lectures-romans

« Izana. La Voleuse de visage » de Daruma Matsuura, éditions Lumen

Résumé : Izana est née dans un petit village à la campagne au Japon, et n’aurait jamais dû grandir. En effet, souffrant d’une horrible laideur, et née l’année du cheval de feu, elle était destinée à être tuée dès la naissance, selon une ancienne tradition. Mais la femme qui a aidé sa mère à accoucher l’a sauvée et l’a gardée chez elle, avec interdiction de sortir. Jusqu’au jour où la curiosité est trop forte pour Izana…

Mon avis : Ce roman est en fait le prequel du manga « Kasane », que je n’avais pas beaucoup apprécié.

Ici, on suit le destin de la mère de Kasane, Izana, qui souffre de laideur dès la naissance et aurait dû ne jamais vivre. Ce récit va permettre de comprendre l’état d’esprit d’Izana, élevée à l’écart du reste du monde, découvrant avec stupéfaction sa laideur, et la beauté de sa cousine Namino.

Si ce roman n’excuse pas la façon de se comporter et de vivre de Kasane, il permet néanmoins de comprendre comment sa mère et elles ont pu être menées à vivre dans la jalousie et la haine de l’autre.

Car rien n’est épargné à Izana : une naissance dans des circonstances tragiques, l’obligation de la tuer par tradition, un visage horrible, une enfance enfermée dans la maison de sa nourrice, sans contact avec d’autres jeunes de son âge, la découverte de la vérité sur son physique et l’horreur ressentie par les autres à sa vue, la vie seule dans la montagne, loin de tout contact humain, l’amour impossible pour un jeune homme qui n’a d’yeux que pour sa cousine…

Les jalons d’une tragédie sont posés progressivement. Quand Izana trouvera un moyen de se venger, sa revanche sera terrible. 

Un drame en plusieurs actes, qui mène vers une fin tragique et inéluctable, digne des tragédies grecques. La fin sera violente, mais hélas ne parviendra pas à apaiser l’esprit d’Izana.

« Chrétiens des catacombes. La relique espagnole » de Sophie de Mullenheim, éditions Mame

Résumé : Delitilis a été employé afin de retrouver et de détruire le contenu d’un coffre. Mais sa curiosité l’emporte et il ouvre le coffre, pour y découvrir un simple vase. Conscient de l’argent qu’il pourrait gagner, il décide de revendre le vase au plus offrant. Mais nombreux sont les gens sur sa piste. C’est ainsi que Titus, Maximus et Aghilès, jeunes gens romains, vont croiser la route de Delitilis et du vase, ce qui va les mettre en danger.

Mon avis : Ce roman appartient à une série dont je n’ai pas lu les autres tomes, mais cela ne gêne pas trop la compréhension dans l’ensemble.

Tout commence par un vase mystérieux, dont la valeur est immense, et que beaucoup de personnes convoitent à Rome. Delitilis, se sentant pris en filature, fait semblant de demander son chemin à un groupe de jeunes gens, Titus, Maximus et Aghilès, et leur transmet à leur insu le vase.

C’est le début des ennuis pour les amis, qui ne connaissent pas la valeur de ce vase, et vont se retrouver pris entre différents dangers émanant de personnes qui souhaitent s’emparer du vase, quel qu’en soit le prix…

Très vite, le lecteur adulte comprend ce que représente ce vase pour les chrétiens, mais les élèves pourront se poser plus longtemps la question.

Le lecteur entre de plein pied dans un monde romain où les chrétiens sont persécutés, et payent de leur vie leur croyance. Les aventures de nos amis sont hautes en couleurs, avec beaucoup d’actions et de rebondissements. Les chapitres sont très courts, permettant une lecture aisée. Un titre à proposer aux élèves aimant l’histoire antique et les mystères.

 « Shadow Magic » de Joshua Khan, éditions du Seuil

Résumé : Ronce, un jeune paysan devenu esclave par le hasard des circonstances, se retrouve acheté par Tyburn, l’assassin de la maison Ombreuse. Il arrive alors à Château Lugubre, résidence de la famille Ombreuse, et y rencontre Lilith, héritière du royaume depuis l’assassinat de ses parents et de son frère. Ils vont tous deux nouer amitié, dans un monde de complots et de ruse.

