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L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa

Publié le par Doc Bird

« L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa » de Romain Puértolas, éditions Le Dilettante 

Prenez un indien sortant de son avion et arrivant sur le sol français pour acheter un meuble Ikéa, un chauffeur de taxi gitan qui déteste être trompé par son client, une montgolfière, des migrants, une femme à la recherche de l’amour, une actrice française en voyage pour un festival de cinéma, mélangez fortement et vous obtiendrez un récit feel good et déjanté qui va vous emmener à travers le monde, de la France à la Lybie.

Tout paraît incroyable, mais le récit se tient, d’aventures en quiproquos, avec un personnage principal, Ajatashatru, qui va vivre de rocambolesques aventures qui vont le faire mûrir, car il va avoir différentes révélations, et comprendre qu’il doit changer de vie et faire le bien autour de lui.

Le style de l’auteur est bourré d’humour, avec les différentes façons de prononcer le nom d’Aja et d’autres personnages, ou des réflexions décalées. L’ensemble est très plaisant à lire pour passer un bon moment et se mettre à croire aux heureux hasards et aux coups de chance. Entre récit initiatique et roman feel good, je vous conseille ce titre si vous avez envie d’une lecture détente (mais pas que).

Un extrait : 

Comme quoi, la vie tenait à peu de chose et les endroits les plus banals étaient parfois le début d’excitantes aventures.

Publié dans Lecture-adultes

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T’en souviens-tu, mon Anaïs ?

Publié le par Doc Bird

« T’en souviens-tu, mon Anaïs ? et autres nouvelles » de Michel Bussy, éditions Pocket

Michel Bussi est un auteur que j’apprécie beaucoup, car il me plonge dans des récits dont les mailles se resserrent, et pourtant, à la fin, je suis toujours aussi surprise par la chute. Ici, voici quatre nouvelles qui se passent au bord de la mer, et dont la fin est toujours surprenante et inédite.

Dans « T’en souviens-tu, mon Anaïs ? », une jeune femme et sa fille arrivent dans un petit village normand pour changer de vie. Mais la mère se sent surveillée chez elle, sa vie commence à tourner au cauchemar, et elle se demande quel lien cela pourrait-il avoir avec la venue de la célèbre actrice Anaïs Aubert deux siècles auparavant.

« L’armoire normande » raconte le séjour d’un couple dans une vieille bâtisse normande, en compagnie de leur hôte, qu’ils commencent à soupçonner d’avoir tué sa femme avant leur arrivée.

Dans la troisième nouvelle, un écrivain de nouvelles policières se rend dans un vide-grenier avec sa femme, et enquête sur une mystérieuse vendeuse qui vend des objets qu’il pense appartenir à ses enfants quand ils étaient petits.

Avec « Une fugue au paradis », rendez-vous à la Réunion avec la découverte du corps poignardé d’un jeune homme dans la mer.

Ces quatre nouvelles ont pour point commun de se passer sur les côtes, et de mener son lecteur dans une histoire où les doutes arrivent vite, et où de nombreux indices sont semés comme des petits cailloux pour essayer de retrouver son chemin dans l’intrigue.

Mais l’auteur nous emmène où il veut, et la fin est toujours surprenante.

J’ai bien aimé ces nouvelles, moins que les romans, car elle se sont révélées un peu trop courtes, mais c’est un recueil à conseiller si on veut entrer dans l’univers de l’auteur, et se laisser promener tout au long du récit par lui.

Publié dans Lecture-adultes

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N’éteins pas la lumière

Publié le par Doc Bird

« N’éteins pas la lumière » de Bernard Minier, éditions XO

 

La chronique de Manou m’avait suffisamment glacée pour avoir envie de lire à mon tour ce roman policier. Aussi, quand je l’ai vu à la médiathèque, je n’ai pas hésité à l’emprunter.

Même si je n’ai pas lu les deux tomes précédents « Glacé » et « Le cercle » qui mettent en avant un héros récurrent, le commandant Servaz, j’ai réussi à me mettre rapidement dans l’histoire. Il faut dire aussi que cet opus est angoissant à souhait.

