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532 résultats pour “le lecteur de cadavres

La randonnée

Publié le par Doc Bird

La randonnée

« La randonnée » de Christophe Léon, éditions Thierry Magnier, collection Romans.

Résumé : Cinq jeunes en difficulté avec la vie, et leur éducateur, Jeff, vont effectuer une randonnée de quelques jours dans la montagne afin d’apprendre à vivre en groupe solidaire et peut-être à se réconcilier avec la vie. Chacun de ces adolescents, deux garçons et trois filles, a son propre caractère, son passé, et la randonnée va leur permettre de se réadapter les uns aux autres. Le début est difficile, avec la marche, la fatigue, les tensions au sein du groupe, puis la beauté de la nature les apaise et les rend plus soudés. Mais lors d’une promenade, Jeff croit que des chasseurs tirent sur des ours et décide d’aller voir. Mais il ne revient pas. Le groupe commence à paniquer : où est passé Jeff ? Quand ils le retrouvent, très blessé, ils doivent alors essayer de retourner vers le parking du minibus en rapatriant Jeff sur un brancard. Vont-ils arriver à se repérer dans la forêt ? Pourront-ils sauver Jeff avant qu’il ne soit trop tard ?

Mon avis : Après avoir lu « La vie est belle » de Christophe Léon, je me doutais qu’a priori « La randonnée » serait aussi implacable. Tout commence tranquillement : cinq adolescents et leur éducateur partant en randonnée en montagne. Quelques indices sont donnés : des traces de pas d’un animal sauvage imposant, des yeux jaunes qui brillent furtivement, du bruit dans les fourrés. Et à un moment, un des adolescents rencontre l’ours à la rivière. On pense que c’est de l’ours que pourrait provenir le danger. Mais en fait non, ce n’est pas la nature, mais les hommes qui sont dangereux. Tout dérape avec la disparition de Jeff, retrouvé mortellement blessé, sans sac à dos, sans chaussures, auprès d’un ours tué et mutilé avec cruauté. Aussi, lorsque les adolescents rencontrent (trop) fortuitement des hommes en 4X4, qui proposent de les aider, d’amener Jeff à l’hôpital et les adolescents aux gendarmes, on se doute que ça va mal finir… La fin est bluffante, et ouverte, au lecteur d’imaginer ce qui se passe vraiment et quelle sera la suite. Un roman glaçant sur la cruauté des hommes. Les personnes inadaptées par rapport à la vie ne sont pas forcément celles que l’on pense, et les apparences sont souvent trompeuses.

Publié dans Lectures-romans

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La liste

Publié le par Doc Bird

La liste

« La liste » de Siobhan Vivian, éditions Nathan.

Résumé : Chaque année, au lycée Mount Washington, le dernier lundi de septembre, la liste est publiée et placardée partout. Cette liste nomme pour l’année, avant le bal du samedi de la rentrée, la plus belle et la plus moche pour chaque niveau, de la troisième à la terminale, avec un petit commentaire. Le lecteur suit chacune des nominées, jour après jour, jusqu’au soir du bal : réactions, changement positif ou négatif dans sa vie, attentes… Peu à peu, les secrets et les vielles rancoeurs vont ressurgir.

Mon avis : Un roman qui aborde le thème de l’apparence sur un mode original. Une fois la liste publiée, le monde de chacune des filles va se briser en éclat : faire le bonheur des unes, le malheur des autres, renforcer la détermination et la confiance de certaines, cristalliser certains problèmes, faire ressurgir du passé des émotions enfouies. Chacune des jeunes filles est suivie entre son « ancienne vie » et la « nouvelle » avec la publication de la liste. On va découvrir que les apparences ne font pas tout, qu’elles cachent parfois de lourds secrets. La liste va permettre à chacune des héroïnes de se retrouver face à elle-même, d’évoluer, de mieux se comprendre pour peut-être finir par s’accepter. Et on découvrira qui était à l’origine de la liste de l’année, et la raison des choix. Tourtes les filles vont voir leur vie bouleversée, et vont évoluer. A travers les apparences sont aussi abordés les thèmes de l’anorexie, du rejet de son corps, de la connaissance de soi, de la jalousie, de l’intégration à un groupe… Un roman qui montre que les apparences sont parfois décevantes, et ne font pas tout, à l’image de la couronne de la reine du bal, qui n’est pas en métal, mais en plastique. On comprend mieux, en refermant l’ouvrage, la citation mise en exergue : « La perception de la beauté est une épreuve morale » de Henry David Thoreau.