Mon avis : Voici un roman qu’on ne peut pas lâcher une fois qu’on a commencé à le lire.

D’abord parce que Ronce, jeune paysan devenu esclave, est impertinent et n’a pas froid aux yeux, lui permettant de transgresser allègrement les règles, ce qui lui a permis de survivre jusque-là.

Ensuite parce que Lilith, héritière de la famille Ombreuse, a beau être une enfant gâtée qui ne veut en faire qu’à sa tête, elle doit composer avec les jeux de pouvoir depuis qu’elle est la seule survivante de sa famille. Ses caprices cachent surtout une tristesse et une fragilité liées à la mort brutale de sa famille, et elle découvre avec horreur qu’elle va devoir se marier avec Gabriel, descendant de la famille Solaire, pour pouvoir préserver son peuple.

Enfin, le monde présenté est fantastique, avec des personnages hauts en couleurs, des créatures effrayantes, des zombies, ou encore une chauve-souris géante !

Cet univers où se mêlent loyauté et traîtrise, ombre et lumière, est très prenant, et les nombreux rebondissements s’enchaînent pour notre plus grand plaisir !

« Arena 13 » de Joseph Delaney, éditions Le livre de poche jeunesse

Résumé : Leif, un jeune garçon, arrive un jour dans la capitale du pays, Gindeen, afin de pouvoir être pris comme apprenti afin de pouvoir combattre dans l’Arène 13, lieu de combats de tous les dangers. Son objectif ultime : pouvoir défier Hob, qui terrorise la population, et le tuer afin de venger la mort de ses parents.

Mon avis : Ce roman de science-fiction contient de multiples références romaines, notamment en ce qui concerne l’entraînement au combat des gladiateurs.

Leif, jeune garçon dont les parents sont morts à cause de Hob, monstre qui règne sur les hommes par la terreur, arrive dans la capitale avec la farouche volonté de pouvoir combattre dans l’arène 13, où Hob défie à mort des combattants. Mais le chemin est long avant de pouvoir combattre dans cette arène, et Leif doit tout d’abord se trouver un maître afin de pouvoir entrer en apprentissage. Les entraînements sont intenses, mêlant théorie, programmation et pratique.

Et le danger rôde partout dans la ville, entre les sbires de Hob, un autre apprenti jaloux, et la fille de son maître, qui l’entraîne vers les pires dangers…

Un roman intéressant, mêlant histoire, combats, apprentissage, dans un monde cruel dominé par de sinistres créatures. L’auteur, connu pour sa célèbre série « L’Epouvanteur », poursuit son succès auprès des jeunes.

« Red Rising » de Pierce Brown, éditions Hachette

Résumé : Darrow fait partie des Rouges, caste la plus basse de la société, et travaille comme foreur sur la planète Mars, dans des conditions difficiles. Des événements tragiques vont le mener à vouloir se révolter, comprenant que la société ment. Il accepte alors de subir une opération pour devenir un Or, caste la plus haute, et pouvoir mener une révolution de l’intérieur. Mais le chemin est long, et la sélection impitoyable.

Mon avis : Un roman dystopique saisissant, qui met en avant une société « idéale » basée sur des systèmes de castes, où chaque couleur a un rôle prédéterminé.

Darrow fait partie des Rouges, qui ont une courte espérance de vie et travaillent à la mine, pour permettre la colonisation de la planète Mars.  Mais Darrow va vivre de tragiques événements, la mort de sa femme qui rêvait d’un monde meilleur, et se trouver en position de pouvoir mener une révolte. Mais pour cela, il va devoir radicalement se transformer, en subissant de lourdes opérations pour se transformer en Or, caste dirigeante du pays.

Premier objectif : ressortir de la sélection des jeunes Ors dans les premiers, afin de pouvoir obtenir un bon poste, et pouvoir détruire le système de l’intérieur.