 

Christine Steinmeyer reçoit le soir de Noël une lettre sur un suicide qu’elle ne peut pas empêcher. Elle pense immédiatement qu’il s’agit d’une erreur, et que cette lettre était bien sûr destinée à quelqu’un d’autre. Mais au fond d’elle-même, elle se demande si cette lettre ne lui était pas destinée. Mais qui pourrait lui avoir envoyée ? Et qui est cette personne qu’elle aurait laissée mourir ? Elle décide de ne plus y penser, mais dans les jours et les semaines qui viennent, elle va avoir l’impression que quelqu’un l’observe, est rentré chez elle, elle découvre des messages haineux envoyés depuis son ordinateur.

Progressivement, Christine se sent prise au cœur d’une toile d’araignée, seule et sans personne pour l’aider, car elle est de plus en plus isolée.

Le commandant Servaz, en repos dans une maison spéciale suite à sa dépression, reçoit un jour par la poste la clé d’une chambre d’hôtel, dans laquelle une artiste photographe s’est donnée la mort un an plus tôt. Qui est ce mystérieux informateur ? Pourquoi souhaite-t-il que l’enquête soit rouverte ?

 

J’ai dévoré ce roman angoissant rapidement, engluée comme Christine dans les interrogations, me demandant ce que je ferais si je me retrouvais à sa place, devenant de plus en plus seule, isolée de tous ses amis, et manipulée pour se suicider.

L’angoisse monte crescendo, et on a l’impression de ne plus rien maîtriser, et les révélations seront d’autant plus fracassantes. L’enquête de Servaz va bien sûr croiser le chemin de Christine, mais il y a beaucoup de faux semblants et de fausses pistes qui embrouillent rapidement le lecteur.

 

Un thriller bien mené, qui montre la force et la perversion de la manipulation mentale, emmenant dans les profondeurs sombres de l’âme humaine.

 

La chronique de Manou : 

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La Part de l’autre

Publié le par Doc Bird

« La Part de l’autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt, éditions Le livre de poche 

 

Résumé : Quel aurait été le destin d’Hitler s’il avait été reçu à l’Ecole des Beaux-Arts de Vienne ? Comment le monde aurait-il évolué ?

 

Mon avis : Le présupposé de ce roman est intéressant. Que serait devenu Hitler s’il avait pu intégrer l’Ecole d’art en 1908 ? Serait-il devenu l’être que tout le monde connaît, ou aurait-il pu évoluer différemment ?

Je m’attendais donc à lire uniquement une uchronie sur Hitler, mais en fait l’auteur a eu l’idée géniale de mettre en parallèle le destin d’Adolf H., qui réussit à entrer dans les Beaux-Arts, et celui d’Hitler, tel qu’on le connaît. Cela permet au lecteur de voir comment deux destins qui démarrent de la même façon vont progressivement s’éloigner l’un de l’autre, et avoir des destins et des réflexions totalement différents.

 

D’un côté, Adolf H., qui comprend qu’il est plutôt médiocre en peinture, mais décide de faire des efforts pour devenir artiste, qui va résoudre ses problèmes d’inconscient et de sexualité liés à des traumatismes de son enfance et de son adolescence, va faire la guerre et en comprendre l’absurdité, découvrir l’amitié, l’amour…

 

De l’autre, Hitler, qui va mener de jeunes années misérables, mais croire être un génie incompris n’ayant aucun besoin de faire des efforts pour progresser, qui ne résoudra pas ses problèmes psychologiques, qui va être exalté par la guerre, et croire qu’il est un élu protégé du destin, qui va aussi devenir antisémite suite au traumatisme de la guerre perdue, et va s’accomplir dans la haine, découvrant un don d’éloquence lié à celle-ci, et qui va mener l’Allemagne et l’Europe dans le chaos. 

 

J’ai mis du temps à lire ce roman, autant à cause du sujet que par certains épisodes difficiles, notamment la partie sur la Première Guerre mondiale, dont certains moments sont difficiles, voire insoutenables.

Au début, Adolf H. et Hitler partent de la même enfance, mais progressivement, chacun va s’éloigner de l’autre, Adolf H. choisissant la vie, et travaillant sur lui-même, Hitler sombrant peu à peu dans la mégalomanie et la folie. 

