Une colonne de feu
« Une colonne de feu » de Ken Follett, éditions Le Livre de Poche
Ce roman est le tome 3 faisant suite aux « Piliers de la terre » et « Un monde sans fin ». J’ai adoré lire cette série, ainsi que le prequel « Le crépuscule et l’aube ». C’est donc avec grand plaisir que j’ai lu ce bon gros pavé comme je les aime (982 p.).
Le récit commence en 1558, et on fait la rencontre de Ned Willard, jeune homme amoureux de la belle Margery, qui pense devenir commerçant à la suite de sa mère, et épouser Margery, qui l’aime aussi. Mais bien sûr, rien ne va se passer comme prévu.
En France, Sylvie est protestante, et travaille dans l’imprimerie et librairie de son père, vendant sous le manteau des livres interdits par l’église catholique, comme la Bible en français. Elle tombe sous le charme du beau Pierre, et pense se marier et vivre heureuse avec lui, mais Pierre a d’autres plans bien plus ambitieux et machiavéliques.
En Espagne, Barney, le frère de Ned, travaille et vit avec un cousin dans une fonderie, mais sa vie quotienne va vite être bouleversée à cause de l’Inquisition catholique.
Avec ce roman une fois de plus passionnant et foisonnant, Ken Follett nous emmène dans différents pays, à une époque où les troubles religieux sont importants, nous faisant partager la vie et le quotidien de personnages flamboyants, tout en nous mettant dans le secret des rois et reines à une époque où les complots et trahisons sont légions.
Ce roman va nous faire vivre des moments douloureux et diffiles, mais aussi heureux, et nous raconter l’histoire en nous la faisant vivre jusqu’au fond de nos tripes. On va assister au massacre de la Saint-Barthélémy, au règne d’Elisabeth 1ère, à la mise à mort d’une reine, à de nombreux complots, et on va assiter impuissant à la montée du fanatisme et de l’extrémisme religieux.
Les différents personnages vont vivre de nombreuses aventures, et le lecteur suivra leur destinée avec beaucoup d’empathie. J’ai particulièrement apprécié le personnage de Sylvie, qui croit en ses convictions, et a le courage de vivre la vie qu’elle souhaite, malgré les nombreux coups du sort.
Encore un roman coup de cœur de cet auteur !
Quelques extraits :
Rien n’est permanent, sinon le changement.
J’ai préféré souffrir moi-même plutôt que de savoir qu’elle continuait à endurer ses tourments. Son bonheur passait avant le mien. J’ai appris, au cours d’une longue existence, que telle est la définition de l’amour.
Il n’y a pas de saints en politique. Mais des être imparfaits peuvent tout de même changer le monde et le rendre meilleur.
Sa mémoire constituait la bibliothèque de la maison. Il lui suffisait de saisir un livre, et aussitôt il était transporté en un autre lieu, en un autre temps