Mais ce que Darrow ignore, c’est que cette sélection est difficile et élimine les plus faibles. Parviendra-t-il à réussir ? Réussira-t-il à intégrer sa rage pour mieux réussir ou se laissera-t-il dominer par elle ? N’oubliera-t-il pas d’où il vient ?

Ce roman est à la fois un cri de révolte contre les dures conditions des mineurs, contre une société qui impose aux gens de vivre dans des castes attribuées, sans véritable espoir de changement, et qui ment afin de maintenir chacun dans la servitude de son rôle.

Darrow apparaît suffisamment fort physiquement et psychologiquement pour pouvoir mener la révolte de l’intérieur. Mais la sélection est rude parmi les Ors, et le meurtre permis. Darrow va devoir jouer à un jeu grandeur nature, entre différentes maisons, et il va évoluer au point de vouloir remettre en cause les règles absurdes de ce jeu…

Un récit intense, où la violence pure règne, et qui laisse un goût amer en bouche. « Red Rising » est le premier tome d’une trilogie dans un monde foisonnant, où les apparences sont trompeuses. A suivre…

« Petits mensonges entre copines » de Barbara Dee, éditions de La Martinière Jeunesse, collection Fiction J.

Résumé : Lia, Marley, Abi, Makayla et Julia, ont toutes cinq 12 ans, et sont de super amies. Mais après les vacances d’été, les choses ont un peu changé entre elles. Abi, Makayla et Julia sont parties ensemble en colo, tandis que Lia est partie chez sa tante, et Marley en voyage. En jouant à Action ou Vérité, Lia va inventer de gros mensonges, et ses relations avec ses amies vont alors se compliquer…

Mon avis : Ce roman met en avant l’évolution des relations amicales au moment de l’adolescence, quand le corps change (plus ou moins rapidement), que les intérêts évoluent, et que des divergences peuvent apparaître.

Lia commence ses vacances d’été en décidant au dernier moment, sans pouvoir se l’expliquer, de ne pas partir en colo avec ses amies, et de partir chez sa tante un peu excentrique, tenant une boutique de produits naturels,  de pierres et de cristaux. Il ne va rien se passer de formidable lors de cet été, mais à la rentrée, elle voit que ses trois amies qui sont parties en colo ont changé et partagent des jeux et réflexions communs.

Aussi, lors d’une partie d’Action ou Vérité, Lia va mentir, dire qu’elle a enfin eu ses règles, et qu’elle a embrassé un garçon ! C’est alors qu’elle va comprendre qu’il est difficile de résister à la pression du groupe de ses amies, et qu’elle va commencer à voir leur belle amitié se fissurer.

J’ai trouvé ce roman intéressant car il permet aux jeunes filles de pouvoir s’identifier à l’héroïne, Lia, qui n’a pas ses règles ni les seins qui poussent, pense qu’elle doit avoir déjà embrassé un garçon à 12 ans, et se retrouve à devoir vivre dans ses mensonges, l’entraînant bien plus loin qu’elle n’aurait voulu.

Mais surtout, ce roman, permet de mettre en avant le phénomène de groupe, les changements de comportement à l’adolescence, et la difficulté de trouver sa place quand on se sent différent. Un roman sympathique à lire.

« Connexions secrètes » de Lucas Courage, éditions Scrinéo

Résumé : Lucas Courage a un pouvoir hors du commun, il est capable de se connecter avec son esprit sur tous les réseaux. Mais il est aussi un adolescent paresseux qui aime ne rien faire. Sa vie va pourtant changer du tout au tout quand son père, ancien agent secret, va reprendre du service, car lui aussi va avoir un rôle important à jouer…

Mon avis : Merci aux éditions Scrinéo et à Babelio de m’avoir proposé de lire ce roman.

Celui-ci surfe sur la vague des livres écrits par le héros lui-même, pour valider le fait que l’histoire est vraie.

Lucas est un ado comme les autres, il aime se lever tard, jouer aux jeux vidéos… Mais il possède un pouvoir secret qui lui permet de se connecter à tout ce qui est électronique. Si vous souhaitez savoir comment il a obtenu ce pouvoir, Lucas se fera un plaisir de vous le révéler, car comme les super-héros, il a été victime d’un test…

Sa vie plutôt tranquille change le jour où il assiste avec son père à l’enlèvement du président des Etats-Unis, et qu’ils parviennent tous deux à le libérer.