J’ai appris en même temps plein d’informations sur la vie d’Hitler, parfois très étonnantes, grâce à l’énorme travail de documentation d’Eric-Emmanuel Schmitt, notamment le fait qu’Hitler n’était absolument pas antisémite au début, ou ses relations compliquées avec les femmes, et ses problèmes non résolus au sujet de la sexualité.

J’ai frémi en lisant comment un homme ordinaire a pu devenir Hitler, comment des événements, et surtout les réflexions et choix de vie ont pu en faire un dictateur.

Cela permet de se dire que chacun, quels que soient les événements, est responsable de sa vie et de la route qu’il choisit de tracer et de suivre.

 

En fin d’ouvrage, grâce à la postface, on comprend que l’auteur a eu le besoin d’écrire ce roman, tout en passant par des phases difficiles et éprouvantes : rejet des autres lui demandant pourquoi il rendait Hitler humain, écriture difficile des derniers années d’Hitler, libération à la fin de l'écriture.

 

Ce roman choc est indispensable à lire, car il permet de montrer qu’Hitler, avant de devenir le dictateur pris de folie que nous connaissons, était avant tout un homme, ni bon ni mauvais, avec ses qualités et ses défauts, qui a pris des chemins de vie qui ont forgé son destin.

Un ouvrage qui fait intensément réfléchir, et qui au lieu d’ériger Hitler comme un monstre à part, explique que ce monstre fait partie de l’humanité, de chaque homme, et qu’il appartient à chacun de le nourrir ou de le laisser mourir de faim. 

 

Quelques extraits :

Aujourd’hui, il était enfin devenu l’homme qu’il pensait être. La haine lui avait donné le don de l’éloquence.

Hitler avait aussi compris quelque chose qu’il ne dirait jamais à personne : il ne s’adressait qu’aux sentiments négatifs des foules. Il réveillait leur colère, leur haine, leur rancœur, leurs déceptions, leurs humiliations. C’était facile, il les trouvait d’abord en lui. Les gens l’idolâtraient parce qu’ils n’avaient pas repéré qu’il s’agissait seulement de la face noire du coeur.

Hitler, lui, n’avait pas peur de la guerre, n’avait pas peur de son peuple, et ne voulait plaire à personne. Qu’est-ce que le pouvoir absolu ? Faire peur à tout le monde et n’avoir peur de rien.

Un homme est fait de choix et de circonstances. Personne n’a de pouvoir sur les circonstances, mais chacun en a sur ses choix.

Comprendre que le monstre n’est pas un être différent de lui, hors de l’humanité, mais un être comme lui qui prend des décisions différentes.

Publié dans Lecture-adultes

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La Tresse

Publié le par Doc Bird

« La Tresse » de Laetitia Colombani, éditions le Livre de Poche

 

Résumé : Trois femmes liées par leur volonté de vivre. Smita, Intouchable, vit en Inde, et veut que sa fille puisse étudier à l’école. Giulia, en Sicile, travaille avec son père dans un atelier, mais découvre que celui-ci est proche de la faillite. Sarah, au Canada, est une acharnée du travail, et a réussi à se faire une place dans sa société d’avocats, mais la maladie arrive.

 

Mon avis : J’avais beaucoup entendu parler de ce roman dès sa sortie, et je l’ai acheté en poche en librairie, car les différentes critiques m’avaient donné envie de le lire.

 

Il s’agit du destin de trois femmes, qui vont se trouver liées par leur farouche volonté de lutter contre un destin imposé par la société.

 

Smita vit en Inde, et fait partie de la caste des Intouchables, elle est résignée à son sort pour elle-même, mais souhaite ardemment que sa fille puisse faire autre chose et aille étudier à l’école. Mais comment lutter contre un destin implacable dans un pays régi par les castes ? Smita va trouver en elle la force de relever la tête et d’oser choisir une nouvelle vie.

 

Giulia vit en Sicile et travaille dans l’entreprise de son père. Mais ce dernier a un accident, et Giulia va voir sa vie changer quand elle comprend que la société est en train de couler. Sa famille lui suggère de vendre et de se marier pour assurer la subsistance de la famille, mais Giulia a un autre plan, et veut s’écarter des règles dictées par la tradition.

