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Cœur de Hérisson, 1

Publié le par Doc Bird

« Cœur de Hérisson, 1 » de Nao Hinachi, éditions Kazé, collection Kazé Shôjo

Résumé : Hozuki est un lycéen qui a mauvaise réputation, et que tout le monde fuit, car il se bagarre souvent. Seule Kii pense qu’il est en fait très gentil, mais qu’il dresse une carapace de piquants, comme les hérissons, car il a peur des autres et ne sait pas comment se comporter avec eux. Elle décide alors de l’approcher, et l’amitié qu’elle ressent pourrait vite se transformer en d’autres sentiments.

Mon avis : Un shôjo tout mignon qui montre qu’il faut aller au-delà des apparences.

Kii pense qu’elle peut aider Hozuki à s’ouvrir aux autres et à contrôler ses réactions. Mais elle se retrouve aussi emportée par ses propres sentiments, qui évoluent de l’amitié vers l’amour. Mais elle se rend compte qu’Hozuki ne sait pas ce qu’est l’amour, et pourrait avoir des sentiments pour une autre personne.

Tous les ingrédients sont là pour faire de ce manga un shôjo qui devrait rapidement trouver ses fans.

L’idée de comparer Hozuki à un hérisson est intéressante, et permet de montrer que les garçons peuvent aussi cacher leurs sentiments. L’autre atout de cette série est qu’elle se termine en 5 tomes, ce qui est important pour nos petits budgets au CDI !

Publié dans Lectures-mangas

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 Le collège Lovecraft, 3. Le chouchou de la classe

Publié le par Doc Bird

« Le collège Lovecraft, 3. Le chouchou de la classe » de Charles Gilman, éditions Bayard jeunesse

 

Résumé : La journée commence mal au collège Lovecraft : Glenn se fait piquer par une guêpe de taille conséquente, et de nombreux insectes semblent confluer vers le collège. Matteo se doute qu’Howard, le faux élève modèle, est responsable de cette invasion. Comment l’endiguer ?

 

Mon avis : Ce troisième tome est dans la veine des deux autres, mêlant habilement vie quotidienne au collège et lutte contre les forces obscures qui tentent de régner sur le collège.

Matteo va devoir une fois de plus faire preuve de courage pour lutter contre le plan machiavélique d’Howard, qui, sous ses airs d’élève parfait, cache l’apparence d’un monstrueux insecte !

Amateurs de frissons et de mystères, cette série est faire pour vous. La couverture holographique est un vrai plus qui attire les élèves vers cette série.

Publié dans Lectures-romans

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La Passe-miroir. 3. La Mémoire de Babel

Publié le par Doc Bird

« La Passe-miroir. 3. La Mémoire de Babel » de Christelle Dabos, éditions Gallimard jeunesse

Résumé : Ophélie a été contrainte de revenir à Anima, et n’a reçu aucune nouvelle de Thorn depuis deux ans et sept mois. Mais possibilité lui est donnée un jour de pouvoir s’échapper, et elle décide de se rendre sur l’Arche de Babel, afin de faire des recherches par rapport à Dieu et l’Autre. Et elle souhaite aussi ardemment retrouver Thorn…

Mon avis : Gros coup de cœur pour ce tome 3 qui m’a enchantée, tout comme les précédents. Il m’a fallu de la patience, mais j’ai enfin pu emprunter ce tome à la médiathèque. Et la lecture a été à la hauteur de mes attentes !

J’ai retrouvé avec plaisir Ophélie, revenue encore plus fragile du Pôle, coincée par l’inaction, et surveillée de près par les Doyennes. Elle sent en elle un grand trou se former, la grignotant de jour en jour, dans l’attente de nouvelles de Thorn qui ne viennent pas. Heureusement, un coup de pouce va l’aider à quitter Anima, et à retrouver l’envie d’agir et d’en savoir plus sur ce mystérieux Dieu…

Elle part aussi à la recherche de Thorn, qui a dû arriver aux mêmes conclusions qu’elle : se rendre sur l’Arche de Babel. Mais arrivée sur place, elle va découvrir un monde dont elle ne connaît pas les codes et les règles. Et il va lui falloir beaucoup de courage pour réussir dans sa mission !

Ce tome 3 fait avancer l’intrigue doucement, avec bien sûr de plus en plus de révélations au fur et à mesure qu’on avance dans le livre.

L’action est centrée sur Ophélie et ses pérégrinations, tandis que seulement quelques chapitres montrent ce qui se passe du côté de Bérénilde et de sa fille Victoire, dotée d’un étrange pouvoir et qui fait se poser des questions au lecteur.

J’ai dévoré ce livre avec plaisir, retrouvant une Ophélie toujours aussi maladroite et touchante, marquée par la volonté de trouver des réponses à ses questions, quitte à devoir changer d’identité et à mentir sur son passé, et voulant retrouver Thorn.

Les dangers sont de plus en plus nombreux autour d’elle, et il lui faudra du courage et de l’obstination pour continuer sa quête. Je ne peux pas en dire plus, ni vous dire si elle retrouve Thorn, car cela gâcherait votre plaisir de lecture.

Sachez juste qu’Ophélie va mûrir et avoir enfin le courage de dire ce qu’elle pense.

La bibliothèque du Mémorial de Babel est un magnifique hommage à toutes les bibliothèques, faisant penser à la « Bibliothèque de Babel » de Borges, défiant les lois de l’apesanteur, et renfermant de sombres secrets.

