communiquer avec les autres, et limite au maximum ses interactions au travail. Emilie part alors en quête de l’amour, mais ne sait pas comment s’y prendre. Et si elle essayait par commencer à trouver des amis ?

J’ai bien apprécié cette BD qui aborde le thème de l’autisme chez une jeune adulte, Emilie. Même si j’ai trouvé la demande de la grand-mère un peu trop brusque et précipitée (pourquoi demander à chercher un petit ami, et non pas commencer par des amis tout simplement ? ), la quête d’Emily est touchante, celle-ci devant essayer d’approcher les autres, et se posant des questions sur la sexualité. Elle va d’ailleurs en faire l’expérience, mais aussi chercher ce qu’est l’amour dans les livres. Le passage avec les citations d’Ovide, qui montrent combien ce sont souvent des livres écrits par des hommes, où la femme reste dans le rôle d’objet ou de proie à chasser ou apprivoiser, prouve qu’il y a encore du chemin à parcourir. Dans sa recherche, Emilie va rencontrer de nouvelles personnes, se faire des amis, expérimenter l’amour sous différentes facettes, et on sent qu’elle va découvrir de nouvelles choses, quand on arrive à la fin. Un tome 2 est paru, et un tome 3 prévu.

Un titre intéressant pour découvrir l’autisme de l’intérieur, les difficultés ressenties au quotidien quand les habitudes sont dérangées, le bruit trop fort, ou la difficulté à décoder les expressions ou l’humour décalé. Les pages documentaires proposées en fin d’ouvrage, présentant les troubles autistiques, permettent aussi d’en savoir plus. Et c’est aussi la première fois que je lis un titre qui aborde amour et autisme.

Merci à Babelio et aux éditions Babelio de m’avoir proposé la lecture de cette BD.

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L’année du lion

Publié le par Doc Bird

« L’année du lion » de Deon Meyer, éditions du Seuil

Une pandémie frappe le monde entier, avec une fièvre qui se transmet à la vitesse de l’éclair et élimine 95% des humains de la surface de la terre en moins d’un an. Nicolas Storm fait partie des survivants, avec son père, Willem. Tous deux sont sur les routes à bord d’un camion. Et un jour, ils s’installent dans un village dont les habitants ont disparu, et Willem décide de fonder une communauté, Amanzi, où chacun pourrait vivre en paix et en ayant de la nourriture. Commence alors une nouvelle vie, mais où les dangers sont toujours présents.

Voici un titre que j’ai emprunté à la médiathèque, suite à l’avis de Sylviedoc, sur Babelio, dont la chronique m’avait donné envie de lire ce roman.

Il se présente sous la forme de mémoires, écrits bien des années plus tard, par un Nicolas Storm devenu adulte, avec un recul sur les événements qui se sont déroulés lors de son adolescence, entre ses 13 et 17 ans.

On sait dès le début que Willem, le père de Nicolas, va être assassiné, et on formule des hypothèses au fur et à mesure de la lecture, mais bien sûr, à la fin, tout est totalement différent de ce qu’on aurait pu imaginer, et va nous étonner.

Mais le récit n’est pas seulement une quête du potentiel assassin, c’est surtout l’histoire d’un adolescent, qui veut trouver sa place, en veut à son père car il l’estime parfois trop doux et pas assez courageux, qui tombe amoureux, essaie de se faire remarquer, et qui va découvrir un mentor en la personne de Domingo, le deuxième arrivant de leur communauté, qui va le former en tant que soldat, et va lui transmettre sa philosophie de la vie.

C’est aussi une aventure qui nous emporte dans un futur (proche ? ) possible, et qui nous montre une humanité mêlant à la fois le bien et le mal.

La situation de départ avec une fièvre qui décime tout le monde, venant d’un coronavirus, est criante de vérité, alors que ce roman a été écrit en 2017. On voit une société qui se délite rapidement, où les morts sont nombreux, et où les rares survivant essaient de reprendre pied dans un monde totalement changé. Certains vont se regrouper pour faire du trafic, voler, tuer, d’autres vont essayer de construire un monde nouveau.

J’ai apprécié l’écriture fluide de l’auteur, ma découverte de l’Afrique du Sud, et surtout la personnalité des différents personnages, comme Nico, qui écrit avec une vision d’adulte sur les événements, et montrant que l’adolescence est une période de rébellion, où on cherche ses repères en dehors de la famille, pafois égoïstement et qu’on ne comprend qu’après coup ses parents, quand on a soi-même mûri et vécu. On croise aussi les témoignages de différents personnages qui nous touchent, comme Mélinda, enlevée par des hommes, Hennie As, le pilote, Birdie l’ingénieure, ou le petit Okkie, orphelin.