 

Sarah vit au Canada et a une belle réussite professionnelle en tant qu’avocate, mais au prix de la négligence de son corps et de ses enfants. Elle pense bientôt accéder à un poste à haute responsabilité, quand son corps se rappelle à elle avec la maladie. Sarah va alors devoir composer avec et apprendre à oser être elle-même.

 

Trois beaux portraits de femmes, qui sont une ode au courage, à la dignité, à l’espoir, à la volonté, au fait de relever la tête et d’oser être soi-même, de vivre une vie meilleure. Trois destins de femmes entrelacés à lire pour comprendre comment une femme devient elle-même, osant faire des choix contraires aux diktats de la société, et croyant en sa capacité à changer sa vie.

 

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Et les vivants autour

Publié le par Doc Bird

« Et les vivants autour » de Barbara Abel, éditions Belfond

 

J’ai beaucoup de chance en ce moment, ayant reçu aussi des éditions Belfond, dans le cadre d’un Masse critique Babelio spécial, ce roman policier.

 

Jeanne a 29 ans et est dans le coma depuis quatre ans, son corps vit relié aux machines, mais son esprit ne s’est jamais réveillé.

Son père, grâce à son influence et à son argent, a permis de la garder en vie, mais la famille se doute qu’un jour, le médecin leur demandera de choisir de la débrancher.

 

Pour Micheline, la mère de Jeanne, qui vient rendre tous les jours rendre visite à sa fille à l’hôpital, cette issue n’est pas envisageable, elle est persuadée dans le fond de son cœur que sa fille se réveillera un jour.

Gilbert, son père, commence à douter, et envisage sérieusement de la faire débrancher, la visitant de temps en temps en coup de vent, pris par son métier et ses obligations, devenant un patron de plus en plus insensible.

Charlotte, la sœur de Jeanne, ne sait pas quelle décision prendre si on lui demandait, prise dans les méandres et les difficultés de sa propre vie, entre un compagnon qu’elle ne reconnaît plus, son travail dans le restaurant de son compagnon, et son envie d’enfant qui ne se concrétise pas.

Enfin, Jérôme, le mari de Jeanne, vit seul depuis le coma de Jeanne, s’interdisant toute relation.

Tous les quatre vont être convoqués par le médecin qui s’occupe de Jeanne, pensant que l’heure est venue de prendre une décision définitive pour Jeanne, et n’étant pas d’accord. Mais la révélation du médecin les surprend totalement, et ils vont alors devoir faire face à une terrible nouvelle, qui va les obliger à prendre rapidement un choix définitif, et qui va faire voler en éclats l’apparence d’une famille qui semblait soudée…

 

J’ai plongé dans ce roman comme dans une eau noire, me demandant dans quelle direction allait nous emmener l’auteur, qui lance des pistes à certains moments, faisant travailler l’imagination du lecteur, et des personnages, mais qui se révéleront bien plus retorses à la fin, dans les derniers chapitres, que ce j’aurais pu penser au début.

Chaque personnage semble au départ lisse et sans histoire, mais au fur et à mesure, les masques tombent, révélant la vacuité de certaines vies, les illusions, les secrets et l’ignominie de certains esprits. Personne n’en ressortira indemne, pas même le lecteur, qui en ressort sonné, voyant l’inéluctable arriver.

Le plus ahurissant, c’est que la révélation sordide du médecin, qui pourrait paraître incroyable, est en fait tirée d’un fait réel.

Tout s’enchaîne comme dans une tragédie, les vies de chacun et les faits s’enchaînant vers le pire.

 

Ce roman est publié en le présentant comme un thriller, mais c’est aussi pour moi un roman réaliste et social, qui montre les vies brisées derrière l’apparence d’une vie heureuse et bien réglée : la mère soumise à son mari et à la société, qui a laissé sa vie et ses rêves filer sous ses yeux, le père patriarche et distant, habitué à décider et à être obéi, mais aussi enfermé dans sa vie, les sœurs jalouses l’une de l’autre, les secrets de famille dévastateurs, le mari qui se sent coupable et découvre l’horrible comédie.

Tout sent la vengeance et le malheur, un seul personnage réussissant à se libérer de ses carcans et décidant de prendre son envol.

