Sauveur & Fils, saison 1
« Sauveur & Fils, saison 1 » de Marie-Aude Murail, éditions L’Ecole des loisirs
Résumé : Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre, 80 kilos, voudrait sauver tous les patients de son cabinet de psychologue-clinicien : Margaux qui se scarifie, Cyrille qui fait pipi au lit, ou Gabin qui joue jour et nuit aux jeux vidéos… Mais les cordonniers sont souvent les plus mal chaussés, et Sauveur ne fait pas exception à la règle : il n’arrive pas à parler à son fils de Lazare de son passé, et notamment de sa maman.
Mon avis : Que dire de plus par rapport à toutes les chroniques de cette série, sinon que j’ai été conquise par ce titre jubilatoire qui nous emmène dans la vie de Sauveur, psychologue-clinicien, et de son fils de 8 ans, Lazare.
On assiste, tout comme Lazare caché derrière la porte mal fermée du cabinet, aux entretiens de Sauveur et de ses patients, auxquels on s’attache nous aussi. Margaux qui se scarifie, prise entre ses deux parents qui divorcent, Cyrille qui fait pipi au lit depuis que sa mère a un nouveau compagnon, Gabin qui fuit la réalité de sa mère s’enfonçant dans la paranoïa à travers les jeux en ligne, ou Ella, qui souffre de phobie scolaire.
Lazare adore écouter les consultations, qui le perturbent parfois, mais qui rythment sa vie quotidienne, comme un feuilleton télévisé. Lazare est un enfant adorable, aux réactions pleines de spontanéité, qui va découvrir que sa famille a des problèmes psychologiques, et que cela a joué aussi sur sa maman, morte quand il était tout petit.
Une série que je vais suivre avec plaisir, ayant envie d’avoir des nouvelles de Sauveur, de Lazare, des patients, et bien sûr des bébés hamsters. Une série que je recommande pour aborder différents problèmes pys qui peuvent tous nous concerner un jour ou l’autre, et qui emmène dans l’inconscient tout comme dans la culture antillaise !
Quelques extraits :
La plupart des gens préfèrent se faire mal en répétant les mêmes choses plutôt qu’expérimenter quelque chose de nouveau
Il y a toujours un risque à demander aux gens ce qu’ils pensent de vous. Alors, on préfère se faire les questions et les réponses dans la tête
Parce qu’on ne sauve pas les gens d’eux-mêmes, Lazare. On peut les aimer, les accompagner, les encourager, les soutenir. Mais chacun se sauve soi-même, s’il le veut, s’il le peut.