Un roman passionnant, mêlant vision du futur, réflexion sur le monde et l’humanité et mystère. A lire !

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N’oublier jamais 

Publié le par Doc Bird

« N’oublier jamais » de Michel Bussi, éditions Presses de la Cité

Jamal passe une semaine à Yport, en Normandie, et court chaque matin, prothèse à la jambe, s’entraînant pour participer à un trail sur le Mont Blanc. Mais un matin, il croise sur sa route le regard d’une jeune femme qui semble vouloir se jeter de la falaise. Il lui tend une écharpe qu’il a trouvée sur son chemin, pour l’éloigner du bord, mais elle saute sous ses yeux. Il la retrouve en bas, visiblement étranglée par l’écharpe. Comment est-ce possible ? D’autant plus que la police semble le soupçonner de meurtre, et fait remonter du passé deux meurtres similaires, dont on l’accuse également. Jamal est-il coupable ou innocent ?

Rien n’est bien sûr aussi simple que ce qu’on pourrait imaginer, avec Michel Bussi. Il réussit à instiller le doute rapidement, que ce soit dans nos esprits comme dans celui de Jamal, le narrateur. Car il pense être témoin d’un suicide qui le hante, et se retrouve accusé de meurtres !

Il ne sait qui croire et sur quoi s’appuyer, d’autant plus qu’il reçoit des enveloppes qui contiennent les éléments de l’enquête des deux meurtres similaires datant d’une dizaine d’années. Jamal aurait-il commis ses meurtres sans s’en rappeler ?

Il va aussi rencontrer Mona, une jeune femme scientifique, qui va lui ouvrir son cœur, et l’aider dans son enquête, mais Jamal sent qu’elle aussi pourrait douter.

Et plus on avance, plus on comprend qu’on ne sait rien et que beaucoup de choses nous échappent. On a l’impression que l’histoire pourrait bien finir malgré tout, car on lit le texte écrit par le narrateur… Mais est-ce que ce sera le cas ? Car toutes ces affaires semblent bien plus complexes qu’il n’y parait et on sent, tout comme Jamal, notre raison vasciller.

Un bon roman policier qui joue avec nos nerfs, jusqu’au bout !

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 Buveurs de vent

Publié le par Doc Bird

« Buveurs de vent » de Franck Bouysse, éditions Albin Michel

Dans la vallée, tous les habitants travaillent dans la centrale du barrage qui fournit de l’électricité, telle une araignée dévorante.

Le maître de cette centrale, Joyce, dispose d’yeux et d’oreilles partout, et personne n’ose le contredire ou même se rebeller.

C’est là, dans cette vallée, que sont nés quatre frères et sœurs qui sont très soudés, et qui veulent vivre à leur manière. Marc, l’aîné, qui travaille dans les bureaux de la centrale, et lit en cachette. Matthieu, qui travaille dans la poussière de la carrière pour la centrale aussi, et qui adore se fondre avec la nature. Mabel, magnifique jeune fille qui prend son indépendance, et tourne la tête aux hommes. Et enfin, Luc, le petit dernier, qui n’est pas comme les autres, un peu simple, et qui pense pouvoir découvrir dans la rivière le trésor caché des pirates.

Tous quatre passent leur jeunesse à se rendre en haut du viaduc, et à s’y pendre avec des cordes, sentant sur leurs joues le vent de la liberté. Mais comment se frayer un destin quand la ville est dominée par l’ombre de Joyce et de ses sbires ?

J’ai préféré commencé par ce titre pour lire cet auteur, car j’avais peur que « Né d’aucune femme », qui a reçu des critiques parfois très négatives, ne me permette pas d’entrer dans l’univers de l’auteur.

Ici, j’ai rencontré des phrases flamboyantes par moments, et une sorte de retour à la nature, à la simplicité de l’amitié indéfectible entre membres d’une même fratrie, tout en découvrant un monde cruel, régi par les intérêts, et où chaque habitant semble dénué de volonté personnelle, si ce n’est de nuire à l’autre, soumis au joug du tyran de la centrale, Joyce, qui tire toutes les ficelles.

Mais la fraîcheur des enfants, tout comme l’action d’une personne extérieure, vont faire changer ce petit monde renfermé sur lui-même, même si le bonheur n’est pas forcément au bout du chemin.