 

Un roman fort, où le destin se met en marche de façon inéluctable, avec une fin sordide à souhaits. Je ne connaissais pas cet auteur, et ce roman me donne envie de lire d’autres de ses titres.

C’est ce que tu dois retenir, ma chérie : ne pas se battre, ne pas prendre de risques, c’est aussi faire un choix. Mais n’oublie que, quelles que soient les surprises que la vie te réserve… il y a toujours un moment où il faut payer.

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J’aime pas courir

Publié le par Doc Bird

« J’aime pas courir » de Bernadette de Gasquet, éditions du Rocher

 

Tout d’abord, merci aux éditions du Rocher et à Babelio pour m’avoir sélectionnée et envoyé ce livre. Je l’avais coché en me disant que le titre était assez drôle, car il me rappelait mes cours d’EPS du collège où la course d’endurance n’était pas une partie de plaisir, bien loin de là. Et j’ai aussi été attirée par le nom de l’auteur, Bernadette du Gasquet, qui est médecin et professeur de yoga, ayant développé une méthode qui porte son nom, dont j’ai déjà entendu parler en cours de yoga, proposant des positionnements meilleurs pour le dos, les abdominaux et le périnée.

 

Face aux injonctions sociétales et commerciales qui mettent en avant la course à pied, Bernadette de Gasquet a proposé ce livre pour prouver que parfois la course est mal adaptée à nos corps, et qu’on peut se faire mal, mais aussi qu’on peut bouger autrement, sans douleur physique.

Pour cela, elle propose différentes activités, comme le yoga, le pilates, le qi gong, la marche, la danse, le vélo, la gymnastique, la natation et l’aquagym, et même des les activités quotidiennes comme passer l’aspirateur, faire le repassage ou jardiner, qui sont l’occasion de mettre le corps en mouvement, à condition de connaître les bons mouvements pour éviter de se faire mal. Elle propose également une routine quotidienne, le matin pour déverrouiller en douceur le corps, et le soir pour compenser les postures de la journée et se relaxer.

 

Dans chaque chapitre, elle présente des notions d’anatomie très précises qui permettent de bien comprendre comment positionner son corps, avec des illustrations permettant de visualiser une posture, avec des contre-exemples de mauvaises postures pour notre corps. Et elle explique comment respirer correctement, se positionner, parfois à l’aide d’accessoires pour éviter de se faire mal aux dos, de tasser ses vertèbres, de se faire mal aux abdominaux, ou de favoriser une descente des organes et du périnée. Parfois, elle laisse la parole à des professionnels, qui présentent une activité, des façons de se positionner.

 

Ce livre permet à chacun de puiser des idées pour bouger, car cela est nécessaire à notre corps, trop souvent sédentaire, mais en apprenant à le faire de façon à respecter notre physiologie, et à ne pas se faire mal. Avec les différentes activités proposées, il y a de quoi faire, et même en se brossant les dents, on peut faire bouger notre musculature.

Les conseils donnés permettent d’éviter de se faire mal, et préviennent à long terme certaines pathologies du monde moderne, comme le mal de dos, très courant. Quelques gestes suffisent pour être en bonne santé, et parfois certains accessoires pourront nous y aider, comme une simple écharpe ou une sangle.

On peut donc bouger, faire du bien à notre corps simplement, sans se ruiner en achats, et dans mon cas cela m’a permis de revoir ma posture, que ce soit debout ou assise, et de trouver des exercices pour me sentir mieux.

 

Un livre que je recommande à tout le monde, sportif ou pas !

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Les oiseaux rares

Publié le par Doc Bird

« Les oiseaux rares » d’Hugo Paviot, éditions du Seuil

 

Résumé : En région parisienne, Sihem, jeune fille de 23 ans, essaye de se raccrocher à la scolarité en se rendant au micro-lycée, et loge dans une résidence autonome, où elle fait la rencontre d’un vieux monsieur, Zapata. Rose, qui gère cette résidence, et Hélène, professeur de français de Sihem, vont assister à cette rencontre qui permettra peut-être d’apaiser chacun. En Algérie, Achir rêve de liberté et de départ…

 

Mon avis : Tout d’abord merci aux éditions du Seuil et à Babelio pour m’avoir proposé de lire ce roman. L’auteur, qui jusqu’ici écrivait des pièces de théâtre, écrit ici son premier roman.