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Quartier lointain, Tome 2

Publié le par Doc Bird

Quartier lointain, Tome 2

« Quartier lointain, Tome 2 » de Jirô Taniguchi, éditions Casterman, collection Casterman écritures

Résumé : On avait quitté Hiroshi qui commençait à connaître le passé de ses parents et de leur rencontre, on le retrouve écoutant sa grand-mère lui donner plus d’informations. Son père est resté en ville pour aider la mère de sa femme, et en fait il n’a pas pu réaliser ses rêves. Il veut tout faire pour éviter la fuite de son père. Il le suit dans ses voyages, découvre qu’il va rencontrer une jeune femme, mais qu’elle n’est pas un danger pour sa famille. Il ne sait donc toujours pas pourquoi son père va disparaître. Entretemps, il passe un merveilleux été amoureux. Le jour où son père doit fuir, il l’attend à la gare et tente en vain de le retenir, mais son père décide malgré tout de partir pour essayer de réaliser ses rêves. Terriblement malheureux et déçu de n’avoir pas réussi à retenir son père, Hiroshi rompt avec son amie et va se soûler. Sous les effets de l’alcool, il retourne au cimetière et s’endort. Au réveil, il est redevenu adulte, il décide de retourner chez lui et de prendre plus de temps pour sa famille. Sur son chemin, il va penser croiser son père, et à son arrivée il va ouvrir un colis envoyé par son ancien ami Daisuké, il s’agir de son roman qu’il dédicace « au voyageur du temps ».

Mon avis : Un deuxième tome qui clôt de façon magistrale l’histoire. On comprend qu’on ne peut pas changer le destin, même si on y met toute son âme et toute sa volonté, mais que revivre son passé permet de faire le point sur sa propre vie et aspirations. Comprenant que son père a fui pour réaliser ses rêves, Hiroshi prend aussi conscience de sa fuite à l’égard de sa propre famille. S’il n’a pas pu convaincre son père, il peut changer sa vie et essayer de vivre une vie meilleure. Le clin d’œil de la dédicace du « voyageur du temps » montre en somme que le retour dans le passé était prévu dans le destin pour faire mûrir Hiroshi, et permet aussi au lecteur de savoir que Daisuké a pu devenir écrivain, réalisant ses rêves de jeunesse, rappelant à chacun qu’il ne faut pas renoncer à ses aspirations de jeunesse, et tout faire pour les réaliser. Le papillon qui préside aux transformations d’Hiroshi en jeune homme puis en adulte est la métaphore de la transformation de l’âme et de son envol vers une vie meilleure.

Publié dans Lectures-mangas

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Maus : un survivant raconte. I Mon père saigne l’histoire. II Et c’est là que mes ennuis ont commencé

Publié le par Doc Bird

Maus : un survivant raconte. I Mon père saigne l’histoire. II Et c’est là que mes ennuis ont commencé

« Maus : un survivant raconte. I Mon père saigne l’histoire. II Et c’est là que mes ennuis ont commencé » de Art Spiegelman, éditions Flammarion.

Résumé : Récit de la vie Vladek Spiegelman, juif polonais, père de l’auteur, des années 30 jusqu’à la fin de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Mon avis : Une BD renommée que j’ai au CDI et que je n’avais jamais pris le temps de lire. Le destin du père de l’auteur est raconté sous forme de BD, en noir et blanc. Les juifs sont des souris, les polonais des cochons, les allemands des chats… Ce récit biographique est le témoignage de la recherche d’Art Spiegelman, qui a interrogé sur son père et a enregistré ses paroles. On voit d’ailleurs plusieurs mises en abymes, où Art se représente avec son père à la recherche du passé, qui a toujours des répercussions sur le présent. On suit la progression de la vie de son père, depuis ses premières amours et l’insouciance de la jeunesse jusqu’au moment où tout bascule et se termine en camp de concentration. Le destin tragique des membres de la famille fait ressortir l’horreur d’être survivant. Les dénonciations, la lutte de chacun pour soi pour essayer de survivre, les rares moments de solidarité, la vénalité des personnes, tout est présenté sans non-dit. On ressort de la lecture désabusé, avec un regard sans concession sur l’âme humaine. Il faut prendre le temps de lire les paroles, avec certains mots mis en avant. Les personnes représentées en animaux et le noir et blanc pourraient faire penser à une fable, mais fait en fait ressortir la portée de ce qui est montré. Le père, Vladek, raconte d’un ton assez neutre son histoire, ce qui fait ressortir la douleur de certaines situations, laissant le lecteur exercer son propre jugement. Une BD dont on ne ressort pas indemne, un goût amer dans la bouche.