J’ai rencontré des personnages rudes et rugueux, d’autres soumis, d’autres encore se croyant importants, mais j’ai surtout aimé l’amitié entre ces quatre frères et sœurs, et leur envie de liberté. Un roman qui m’a laissé une impression étrange, comme une certaine nostalgie d’un monde disparu ou à venir.

L’avis de Manou, qui m'avait donné envie de lire ce titre : 

Un extrait :

On se demande souvent après coup à quel moment la vie s’est transformée en destin incontrôlable, quand la machine s’est emballée, si c’est un enchaînement d’événements passés qui préside au changement ou si le changement lui-même est inscrit dans l’avenir

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Surface

Publié le par Doc Bird

« Surface » de Olivier Norek, éditions Michel Lafon

Enthousiasmée par la lecture d’ « Entre deux mondes », j’ai eu le plaisir de voir qu’il y avait un autre de ses romans disponible dans les rayons de ma médiathèque. Je l’ai tout de suite emprunté sans hésiter.

Comme la dernière fois, la quatrième de couverture était très énigmatique, du coup la lecture a été de nouveau surprenante, et surtout très addictive ! Impossible de le lâcher !

Cette fois-ci, changement de décor : on quitte la jungle de Calais et la thématique des migrants pour partir à la campagne en Aveyron dans un petit commissariat où rien ne se passe presque jamais. Mais un jour survient une affaire qui va prendre de l’ampleur, car des restes du corps d’un enfant sont retrouvés dans un baril qui est remonté à la surface du lac de Decazeville, où se trouve un village englouti par le lac. Et l’affaire va faire remonter les faits loin en arrière, dans les années 90, avec la disparition de trois enfants qui n’ont jamais été retrouvés.

C’est dans cette localité que va être envoyée contre son gré Noémie, lieutenant de police qui travaillait auparavant pour les STUPS à Paris, mais qui s’est retrouvée défigurée en recevant des plombs de carabine dans le visage lors d’une intervention. Depuis, on cherche à l’évincer et une mise au vert lui est proposée imposée. Elle quitte Paris, laissant derrière elle son appartement solitaire, ainsi que son ancien petit ami et collègue, Adriel, qui l’a lâchement quittée sans rien dire depuis son accident.

Sa mission : faire un rapport pour savoir s’il faut fermer le commissariat. Elle pense que ce mois loin de Paris va être long, et elle est pressée de retourner travailler avec son équipe à Paris. D’ailleurs, à peine arrivée, son impression de départ se confirme : ce mois va être long dans ce commissariat où rien ne se passe ou presque, et où chacun prend son temps. C’est là qu’elle va travailler avec Romain et son équipe. Mais le jour de son départ, des restes d’un corps sont retrouvés, et elle va devoir mener l’enquête.

Celle-ci va lui faire découvrir ce que cachait la façade tranquille du village, et va faire  ressurgir de sombres moments qui vont la mettre en danger. Les restes correspondent à ceux d’en enfant disparu en 1994, qu’on pensait enlevé avec un autre garçon et une jeune fille par un saisonnier. On n’avait à l’époque retrouvé aucune trace d’eux. Les deux autres corps seraient-ils encore sous les eaux du lac ? Que semblent cacher les familles des disparus ?

Noémie commence une enquête à haut risque qui va remuer la boue du passé et être encore plus emplie de rebondissements qu’on aurait pu le penser.

J’ai été happée par ce roman qui fait remonter de lourds secrets, et si certains éléments étaient assez simples à trouver au fur et à mesure de l’intrigue, je ne m’attendais pas du tout à la révélation finale qui était bien trouvée, et permettait de tout expliquer.

L’auteur qui a travaillé dans la police de nombreuses années, rend bien l’ambiance et l’atmosphère, et le lecteur a vraiment l’impression d’y être tellement l’écriture est réaliste.

Je rechercherai sûrement un autre roman de cet auteur la prochaine fois en rayons, et je croise les doigts pour qu’il y en ait un de disponible !  

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L’adoption, 2. La Garua 

Publié le par Doc Bird

« L’adoption, 2. La Garua », scénario de Zidrou, dessins et couleurs de Arno Monin, éditions Bamboo, collection Grand angle

Résumé : Gabriel a dû se résigner à voir Qinaya repartir au Pérou, et son fils divorcer et aller en prison. Mais il a engagé un détective pour la retrouver. Il part alors au Pérou, mais va être déçu car la petite l’a oublié.

Mon avis : Heureusement que j’avais pu emprunter le tome 2 en même temps que le 1, car j’avais vraiment envie de connaître la suite !