Et ce dernier m’a profondément touchée, car il résonne d’une grande justesse, aussi bien dans les situations que dans les mots.

 

Nous y faisons la rencontre de plusieurs personnages, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs secrets, qui tous rêvent d’un monde meilleur, mais que la vie a parfois durement ballotté.

 

Tout d’abord, il y a Sihem, jeune fille lumineuse, mais que ne le sait pas encore, car cabossée par la vie, sans famille, avec aucune confiance en elle, et la peur que tout le monde la juge et la prenne pour quelqu’un de nul. Cette fois, elle a décidé de reprendre ses études à 23 ans, et de passer son bac. Pour cela, elle s’est inscrit au micro-lycée de Vitry-sur-Seine, qui accueille des élèves décrocheurs, où elle fait la rencontre d’Hélène, professeur de français, qui va progressivement lui apporter de la confiance, et lui faire découvrir l’amour des belles lettres et de l’écriture.

 

A la résidence autonome où vit Sihem, mélangeant les générations, elle croise le vieux Zapata, qui attire les femmes malgré son grand âge, et a un passé familial glorieux de résistance à l’oppression. Tous les deux se situent à des âges opposés, mais sont marqués par la vie, et vont progressivement se rapprocher. Zapata va s’attacher à Sihem, qui va donner un sens à sa vie, mais cache aussi de lourds secrets.

 

Rose, la directrice de la résidence, travaille avec passion et aime tous ses pensionnaires, et voit d’un œil positif cette relation se nouer entre Sihem et Zapata.

 

Hélène, la professeur de français de Sihem, s’est engagée dans le micro-lycée avec ardeur et ferveur, souhaitant permettre à tous ses élèves de retrouver le chemin de la vie, mais en néglige parfois sa famille.

 

En Algérie, Achir, un jeune homme qui vit chez son oncle garagiste, vit de petites magouilles, et sait que son destin est de partir hors de son pays, et aime une femme qui le considère comme son meilleur ami.

 

Tous les cinq vont se croiser ou se rencontrer, et chacun d’entre eux va en ressortir plus vivant et plus fort, malgré les aléas et les coups durs.

 

Un beau roman qui redonne espoir en les relations humaines, où chacun peut trouver sa place dans le monde, et où l’amitié et l’entraide permettent de reprendre confiance et d’avancer, malgré les sombres douleurs et les coups durs de la vie.

Les émotions sont à fleur de peau, et le lecteur ressentira à la fois la beauté et la tristesse de certains gestes.

 

Ce premier roman met en valeur l’engagement des personnes, qui croient que le meilleur est toujours possible, qui s’attachent, jour après jour, à rendre le monde plus beau, en apportant aide et soutien aux autres.

Merci à l’auteur pour ces belles rencontres.

 

Quelques extraits :

Elle dirige une association qui milite pour l’accès à la lecture des populations défavorisées. Elle dit toujours que la parole est l’arme qui touche le plus durablement sa cible. Que les balles tuent les corps des auteurs mais n’atteignent pas leur esprit. C’est pour ça que les pouvoirs redoutent les mots. Ils sont invincibles.

Toutes les deux, elles savent qu’il n’y a pas de bonne éducation. Que l’important, c’est l’individu. Que le pouvoir ne veut pas s’adresser à des individus. On ne domine que les masses.

Autrefois, elle se serait sentie bête devant tout ce savoir exposé à la face de son ignorance. Aujourd’hui, elle comprend que chaque livre est une main tendue.

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La sorcière

Publié le par Doc Bird

« La sorcière » de Camilla Läckberg, éditions Actes Sud, collection Actes noirs

 

Je l’avoue, les romans policiers de Camilla Läckberg, font partie de mes petits plaisirs de lecture.

Et j’ai donc été ravie de pouvoir enfin avoir entre mes mains son dernier opus, « La sorcière », que j’avais réservé en médiathèque depuis de longues semaines.