Publié dans Lectures-BD

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Le regard des princes à minuit

Publié le par Doc Bird

Le regard des princes à minuit

« Le regard des princes à minuit » de Erik L’Homme, éditions Gallimard, collection Scripto.

Résumé : 7 nouvelles pour que la jeunesse entre en révolte : « Le commando mazurka » permet à un jeune homme de découvrir la danse clandestinement au bras d’une belle jeune femme ; « L’odeur des ombres » permet à un garçon de rencontrer les mystères de la forêt de Brocéliande ; « Relever la tête » envoie un jeune homme détruire des antennes TV pour que les gens réfléchissent par eux-même ; « Attendre l’aube » fait découvrir à un garçon les combats clandestins qui mettent face à soi-même ; « Puisque les étoiles tremblent » montre un jeune homme escaladant de nuit la façade de Notre-Dame ; «Affronter les ténèbres » montre l’adoubement d’un jeune homme au sein de l’Ordre ; « La dureté du monde » met en scène l’ultime épreuve d’un autre garçon fraîchement adoubé.

Mon avis : 7 nouvelles qui incitent à la méditation et à la réflexion sur soi-même, son objectif de vie en accord avec soi-même, les chemins à prendre et les épreuves à passer pour mieux se rencontrer, être en adéquation avec soi-même, mais pas forcément avec la société, qui n’aime pas trop voir les gens réfléchir et remettre en question l’ordre établi. Une incitation à la révolte, qui passe déjà par soi, avant de pouvoir changer la société. Les nouvelles sont émaillées de phrases qui ouvrent la réflexion, et accompagnés d’extraits d’un texte du Moyen Age. Ces nouvelles peuvent se lire indépendamment les unes des autres, mais les deux dernières montrent le lien entre toutes. On retrouve tous les personnages des nouvelles dans « Affronter les ténèbres », invitant le lecteur à comprendre les liens entre les personnages, chaque nouvelle étant une épreuve de confiance entre un maître et son disciple. Point commun entre toutes les nouvelles, les épreuves ont lieu la nuit, mettant chacun face à ses peurs et ses doutes. Un magnifique ouvrage. Et mention spéciale pour la couverture avec le titre apparaissant relié par les étoiles d’un ciel nocturne.

Publié dans Lectures-romans

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Les Sorcières du Clan du Nord. La reine captive

Publié le par Doc Bird

« Les Sorcières du Clan du Nord. La reine captive » d’Irena Brignull, éditions Gallimard jeunesse

 

Résumé : Poppy s’est transformée en hirondelle, direction l’Afrique, où elle est recueillie, mais aussi bientôt prisonnière. Pendant ce temps, dans les clans des sorcières, la révolte gronde avec l’absence d’une reine pour diriger, résoudre les conflits, et d’autres sorcières pourraient souhaiter prendre sa place. Alors Charlock prend la route et remonte le passé pour essayer de sauver Poppy…

 

Mon avis : J’avais eu un coup de cœur pour le tome 1, qui se confirme avec le tome 2, dont la couverture est tout aussi magnifique d’ailleurs !

 

Après la bataille, Poppy s’est transformée en hirondelle et a décidé de tout quitter, son rôle de reine qu’elle refuse, tout comme son amour interdit pour Leo, à qui elle souhaite de vivre heureux avec la douce Clarée. Arrivée en Afrique, elle se pose, et est recueillie pas une chamane, qui la maintient prisonnière pour la protéger de son destin. Poppy va se retrouver face à elle-même et à ses choix, mais pourra-t-elle les réaliser ?

 

Charlock, de son côté, part en quête du passé, car elle sent qu’elle doit réparer ce qu’elle a fait pour pouvoir aider sa fille. Quant à Leo et Clarée, leur vie n’est pas aussi sereine qu’ils pouvaient le souhaiter, car Poppy manque terriblement à Leo…

 

Ce tome 2 est tout aussi magnifique et terrible que le premier, avec des sentiments et des amours contrariés, de l’amour, de l’amitié, de la haine, de la jalousie… Tous les sentiments sont exacerbés, et le passé douloureux permet aussi d’expliquer le présent, et les graines jetées qui grandissent et se transforment en haine, en envie de pouvoir, même au-delà de la mort.

 

Ce deuxième tome lance aussi de nombreuses interrogations, tout comme le premier, et au lecteur d’y réfléchir. Peut-on dépasser la haine ? Le passé peut-il vraiment mourir ? A-t-on le choix face à un destin qui semble tout tracé ? Peut-on protéger les gens de tout en les enfermant ? Est-il possible d’être libre ? La perte de mémoire peut-elle être aussi douloureuse qu’une mémoire de moments difficiles trop présente dans son esprit ? L’amour se décrète-t-il ? Peut-on pardonner ? Apprend-on de ses erreurs ?