C’est à partir de ce moment-là que le président français va demander à son père de reprendre son ancien travail d’espion, car la France est en danger ! Il semblerait que des hackers menaçent de prendre le pouvoir sur la France.

Lucas et son père doivent alors partir pour le Shahistan, pays d’où la menace semble provenir.

C’est le début d’aventures rocambolesques, avec en plus la belle Manon dont Lucas est secrètement amoureux, qui se retrouve au même endroit !

On sent que l’auteur a pris plaisir à écrire ce roman, en s’inspirant aussi bien des super héros de Marvel, que de l’humour d’OSS 117, en imaginant un héros malgré lui qui va se retrouver au cœur d’une des pires conspirations de l’histoire !

Car des terroristes menaçent de prendre le pouvoir sur tous les réseaux informatiques et de paralyser la France.

Lucas va alors partir sur leurs traces, accompagné de son père, ancien espion qui a un peu vieilli, de Manon et de sa mère journaliste.

L’ensemble est foisonnant et parfois un peu loufoque, et fera palpiter le cœur des fans d’aventures et d’humour.

« Désorientée » de Marine Carteron, éditions Casterman, collection Ici/Maintenant

Résumé : Voici l’histoire de Louise, 18 ans, dont l’avenir pourrait dépendre de Parcoursup ou pas. Car à l’heure des choix, Louise est indécise, et refuse qu’un programme choisisse pour elle…

Mon avis : Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Casterman et Babelio pour m’avoir proposé de lire ce roman en avant-première (il sort le 6 novembre).

En lisant le résumé, je trouvais que ce roman était dans l’air du temps, avec le stress lié à l’application Parcoursup ainsi que ses ratés qui pouvaient gâcher les possibilités d’études supérieures.

La couverture où le personnage principal, Louise, est montrée en ombre, ainsi que le labyrinthe représenté sur la quatrième de couverture, donnent une idée du récit que nous allons lire, avec une jeune fille perdue, qui se cherche elle-même, et qui ne sait plus où aller et quel sens donner à sa vie.

Le récit se présente sous forme de témoignage et ressemble par certains côtés à un journal intime, avec des calligrammes, des mots plus gros comme criés, mettant en avant une Louise déboussolée, ne voulant pas que Parcoursup ou sa mère décide de son avenir pour elle, mais ne sachant pas ce qu’elle veut faire non plus.

Louise est différente des autres, un peu solitaire et à part, même si elle adore sa meilleure amie Manon qui est beaucoup plus ouverte et expansive qu’elle.

D’ailleurs, ses sentiments sont troubles, elle est pleine de désir, mais ne connaît pas encore l’amour.

Entre une meilleure amie exhubérante, une mère dominatrice qui semble vouloir revivre sa jeunesse à travers sa fille, un père absent mais parfois complice, et l’impression de ne pas vraiment vivre sa vie, Louise se retrouve perdue, ne voulant pas que les autres choisissent à sa place, mais ne sachant pas quoi choisir.

D’ailleurs, quand les résultats de Parcoursup tombent, elle hésite. Que prendre dans toutes les propositions ? Doit-elle en attendre d’autres ? Que veut-elle faire vraiment ? Et si elle refusait tout ? Mais alors que fera-t-elle ? Prise dans un abîme de perplexité, Louise voudrait tout simplement vivre au jour le jour et prendre le temps, mais entre son corps plein de désir, et sa peur de choisir, il lui faudra apprendre à se connaître.

Le récit est assez déroutant, bien loin de ce que Marine Carteron écrit d’habitude, elle le dit d’ailleurs elle-même. C’est l’année de Terminale de son fils, et le stress engendré par Parcoursup, liés à ses souvenirs de cette année charnière qui l’ont amené à écrire ce roman.

J’ai flotté à certains moments dans cette atmosphère étrange de transition vers l’âge adulte, où il faut prendre des décisions et ses responsabilités, mais je ne me suis pas vraiment retrouvée en Louise.

