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Harmony, 3. Ago

Publié le par Doc Bird

« Harmony, 3. Ago », dessin et scénario de Mathieu Reynès, couleurs de Valérie Vernay et Mathieu Reynès, éditions Dupuis

 

Résumé : Harmony a recouvré la mémoire depuis sa fuite, et décide de retourner sauver Eden et Payne. Parviendront-ils à s’échapper des griffes des soldats et mener une vie plus normale ?

 

Mon avis : Après un tome 1 qui faisait découvrir au lecteur une Harmony déboussolée, ayant oublié tout ce qui lui était arrivé, et un tome 2 qui expliquait les expérimentations dont elle, Payne et Eden étaient l’objet, ce tome 3 revient dans le présent.

Harmony a retrouvé ses pleines capacités, et décide de retourner au laboratoire pour sauver Eden et Payne.

Mais bien sûr, rien ne sera simple, car les enjeux semblent énormes.

Et Harmony et ses amis vont comprendre qu’ils ne sont peut-être pas les seuls à avoir des pouvoirs, et que ceux-ci les dépassent parfois.

 

Ce tome 3 clôt la fin du premier cycle, et donne envie de savoir ce qui va arriver par la suite, et quelles découvertes vont faire les héros.

Cette série est très intéressante et intrigante, sans temps mort, et répond à des questions tout en ouvrant des nouvelles.

Harmony est une jeune fille forte, qui porte des valeurs d’amitié et de courage, et qu’on a envie de suivre dans son parcours. Une série à suivre !

 

Publié dans Lectures-BD

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Cité 19. Livre 1. Ville noire

Publié le par Doc Bird

« Cité 19. Livre 1. Ville noire » de Stéphane Michaka, éditions Pocket jeunesse

 

Résumé : Faustine découvre que son père est mort d’une chute de la tour Saint-Jacques. Mais à la morgue, elle ne reconnaît pas le corps de son père. Persuadé qu’il est encore vivant, elle décide de suivre un mystérieux personnage. Elle le suit dans une station de métro, et se réveille 150 ans plus tôt ! Persuadée que son père se trouve aussi dans cet espace-temps, elle part à sa recherche, prenant son destin en main, à l’époque où un tueur en série sévit dans les rues de la Cité…

 

Mon avis : Ce roman me laisse un avis mitigé.

 

J’ai eu du mal à accrocher au début de l’histoire, trouvant le ton de l’auteur trop ampoulé et l’héroïne, Faustine, trop caricaturale, jeune fille adorant le 19ème siècle, mais aussi seule, ayant de mauvaises fréquentations.

 

Mais à partir du moment où Faustine se retrouve dans le Paris d’il y a 150 ans, le récit prend un ton fantastique et l’aventure devient plus intéressante.

Faustine découvre avec stupeur qu’elle se retrouve dans un Paris ancien, où finalement elle s’adapte parfaitement, résolue à prendre son destin en main. L’écorchée vive qui jouait des poings devient alors une jeune femme plus sûre d’elle-même, enquêtant sur les traces du tueur de la Cité.

 

Et le lecteur n’est pas au bout de ses surprises, car la deuxième partie prend un tour nettement de science-fiction, et permet de découvrir les raisons du réveil de Faustine dans le passé.

On découvre alors avec stupeur une expérience menée sur des cobayes humains, et qui met Faustine en danger.

 

Je n’en dévoile pas plus, pour vous laisser le mystère. En tout cas, cela me donne envie de lire le tome 2.

Publié dans Lectures-romans

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Louca, 5. Les Phoenix

Publié le par Doc Bird

« Louca, 5. Les Phoenix » de Bruno Dequier, éditions Dupuis

 

Résumé : L’avenir semble ouvert pour l’équipe du lycée, après la victoire obtenue grâce à Louca. Mais de sombres événements vont remettre en question tout cela. L’équipe pourra-t-elle renaître de ses cendres ?

 

Mon avis : J’ai retrouvé avec plaisir l’inénarrable Louca, toujours aussi maladroit, touchant et comique à la fois.

 

Le tome 4 alterne entre moments angoissants, sombres secrets, et épisodes plus légers où l’attitude de Louca parvient permet d’alléger l’atmosphère.

Je retiens par exemple l’épisode de la tenue vestimentaire de Louca pour se rendre à une fête, qui montre l’ampleur des dégâts et son besoin d’un coach !

 

Mais des difficultés vont arriver, qui menacent l’avenir de l’équipe de foot. Louca va devoir agir et convaincre pour qu’elle puisse perdurer, et ce n’est pas gagné ! 

 

En même temps, on suit la progression de l’enquête de Nathan sur sa famille, ainsi que les aléas de la vie d’adolescent.