 

Une belle fresque, et un conte cruel et réaliste, où finalement l’amour peut être l’étincelle qui permet de vivre ou de ramener à la vie. A lire !

 

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Witch Hunter, 2. L’assassin du roi

Publié le par Doc Bird

« Witch Hunter, 2. L’assassin du roi » de Virginia Boecker, éditions Pocket jeunesse

 

Résumé : Elizabeth, après avoir réussi à blesser Blackwell, mais en ayant sur la conscience la mort de Caleb, son ancien meilleur ami, risque l’exil et peut-être une mort certaine. Mais elle a un atout en main, sa connaissance de Blackwell, qui pourrait faire pencher la balance en faveur de son camp. Blackwell continue à la traquer, et prépare une immense armée. Pourquoi s’intéresse-t-il autant à Elizabeth ? Que détient-elle qu’il souhaite lui prendre ?

 

Mon avis : J’ai bien aimé cette suite, même si je n’ai pas été aussi transportée que dans le premier tome, où je découvrais un nouvel univers et la noirceur de certains personnages.

On retrouve Elizabeth toujours aussi déterminée à tuer Blackwell, qui a mis en prison son neveu le roi Malcom, et pris le trône à sa place. Blackwell réunit une armée qui grandit de jour en jour, afin de lutter contre les derniers résistants à son pouvoir, et continue de traquer Elizabeth.

Cette dernière comprend que Blackwell souhaite récupérer la magie de son stigmate, mais elle ne l’a plus depuis qu’elle en a fait don à John pour le sauver de la mort. Elle comprend alors avec horreur que si Blackwell s’en rend compte, il va s’en prendre à John et le tuer pour récupérer la magie du stigmate.

 

Ce tome 2 est encore plus sanglant que le premier, avec la guerre qui se profile en toile de fond. Complots, espionnage, traîtrise, violence et souffrance seront au rendez-vous, et des révélations vont surprendre le lecteur.

 

L’histoire d’amour entre John et Elizabeth, qui avait si bien commencé, s’effrite peu à peu à cause du pouvoir du stigmate qui commence à prendre le contrôle sur la personnalité de John.

De nombreux drames vont être vécus, ainsi que de nombreux rebondissements.

 

Un tome 2 intéressant et riche, mais qui m’a moins happée que le premier, peut-être parce que je n’en découvrais plus l’univers.

Publié dans Lectures-romans

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Carrie

Publié le par Doc Bird

« Carrie » de Stephen King, éditions Le livre de poche

 

Résumé : Carrie, 17 ans, n’a pas de chance dans la vie : elle vit avec une mère fanatique religieuse, et est la cible de moqueries et de harcèlement au lycée. Mais lorsque le beau Tommy l’invite au bal de fin d’année, elle pense pouvoir avoir sa chance et prendre un nouveau départ. Réalité ou illusion ?

 

Mon avis : Un livre dont j’avais beaucoup entendu parler, mais que je n’avais jamais lu, qui m’a fait de l’œil, et dans lequel je me suis lancée avec délectation.

 

C’est du pur Stephen King, avec un mélange de cruauté et de fantastique, avec une fin horrible.

 

Carrie, 17 ans, est victime de harcèlement au lycée, mais un épisode va être encore plus cruel que les autres, lorsque ses règles vont arriver pour la première fois sous la douche collective, et où l’ensemble de ses camarades va se déchaîner contre elle.

Et l’ambiance à la maison n’est pas mieux, avec sa mère fanatique, qui la met en garde constamment contre le démon. 

Seul échappatoire pour Carrie, son pouvoir de télékinésie, qui lui permet de déplacer des objets, et avec de l’entraînement, cela sera de plus en plus facile.

Et quand Tommy, beau garçon du lycée, l’invite au bal de sa promo, elle croit qu’elle va enfin pouvoir être comme les autres, et entamer un tournant dans sa vie.

Mais la cruauté des autres est toujours présente, sournoise, jusqu’au point de non-retour.

 

Tous les ingrédients sont présents pour faire de ce roman un petit bijou glaçant à souhait, car le lecteur sait que la fin sera apocalyptique, grâce à des extraits de journaux et d’enquêtes, mais il n’en prend la pleine mesure qu’à la fin, voyant sous ses yeux le chaos et la destruction.

