« La Princesse des glaces » de Camilla Läckberg, éditions Actes Sud, collection Actes noirs.

Lisant dans le désordre les différents tomes, j’ai enfin lu le premier où j’ai découvert Erica et sa rencontre avec Patrik. Ici Erika joue un rôle beaucoup plus actif dans l’enquête et elle beaucoup plus présente au fil des pages que dans les tomes suivants.

Cette fois-ci, une femme, Alex, ancienne meilleure amie d’enfance d’Erica est retrouvée morte dans une baignoire. Il ne s’agit pas d’un suicide, contrairement à ce que les apparences pourraient laisser penser, mais bien d’un meurtre.

Et l’enquête va faire remonter à la surface des secrets profondément enfouis, qui vont montrer l’horreur de certains faits, sous le vernis apparemment irréprochable des apparences.

Un roman policier qui fait froid dans le dos, mais que j’ai trouvé moins prenant que les tomes suivants, peut-être parce que j’avais deviné certains éléments dans l’enquête. J’ai été plus surprise par les révélations dans les autres tomes, et surtout je trouve que les enquêtes des tomes suivants laissent plus de place au suspense qui monte crescendo.

On découvre ici pour la première fois les personnages qui vont faire le succès de la série, et les tomes suivants vont en révéler plus sur chacun, dans les aspects chaleureux comme dans les aspects sombres.

En conclusion « La Princesse des glaces » est plutôt un tome d’introduction qui pose les bases, mais où le talent de Camilla Läckberg ne se déploie pas encore aussi largement que par la suite.

« Gweg et l’enveloppe mystérieuse » de Christian Krika, éditions R.A.P.F.

Résumé : Gweg a des super pouvoirs grâce au messager des mondes, Khorlak. Mais lui et ses frères et sœurs ne l’ont pas vu depuis un moment. C’est alors qu’apparaît Khamô, qui leur dit que Khorlak est un traitre et qu’ils doivent détruire une enveloppe qu’ils vont recevoir. En même temps, un astéroïde se dirige vers la terre.

Mon avis : Je n’ai pas aimé ce roman dont l’illustration de couverture n’était pas vraiment attirante. Les personnages sont caricaturaux, et l’intrigue sans vrai suspense : entre le méchant et le gentil messager des mondes, le garçon qui fourre tout le temps les autres dans les ennuis, le mystère de l’enveloppe qui n’en n’est pas vraiment un. Je me suis plutôt ennuyée, trouvant les personnages et l’intrigue sans saveur.

« Tom et le secret du haunted castle » de Stéphanie Benson, éditions Syros, collection Tip Tongue.

Résumé : Tom va passer quelques jours avec son père pour Noël en Angleterre, dans un château hanté. Et une nuit, il entend des grattements de l’autre côté du mur, il décide donc d’aller voir de quoi il en retourne.

Mon avis : La collection Tip Tongue, chez Syros, propose des ouvrages écrits en français avec progressivement de plus en plus d’anglais, de niveau A1, découverte de l’anglais, pour ce roman.

Il est assez facile pour le lecteur de comprendre ce que se dit, car des mots ou les phrases complètes peuvent être traduits par un des personnages, par le traducteur électronique que possède Tom ou par les gestes mimés. Au bout d’un moment, on commence à bien comprendre et l’auteur nous laisse progressivement sans filet.

Très pratique pour comprendre l’anglais en situation, avec une histoire sympathique de fantômes qui donnent le frisson, accompagné d’une enquête policière.

Il est aussi possible de télécharger gratuitement la version audio au format MP3.

En bref, une collection à suivre !

« Le roi de la forêt des brumes » de Michael Morpurgo, illustrations de François Place, éditions Gallimard jeunesse, collection Bibliothèque.

Résumé : Ashley vit avec son papa, missionnaire et médecin, en Chine. Sa maman est morte quelques mois après sa naissance, et il a « oncle Sung », ami de son père, ainsi que Lin, son meilleur ami. Tout va basculer avec la guerre entre japonais et chinois. Ashley va devoir partir avec oncle Sung, afin de rejoindre l’Inde par les montagnes et prendre un bateau pour l’Angleterre, où vit la famille de sa mère. Lors de l’excursion dans les montagnes, Ashley va se retrouver seul et va être secouru par un yeti. Commence alors sa vie avec ces êtres de légende…

Résumé : Un récit d’aventures formidable qui va faire se retrouver le héros au sein d’une communauté des légendaires yetis.

Il va vivre plusieurs mois avec eux, faisant l’expérience du paradis sur terre, avec des êtres sans violence ni mensonge, qui le vénèrent.

Il va en ressortir plus mûr, conscient de ses responsabilités envers ses être qui l’ont accueilli, mais aussi se demandant qui a pu être le jeune homme avant lui qu’il a vu sur la photo dans une boîte conservée comme une relique chez les yetis.

Comme dans tout roman d’aventure notre Robinson va devoir retourner vers la civilisation, à laquelle il ne se fera jamais complètement.

Un beau roman initiatique, plein d’aventure, de quête du Paradis perdu, qui montre que les êtres les plus évolués ne sont pas forcément les hommes, avec les magnifiques illustrations de François Place.

« L’ile des Effrayants, 7. Ado l’ordure dorée » de Marthe Pelletier, illustrations de Sara Fortier, éditions La Courte Echelle.

Résumé : L’ennemie de la reine Zia, la vieille Alfa, cherche à gagner contre sa vieille ennemie une fois de plus. Ado est encore petit et va se transformer en Effrayant, mi-lion, mi-dragon. Sa reine lui donne une mission, mais il n’a qu’une envie, se reposer et dormir. C’est d’ailleurs ce qui va causer sa perte et permettre à Alfa d’être libérée.