 

Une série toujours aussi fraîche et dynamique, qui emmène son lecteur là où il ne s’attendait pas. Vivement la suite !

Publié dans Lectures-BD

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Shirzad, l’enfant qui devinait tout

Publié le par Doc Bird

« Shirzad, l’enfant qui devinait tout », raconté par Alain Serres, illustré par Rashin Kheirieh, éditions Rue du monde, collection Papagayo poche

 

Résumé : Shirzad est porteur au bazar d’Ispahan. Un jour, sa mère lui demande de devenir devin, afin de gagner plus d’argent. Et chose incroyable, Shirzad réussit malgré lui ! Mais les demandes des clients sont de plus en plus compliquées, et les conséquences dangereuses s’il échouait. Comment Shirzad pourra-t-il s’en sortir ?

 

Mon avis : La collection Pagayo poche, des éditions Rue du monde, est une vraie mine pour les contes.

 

Cette fois-ci, on part voyager en Iran, en compagnie de Shirzad, un jeune garçon qui veut faire plaisir à sa mère en répondant à son désir de devenir devin, mais qui va au-devant de graves dangers s’il échoue !

Heureusement, le hasard s’en mêle pour le sortir des situations a priori inextricables, jusqu’à la dernière !

 

L’histoire est originale, emplie à la fois de sagesse et d’humour, et j’ai beaucoup apprécié les illustrations qui mettent bien en valeur le récit, avec des petits clins d’œil avec un chat noir, qui semble suivre toutes les actions de Shirzad, et serait peut-être sa chance ?

A la fin, les pages documentaires permettent d’apprendre plein d’information sur l’Iran.

 

Une collection que je lis avec plaisir !

Publié dans Lectures-contes

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Phobos

Publié le par Doc Bird

« Phobos » de Victor Dixen, éditions Robert Laffont, collection R

 

Résumé : 6 jeunes filles et 6 jeunes hommes ont été sélectionnés pour participer à la mission du groupe Genesis. Ce seront les premiers humains à se rendre sur Mars pour y habiter, et fonder une famille. En attendant, dans les capsules qui vont les emmener sur Mars, pendant tout le voyage, va se jouer un speed-dating en direct des prétendants. Chacun et chacune va apprendre à se connaître, et choisir à l’arrivée la personne avec qui passer le reste de sa vie. Chacun des prétendants et prétendantes souhaite rencontrer l’amour, la gloire, et quitter un passé sur terre. Mais le rêve proposé va tourner au cauchemar, car on ne leur a pas tout dit…

 

Mon avis : J’ai beaucoup entendu parler de la série « Phobos », et quand j’ai vu le tome 1 à la médiathèque, j’ai décidé de l’emprunter pour me faire une idée.

 

Le résumé ne m’attirait pas spécialement, avec cette idée de jeunes gens avides de gloire sous les feux des médias, et cette idée de télé-réalité pour former des couples.

D’ailleurs, au début, j’ai eu un peu de mal à me mettre dans l’histoire, trouvant les personnages peut-être un peu trop superficiels.

 

Mais en fait, j’ai bien fait de persévérer, car sous ce résumé racoleur, se cache un roman plus profond, qui recèle bien des mystères et des non-dits…

 

Nous suivons l’aventure grâce à Léonor, jeune fille de 18 ans, qui s’est engagée dans la mission, car elle savait qu’aucun futur n’était possible pour elle sur terre.

Sans famille, comme les autres jeunes gens de la mission, elle a réussi à être sélectionnée, et se prépare à monter dans la capsule qui va les emmener durant de longs mois vers la planète Mars.

Mais dès le début, on sent que les organisateurs cachent quelque chose d’horrible, pour lesquels ils sont prêts à tuer, notamment la machiavélique Serena Mc Bee, qui, sous son air lisse et calme, semble cacher une personne retorse, y compris dans sa famille et sa vie personnelle.

 

Léonor, tout comme les autres jeunes, part sur Mars, en pensant trouver amour, gloire et un futur possible. Mais elle cache un secret lourd à porter pour elle, comme chacun des autres, également, et cela sera dévoilé progressivement.

 

Léonor semble être la plus rationnelle des prétendantes, mais ses émotions vont lui jouer des tours, ainsi que sa curiosité, qui va lui permettre de découvrir ce que leur cachent les organisateurs de la mission Genesis.

 

Le lecteur est emporté, entre ce qui se passe dans les capsules, l’affirmation des personnalités de chacun, leur violence, mais aussi leur fragilité et leurs doutes.

 

L’auteur nous emmène en plusieurs actes dans une tragédie interstellaire, où la peur va arriver, à l’image de la lune de Mars, Phobos.