Un bon roman pour avoir peur des pouvoirs télékinésiques, tout comme pour voir que la société peut elle-même engendrer ses propres monstres.

Publié dans Lectures-romans

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Les enfants de la Résistance, Tome 2. Premières répressions

Publié le par Doc Bird

« Les enfants de la Résistance, Tome 2. Premières répressions », scénario de Dugomier, dessin et couleurs d’Ers, éditions Le Lombard

 

Résumé : Des soldats français, qui ont réussi à s’échapper des camps de prisonniers, fuient vers la zone libre. La famille d’Eusèbe va en cacher quelques uns avant d’organiser leur passage en zone libre. C’est alors que les trois amis décident de surnommer leur groupe d’action le Lynx, et interviennent dans différentes actions en écrivant des mots et instructions pour faire agir les adultes.

 

Mon avis : J’avais beaucoup apprécié le tome 1, et le tome 2 est tout aussi de qualité.

On suit le combat clandestin des trois amis qui décident de donner un nom à leur groupe et qui, par leurs mots transmis clandestinement, réussissent à faire réagir des adultes.

Mais les missions sont dangereuses, et François va le découvrir avec une action qui va mal tourner et où son père intervient.

 

Cette série est vraiment très intéressante, car elle permet de comprendre l’Occupation sous les yeux affûtés d’enfants, qui grandissent trop vite, et commencent à comprendre l’horreur nazie. Dans ce tome, le lecteur va découvrir la haine nazie pour les noirs, ainsi que les exécutions de résistants, considérés comme terroristes. On a même la larme à l’œil quand on va découvrir comment la famille de François va être impactée douloureusement.

Comme dans le premier tome, quelques pages explicatives sont proposées à la fin pour mieux comprendre les événements de de l’histoire, avec la mise en place des réseaux de résistants, les prisonniers de guerre, la politique raciale nazie, et comment la guerre est devenue mondiale.

 

Une série à acquérir dans les CDI !

 

Un extrait : 

 

A mes yeux, la chose la plus absurde de cette guerre était qu’à la place de s’unir, les français s’étaient divisés.

Publié dans Lectures-BD

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Le Chevalier et le Diable

Publié le par Doc Bird

« Le Chevalier et le Diable » de Bernard Jouve, éditions L’Harmattan

 

Tout d’abord je remercie les éditions L’Harmattan, ainsi que Babelio, pour m’avoir proposé la lecture de ce livre.

 

Aimant bien les romans portant sur des thèmes historiques et parfois fantastiques, j’ai été attirée par le résumé de ce récit.

Aymar de Mortemer, jeune Hospitalier, va avoir la mission d’accompagner Djem, le frère banni du sultan Bajazet, tout au long de son errance captive depuis l’île de Rhodes jusqu’en Europe. Parallèlement, il est en quête du mystère des Templiers, qui permettrait de révéler qui est le vrai maître du monde, de Dieu ou du Diable.

 

L’histoire avait l’air intéressante, mêlant histoire, enquête et mystères, mais j’ai hélas rapidement déchanté dès le début de ma lecture. D’ailleurs, si ce livre ne m’avait pas été proposé par Babelio, je crois que pour une fois, j’aurais arrêté ma lecture au bout de quelques chapitres.

 

L’écriture est plutôt aride, pleine de détails historiques, de descriptions de monuments, et à aucun moment je n’ai réussi à avoir de l’empathie pour aucun des personnages, étant mise à distance par l’écriture de l’auteur. Ce dernier est un universitaire, et cela se ressent dans l’écriture, qui ressemble beaucoup plus à un écrit de mémoire ou de thèse, qu’à un récit enfiévré qui donne envie de se passionner pour l’histoire et ses héros.

 

Par ailleurs, ce roman a déjà été édité en 2013 par les éditions du Velours, et j’ai trouvé dommage que la relecture du texte ait été mal faite : des espaces manquant entre les mots, des accords non respectés, des mots manquants, des chiffres à la place de lettres, et cela dès le résumé de la quatrième de couverture, où Aymar s’appelle Mortimer puis Mortemer.

 

Certes, la vérité historique est bien présente, narrant l’errance forcée du prince Djem qui aurait voulu reprendre le trône à son frère Bajazet, ainsi que les différents accords et tractations autour de lui par les Grands de cette époque, mais il n’y a absolument pas eu de petite étincelle qui donne vie et puissance au récit.

Et même les difficultés mystiques et remises en question d’Aymar ne sonnent pas justes, le lecteur n’entrant pas dans la psychologie du personnage, et ne comprenant pas vraiment sa crise mystique et existentielle.

 

Quel dommage !

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