Celle-ci va se retrouver placée sous le signe de la garua, la brume qui fait oublier les souvenirs et emporte tout avec elle. Gabriel va partir sur les traces de Qinaya au Pérou, et il va la retrouver. Mais celle-ci l’accueille certes gentillement, mais semble l’avoir oublié.

Alors Gabriel lui offre un ultime cadeau, décide de repartir en France, mais la rencontre d'un homme qui recherche le corps de sa fille, tuée lors du tremblement de terre, va le faire rester, et réfléchir sur lui-même, et sa relation avec son propre fils qu’il n’est jamais allé voir en prison. Ce dernier a écopé de trois ans de prison pour l’enlèvement de Qinaya, qui n’était pas orpheline, et avait encore de la famille au Pérou. Gabriel va alors se décider à renouer les liens avec lui, malgré le drame qui a fait exploser toute la famille.

Je ne m’attendais pas vraiment à ce que le récit prenne cette tournure, et en même temps, ce cheminement permet à Gabriel de faire un retour sur lui-même et de changer.

Ce deuxième tome a été très émouvant, à la fois triste et porteur d’espoir, montrant que l’on peut toujours renouer les liens, avec le temps.

Une belle série à découvrir !

L’avis de Manou :

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L’adoption, 1. Qinaya

Publié le par Doc Bird

« L’adoption, 1. Qinaya », scénario de Zidrou, dessins et couleurs de Arno Monin, éditions Bamboo, collection Grand angle

Résumé : La petite Qinaya, petite orpheline péruvienne de 4 ans, est adoptée par une famille française. Tout le monde est heureux pour la famille, sauf Gabriel, plutôt bougon, qui doit apprendre à être grand-père, alors qu’il était souvent un père absent.

Mon avis : Voici une BD que je cherchais depuis un moment à la médiathèque, et qui était enfin disponible en rayons ! L’avis de Manou m’avait donné envie de lire cette BD.

L’histoire est très émouvante, racontant l’adoption de la petite Qinaya par le fils de Gabriel et sa femme, qui ne pouvaient pas avoir d’enfants. Tout le monde est heureux, sauf Gabriel qui fait le bourru et a du mal à accepter cette petite, car elle le met face à son rôle de grand-père, lui qui a eu du mal à jouer celui de père.

Mais la petite Qinaya et Gabriel vont se rapprocher, et Gabriel va devenir un véritable papi gâteau, adorant la petite et se pliant en quatre pour lui faire plaisir. Il va même se rapprocher un peu de son fils, et lui faire une proposition intéressante.

On se dit que tout va bien pour la famille, et qu’un avenir heureux se dessine. C’est sans compter le retour à la réalité de la vie, qui va virer au drame, et va faire tout voler en éclats.

J’ai vraiment fondu face à cette belle histoire, où on voit un grand-père et une petite- fille se rapprocher et s’apprivoiser, et cela rend la fin, totalement inattendue, d’autant plus douloureuse.

A lire !

Lien vers la critique de Manou : 

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Just Not Married, 5

Publié le par Doc Bird

« Just Not Married, 5 » de Kinoko Higurashi, éditions Kana, collection Big Kana

Résumé : A l’occasion d’une sortie à l’aquarium, Ritsuko et Non-Chan se rendent compte qu’ils ont évolué, et tous deux s’apprêtent à faire des choix.

Mon avis : Ce tome 5 termine la série de façon émouvante et logique par rapport aux réflexions de Non-Chan et Ritsuko sur leur couple.

En voyant des familles avec des enfants à l’aquarium, et en réfléchissant à leur propre parcours, ils vont avancer ensemble dans leur chemin de vie. Alors mariage ou pas ? Je vous laisse lire ce manga pour le savoir….

Ils vont en tout cas faire un point sur leur vie et leur évolution, ce qui va impliquer des changements pour eux. En tout cas, ils se connaissent vraiment bien et savent ce qui plaira ou pas à l’autre…

Le dernier chapitre est original car c’est l’appartement qui les a hébergés pendant 10 ans qui va donner son point de vue sur leur couple, leur souhaiter adieu, et en même temps s’apprêter à accueillir un nouveau couple. La boucle est bouclée.

J’ai fermé ce manga avec le regret de quitter Non-Chan et Ritsuko, et en même temps avec la joie de leur laisser continuer leur histoire, seuls.

Quelques extraits :

 Mais je sais qu’entre nous on peut se permettre de se dire ce que l’on souhaite réellement.

Ces moments, qui n’appartiennent qu’à nous deux, et qu’on continue de façonner ensemble. Pour moi, c’est ça le bonheur.

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