Mon avis : Un court roman rigolo, déjanté et farfelu qui nous emmène sur une île où sont enfermés les Effrayants. Petits, ils s’appellent des Mim’s et doivent attendre d’avoir des poils comme Ado pour être transformés en Effrayants. Ils doivent passer un combat avec un humain enfant, s’ils gagnent, ils restent sur l’île, s’ils perdent, ils vont dans un zoo où on se moquera d’eux. Ado est la figure typique de l’adolescent avec trois poils au menton, qui ne pense qu’à dormir, se reposer et dormir. Une histoire qui fera passer un moment de dinguerie, avec les illustrations poilantes et désopilantes de monstres de Sara Fortier.

« Altaïr, tome 1 » de Kotono Kato, éditions Glénat, collection Shonen manga.

Résumé : La Türkiye et l’empire Baltrhain sont souvent opposés. Le premier ministre de l’empire se fait assassiner, et on retrouve son corps criblé de flèches provenant de Türkiye. Aussitôt un ultimatum est lancé à la Türkiye : envoyer un officier en otage ou la guerre sera déclarée. Mahmud Pacha, chef des fauconniers, pense que c’est un piège et que l’empire a organisé lui-même le meurtre pour pouvoir engager la guerre. Il va tout faire pour essayer de l’empêcher.

Mon avis : J’ai adoré la finesse et la précision des dessins, mais j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Les tactiques, la géopoltique, l’installation des différents personnages… tout cela foisonne et rend difficile la compréhension de tous les enjeux. A voir si le tome 2 est plus simple d‘accès et l’intrigue plus accessible.

« Depuis que les bals sont fermés » de Catherine Hutzler, Geste éditions, collection Témoignage.

Résumé : Olivia vient en catastrophe chez sa grand-mère qui s’est cassé les deux poignets et se retrouve en maison de retraite. En recherchant des habits à lui apporter, elle découvre des photos, et commence alors une enquête dans le passé caché de sa grand-mère, lors de la Seconde Guerre mondiale aux environs de Saint-Nazaire.

Mon avis : Deux voix alternent dans ce roman, celle d’Olivia à la conquête de sa vie et du passé familial, et celle de Julie, sa grand-mère, à travers la lecture de ses carnets de vie des années 30 à 1945.

On y découvre le quotidien des paysans vers Saint-Nazaire, les conséquences de l’Occupation sur la population et la vie des écoles de campagne publiques et laïques.

Les destins de Julie et d’Olivia sont assez semblables, chacune cherchant le bonheur, le grand amour, en rupture avec la contraintes et limites décidées par la société.

Un roman très bien documenté sur cette période qui vous fera plonger avec passion dans ces tranches de vie de femme. Les époques changent, mais le regard de la société et les étroitesses d’esprit demeurent, laissant peu de marge pour les esprits libres qui veulent tout simplement vivre.

« Le journal d’Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été chez ma grand-mère » d’India Desjardins, éditions Michel Lafon.

Résumé : Aurélie devient une droguée du chocolat, et cela lui permet d’oublier ses soucis ! Comme, par exemple, le fait que ses résultats scolaires ne sont pas suffisants selon le directeur et qu’il lui impose des heures pour travailler plus, qu’elle a oublié Nicolas mais qu’elle pense le voir dès qu’elle croise quelqu’un, ou qu’elle va aller en vacances chez sa grand-mère loin de tout et de ses amis !

Mon avis : Ce tome 3 est dans la même veine que les précédents. Le journal intime d’Aurélie se poursuit entre mai et août, entre une fin d’année marquée par les examens, et un été qui s’annonce pourri mais réserve bien des surprises !

Aurélie est toujours aussi rigolote, avec son sens de la répartie en décalage et ses gaffes. Elle et son amie Kat se font le reflet des jeunes filles d’aujourd’hui, pensant toujours être au centre de tout, et faisant des expériences qui les font entrer dans la vie.

« Les Animaux fantastiques (vie et habitat des animaux fantastiques) » de J. K. Rowling, éditions Gallimard jeunesse, collection Folio Junior.

Résumé : Ce livre fait partie des livres de la bibliothèque de Poudlard et a été écrit par Newt Scamander. Il fait partie des manuels que les petits sorciers doivent étudier à Poudlard pour le cours de magizoologie car il leur permet de connaître les créatures magiques.

Mon avis : En parallèle des aventures de Harry Potter, J.K. Rowling a publié un des livres cultes étudiés par les sorciers à Poudlard, annoté par Harry et Ron. On y retrouve avec plaisir certaines créatures magiques, dont les plus dangereuses qu’Harry a dû combattre. Chaque animal fantastique est décrit, et son degré de dangerosité est précisé. Un complément plaisant pour les fans de la série.

« Phil et Robert » de Jean-Marie Poupard illustrations de Francis Back, éditions la Courte Echelle.

Résumé : Trois enquêtes menées par Phil, jeune garçon qui va trouver un « grand frère » en Robert, détective privé : vol et maquillage de voitures, vol du piano de l’école ou triche aux contrôles de grande ampleur, ils vont résoudre toutes les enquêtes.

Mon avis : Il est rare que je le dise, mais je me suis vraiment ennuyée à la lecture de ce livre. Déjà, la couverture n’est pas attrayante et fait un peu vieillotte, mais les histoires elle-même sont datées : on y parle de cassettes audios ou vidéos, de walkman, de polaroïd. L’ouvrage a été édité en 2014, mais les histoires étaient déjà parues en 1991. Et ça se sent dans la façon dont est racontée l’histoire, très lisse, sans suspense, et avec un humour qui ne m’a pas fait rire. En bref, un livre trop « daté » qui risque de ne pas trouver de lecteur parmi nos adolescents de 2015.