Miroir de nos peines
« Miroir de nos peines » de Pierre Lemaître, éditions Le Livre de Poche
Ce roman est le dernier tome de la trilogie « Les enfants du désastre », après « Au-revoir là-haut » et « Couleurs de l’incendie ».
J’avais eu un avis très mitigé sur le premier, puis avait été happée par le second. Qu’en est-il du tome 3 ?
Eh bien, je trouve qu’il est plutôt en dessous du tome 2, même si le début était plutôt alléchant.
On y fait la rencontre de Louise, trente ans, en 1940, qui est institutrice, et qui travaille aussi dans le restaurant de M. Jules. Louise, c’est celle qui était la petite fille qui jouait avec Edouard à fabriquer des masques dans le tome 1. Louise vit seule, et n’a jamais réussi à avoir d’enfants malgré ses nombreuses tentatives.
Un jour, un monsieur qui se rend toujours à la même table chaque semaine lui demande de poser nue devant lui pour une belle somme. Louise hésite longuement, puis finit par accepter. Mais rien ne va se passer comme prévu, et Louise va se retrouver à errer dans les rues de Paris, nue et ensanglantée.
Ce traumatisme va lui permettre de plonger dans son passé, et surtout celui de sa mère, et elle va découvrir de nombreux secrets sur sa mère, qui vont la mener à quitter Paris en pleine débâcle, avec les allemands qui s’approchent inexorablement.
On y rencontre également des soldats qui vont assister à l’invasion allemande par les Ardennes, un homme polymorphe qui s’adapte à son époque, et va jouer différents rôles, d’avocat plein de ressources à prêtre qui aide son prochain.
L’ensemble promettait d’être une belle fresque, ce que je lis d’ailleurs dans de nombreux avis, mais pour ma part, j’ai trouvé que l’ensemble manquait de panache, et je suis restée assez souvent à l’écart des personnages, hormis Désiré, l’homme aux multiples visages.
Au final, c’est une série dont j’ai plutôt apprécié le second volume.