Certes, elle est indécise et pleine de doutes par rapport à l’avenir qui s’approche, comme tout jeune à l’aube de sa vie d’adulte, mais sa vie plutôt protégée m’a parue bien éloignée. Elle peut tout obtenir, mais ne fait aucun choix. On ne sent pas d’élan qui la porte, mais un vide qui pourrait l’engloutir… ou pas.

Un livre qui m’a laissée un peu dubitative, seule la dernière partie, ouverte, montre une jeune fille qui commence à prendre les rênes de sa vie.

« William Wenton. Le casseur de codes » de Bobbie Peers, éditions Pocket jeunesse

Résumé : William vit en Norvège avec ses parents, et est passionné par la cryptographie, même si ses parents font tout pour qu’il ne s’y intéresse pas. Car la famille vit sous une fausse identité, depuis 8 ans, depuis que le grand-père de William a disparu. Mais leur anonymat va voler en éclat le jour où William parvient à casser le code du Cryptogramme Insoluble, lors d’une sortie scolaire. Dès lors commence une traque dont William est l’objet….

Mon avis : Ce roman est un vrai régal car il mêle énigmes et suspense.

William vit sous une fausse identité depuis 8 ans, en Norvège, depuis la disparition de son grand-père, et la crainte de ses parents d’être traqués par ceux qui en voulaient à son grand-père. Pour quel motif ? William n’en sait rien, car ses parents restent dans le flou.

William a beau savoir qu’il doit rester discret, il ne peut s’empêcher d’approcher du Cryptogramme insoluble, présenté lors d’une exposition, car il adore casser les codes. Et son génie va lui faire décrypter le code très rapidement, sous l’œil des caméras. C’en est alors fini de l’anonymat !

William va devoir fuir, car il est poursuivi par une sorte de robot. Heureusement, il va pouvoir être amené à un mystérieux Institut, où son grand-père a travaillé, et étudier la cryptologie. Et il va en apprendre plus sur le passé de son grand-père, et la raison de la disparition de celui-ci.

William va alors se lancer dans la quête du passé de son grand-père, qui lui révélera une partie de ses origines. C’est le début d’aventures palpitantes !

J’ai trouvé ce roman intéressant, mêlant découvertes de science-fiction, lutte entre différents groupes, et naissance d’une amitié.

Le héros, William, est attachant, dans sa quête de son passé, tout en étant un génie de la cryptologie, ce qui le met en danger.

L’univers proposé par l’auteur est intéressant et foisonnant, montrant des savants qui créent d’improbables robots, pouvant être utiles ou non.

Un roman mêlant enquête, mystère, science, aventure et science-fiction, qui devrait trouver ses lecteurs.

« La guerre des chocolats » de Robert Cormier, éditions Ecole des Loisirs, collection Médium + poche

Résumé : Jerry entre dans un lycée catholique, Trinity, qui est un établissement un peu spécial, avec frère Léon, professeur tyrannique, ou la société secrète des « Vigiles » qui règne sur le lycée. Et d’ailleurs les « Vigiles » exigent de Jerry de refuser de vendre les boîtes de chocolats au profit du lycée.

Mon avis : Je suis passée totalement à côté de cet ouvrage qui met en avant le harcèlement et le bizutage, à travers une association secrète qui exige des tâches pour les nouveaux arrivés.

Car cet ouvrage met en avant le harcèlement et les relations de peur entre les jeunes, avec chantage à l’appui, dans un rapport de force déplaisant, auquel participe également frère Léon, professeur de l’établissement qui semble souhaiter en devenir le directeur.

J’ai trouvé l’ambiance plus que malsaine, les violences étant à la fois psychologiques et physiques, et la conclusion mettant en avant que ce sont toujours les harceleurs dominants, adultes comme jeunes, qui finissent par gagner.

Ce roman transmet une vision négative de la société, montrant que la ruse et la perfidie permettent de beaucoup mieux réussir que de le fait de vouloir penser par soi-même. Un roman dont je ne conseille donc pas la lecture.