En alternant les points de vue de Léonor dans la capsule, les retransmissions en direct, ainsi que ce qui se passe sur terre, le lecteur frémit, et espère que les héros vont s‘en sortir.

Léonor a les cartes en main. Que va-t-elle décider ?

 

Au final, une lecture qui intrigue progressivement, avec des personnages moins superficiels qu’on aurait pu le croire, et avec une touche d’angoisse qui donne envie de lire la suite. On s’attache au destin des prétendants, et on embarque avec plaisir pour la suite de l’aventure.

Publié dans Lectures-romans

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Nos âmes plurielles

Publié le par Doc Bird

« Nos âmes plurielles » de Samantha Bailly, éditions Rageot

 

Résumé : Lou et Sonia réalisent enfin leurs rêves : vivre en colocation à Paris, et faire les études qu’elles souhaitaient ! Lou entre en prépa aux Gobelins, où la concurrence est rude, et le travail énorme. Sonia fait des études de philosophie à la fac. Toutes deux sont bien contentes de vivre ensemble, mais leur amitié peut-elle résister à l’épreuve de la réalité de la vie de tous les jours ? Auront-elles toujours du temps à consacrer au dessin et à l’écriture ?

 

Mon avis : Ce tome 3 se termine en apothéose, et clôt la trilogie en laissant le lecteur empli d’optimisme et de pensées positives.

 

Lou et Sonia vivent ensemble en colocation à Paris, et se confrontent à la réalité de vivre ensemble tous les jours. Auparavant, elles correspondaient beaucoup par Internet, et se voyaient de temps en temps lors des vacances.

Elles découvrent donc que leurs caractères opposés peuvent entraîner des frictions dans la vie quotidienne.

Leurs études les poussent aussi à s’éloigner l’une de l’autre, Lou étant prise par l’énorme quantité de travail demandée en prépa, Sonia découvrant avec joie les plaisirs de la philosophie. Toutes deux semblent même s’éloigner sur l’essentiel qui a permis leur rencontre : leur projet commun d’écriture et de dessin mis en ligne sur leur blog.

 

En même temps, chacune traverse des moments de doute existentiel.

Lou se demande si elle est vraiment à la hauteur à l’école des Gobelins, et se sent perdue par rapport aux exigences et aux choix d’avenir qui la mettent sous pression.

Sonia, quant à elle, se sent vraiment bien dans les études de philo, mais sent que l’inspiration lui échappe, se retrouvant devant l’angoisse de la feuille blanche, depuis le refus des éditeurs de publier son premier roman.

Et si on ajoute des soucis de cœur et de familles, les deux jeunes femmes semblent au bord de l’explosion !

Elles vont vivre chacune des moments douloureux et difficiles, mais au bout de cette première année de vie étudiante, elles vont aussi retrouver le goût de la création artistique, croyant chacune en leurs rêves, malgré certaines désillusions.

Elles vont aussi faire l’apprentissage de la vie, entre douleur et douceur.

 

Finalement, elles vont comprendre qu’elles peuvent consolider leur amitié, tout en laissant de la place à l’autre, et qu’il faut que chacun fasse ses propres expériences pour avancer dans la vie.

 

Samantha Bailly restitue avec beaucoup de justesse la vie étudiante, avec sa part de liberté et de contrainte, et permet aux héroïnes de glisser vers l’âge adulte.

On sent que l’auteur a mis beaucoup de son expérience vécue dans ce récit, et qu’elle ressent beaucoup de tendresse pour ses héroïnes.

 

On quitte la série à regret, laissant Lou et Sonia voler de leurs propres ailes vers leur destin, un avenir où la plume et le crayon seront toujours leurs meilleures armes pour avancer dans la vie et réaliser leurs rêves.

 

Quelques extraits :

 

Mais en y réfléchissant, quand est-ce que l’on devient écrivain ? Ne l’est-on pas à partir du moment où l’on écrit, tout simplement ?

Lycéenne, je gribouillais, étudiante, j’ai appris à dessiner, non pas à recopier, imiter, mais à apposer l’empreinte de ma personnalité.

Tout le monde a le droit d’avoir pris un mauvais chemin, et d’en changer.

Si je crois profondément en une chose, ma Lou, c’est que l’on peut se transformer, intégrer de nouvelles habitudes

Nier la tristesse ne l’efface pas, on peut l’enfouir aussi profondément que possible, elle finira toujours par remonter.

C’est sûrement cela, être adulte : faire ses propres choix. Être au volant de son existence, et non pas dans le siège passager.

Il n’existe pas de permis d’exister, il y a des autorisations que l’on doit s’octroyer soi-même.

Publié dans Lectures-romans

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