 

Comme d’habitude, on retrouve Erica, Patrick, ainsi que tous les membres de l’équipe du commissariat, chacun avançant dans la vie, avec ses qualités et ses défauts, face aux aléas de la vie.

Cette fois-ci, les nerfs de Patrick et de son équipe vont être mis à rude épreuve, car un crime va faire pour victime une adorable petite fille de quatre ans. C’est difficile pour chacun de faire face à un meurtre d’enfant, d’autant plus que les langues vont bon train. Car, 30 ans plus tôt, une petite fille avait été tuée au même endroit. A l’époque, deux jeunes filles de la ville avaient avoué le meurtre avant de se rétracter.

Et voilà que comme par hasard, Marie, l’une des deux jeunes filles, revient sur les lieux du drame pour la première fois, afin de tourner un film. Aurait-elle retrouvé son amie Hélène afin de tuer une autre petite fille ?

Par ailleurs, d’autres habitants, aux tendances xénophobes, font courir la rumeur que les réfugiés du camp pourraient bien être les coupables tout désignés. La haine monte, jusqu’où ?

 

Ce titre est très réussi, à l’image des autres de la série, mettant toujours en avant aussi bien les bons côtés des hommes, que leurs sordides idées, liées très souvent à la peur de l’autre, qu’on rend responsable de tout ce qui arrive de négatif.

Le récit nous emmène au cœur d’un maelström où les coupables peuvent aussi être des victimes, où la bêtise ordinaire fait son lit de poncifs, et ruine la vie de gens, où le poids de la culpabilité et le harcèlement peuvent mener au pire.

Je n’en dévoile pas plus afin de laisser du mystère…

Et cerise sur le gâteau, l’auteur nous emmène également dans un passé plus lointain, au 17èmesiècle, où l’on découvre seulement dans les dernières pages le rapport avec les événements tragiques de l’histoire principale, et l’origine du titre de roman.

A lire ! 

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Mes soins ayurvédiques

Publié le par Doc Bird

« Mes soins ayurvédiques : Créez vos élixirs, huiles de massage, crèmes, masques » d’Helena Subijana, éditions Marie-Claire

 

Moi qui pratique le yoga, je ne pouvais à un moment que m’intéresser à l’ayurvéda, qui signifie en sanskrit science de la vie. L’ayurvéda englobe d’ailleurs le yoga dans ses outils pour être en bonne santé.

L’auteur, Helena Subijana, est praticienne en ayurvéda, et a écrit ce livre en pensant aux femmes qui souhaitent prendre soin d’elles avec des produits naturels et des recettes simples.

L’ouvrage se divise en 5 parties : une introduction aux principes de l’ayurvéda, et les différents doshas (constitutions) et les déséquilibres possibles, la définition de la beauté selon l’ayurvéda, les différents rituels pour respirer la beauté, des recettes de beauté à fabriquer soi-même, et enfin la détox avec des recettes.

 

Ce livre apporte juste ce qu’il faut de théorie sur l’ayurvéda pour comprendre comment cette science fonctionne, et apporte beaucoup d’éléments pratiques et de recettes qui ont l’air faciles à reproduire.

Et surtout, j’ai trouvé très positif que l’auteur explique que la beauté n’est pas qu’apparence, mais qu’elle vient surtout de l’intérieur, à travers la gratitude, une attitude positive, la pratique du yoga et de la méditation.

 

En ouvrant ce livre, ne vous attendez pas à tout savoir de l’ayurvéda et de sa philosophie, mais vous avez entre les mains un guide pratique qui vous permet de vous prendre en main pour que « votre âme ait envie de rester dans votre corps », vous apprenez à écouter votre corps et à le chouchouter, car corps, esprit et mental sont intimement liés.

Grâce à ce livre, vous découvrez quelle est votre constitution ayurvédique, vos déséquilibres, et vous découvrez quels sont les moyens simples à intégrer dans votre routine quotidienne pour vous sentir mieux et plus belle. Les recettes semblent assez simples et demandent peu d’ingrédients.

 

Un ouvrage intéressant à avoir ou à offrir, pour mieux apprendre à prendre soin de soi et se sentir mieux.

 

Merci aux éditions Marie-Claire et à Babelio pour l’envoi de ce livre.

Mes soins ayurvédiques
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