Ce tome est aussi l’occasion de faire réfléchir le lecteur sur un monde privé de liberté pour le bonheur des citoyens, sur la dictature, et sur le remplacement des hommes par des machines.

Un vrai régal à lire, qui emmène dans l’envers du décor d’une nouvelle Arche, et en donnant des réponses, ouvrant la porte à de nombreux autres mystères. Plus on apprend, moins on en sait ;) Délicieuse torture d’attendre la sortie du tome 4 !

Quelques extraits :

 

La seule véritable erreur est celle qu’on ne corrige pas.

Elle avait aussi honte de s’être laissée contaminer par cet esprit de compétition qui les avait tous poussés à se détester mutuellement.

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Nirvana, 1

Publié le par Doc Bird

« Nirvana, 1 » de Jin et Sayuki, éditions Doki Doki

Résumé : Yachiyo, jeune lycéenne surnommé « Mère Teresa » par les médias, en raison de son extrême gentillesse qui la pousse à aider tout le monde tout le temps, prend un jour l’avion dans le cadre d’une mission bénévole. Mais son avion s’écrase. Quand elle se réveille, elle se retrouve dans un monde étrange et inconnu, où elle apprend qu’elle serait la réincarnation de la déesse Sakuya, qui peut sauver leur monde.

Mon avis : L’intrigue de ce manga est intéressante et originale, car elle lie mythologie et lutte contre des forces du mal, qui veulent détruire l’harmonie du mondeYachiyo arrive.

Dès son arrivée, elle est reconnue comme la déesse Sakuya, déesse de l’harmonie, même si Mal, qui vit à cet endroit depuis longtemps et y fait le ménage, a du mal à y croire. Mais l’arrivée d’ennemis qui veulent voler la montre que porte à son cou Yachiyo lève les doutes.

Sa réincarnation gêne beaucoup de monde, et il va falloir que Yachiyo parvienne à rassembler avec elle les douze compagnons, avec l’aide de Mal.

Beaucoup d’action et de réflexion dans ce tome 1 d’une série qui permet de mettre en avant les croyances et la mythologie indienne (réincarnation, dieux). L’héroïne se retrouve propulsée dans un monde inconnu, mais son envie d’aider et sa compassion vont faire d’elle une personne capable de trouver en elle la force de réussir à ramener la paix et l’harmonie dans son monde. Sa quête sera bien sûr pleine d’embûches !

Une série à suivre !

Publié dans Lectures-mangas

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Grupp

Publié le par Doc Bird

« Grupp » d’Yves Grevet, éditions Syros

Résumé : Stan vit dans une société où le danger est au maximum écarté grâce à l’implant LongLife, qui permet d’éviter maladies et accidents. Mais un jour, il apprend que son frère aîné, Scott, a été arrêté et qu’il va passer en procès, car le Grupp, auquel il appartient, serait responsable de la mort d’une personne. Dès lors, Stan décide d’enquêter et d’en savoir plus sur le Grupp…

Mon avis : Un roman dystopique intéressant, qui mène au cœur d’une société sécurisée, et même hautement sécuritaire, car l’implant LongLife permet de tout savoir sur chacun : état de santé, géolocalisation…

Cet implant a des effets positifs : il permet à chacun d’éviter les maladies et d’être en bonne santé, de secourir une personne en détresse, et de retrouver et d’arrêter les criminels. Une société qui semble parfaite, mais qui cache bien sûr des aspects plus sombres, revers de la médaille : on peut intervenir sur le fonctionnement du cœur d’une personne, il est impossible de garder pour soi ses sentiments, et il est difficile de vivre avec cette impression d’être constamment surveillé.

Stan, lui, n’y pense pas trop, jusqu’au jour où son frère se fait arrêter et emprisonné. Il découvre alors que ce dernier appartenait au Grupp, qui milite pour davantage de liberté. Stan décide alors d’enquêter avec ses amis afin d’en savoir plus sur le Grupp, tandis que son frère semble terriblement changé. Commence alors le temps des interrogations et des remises en questions…

J’ai trouvé beaucoup d’aspects positifs dans ce roman : l’histoire en elle-même qui invite à réfléchir sur les choix de société face aux risques et sur la liberté ; la narration du récit par plusieurs personnages, d’abord Stan, puis Scott qui va raconter ce qui s’est passé de son point de vue, et enfin des membres du  Grupp ; le fait que ce roman dystopique se transforme en thriller haletant, donnant envie au lecteur d’en savoir plus ; et enfin que, pour une fois, l’histoire soit en un seul tome, ce qui est rare pour les dystopies.

En résumé, un bon roman à la fois dystopique et thriller, qui permet de faire réfléchir le lecteur sur la sécurité et la liberté. A lire.

Publié dans Lectures-romans

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Flying Witch, 1

Publié le par Doc Bird

« Flying Witch, 1 » de Chihiro Ishizuka, éditions Nobi Nobi !

Résumé : Makoto arrive chez son cousin, accompagnée de son chat Chito. Elle doit vivre dans un endroit différent de ses parents, afin de parfaire sa formation de sorcière. Et sa vie va en effet être différente, à la campagne.

Mon avis : Ce manga rencontre un certain succès auprès des élèves de 6ème, qui me le conseillaient. Du coup, j’ai lu ce tome 1 qui est sympathique, mais sans plus.

L’héroïne, Makoto, est une jeune fille très gentille, assez maladroite, sans sens de l’orientation, qui est partie vivre chez des cousins, afin de terminer sa formation de sorcière. Le monde où elle vit accepte ce fait sans souci, ne s’étonnant pas de la voir voler sur son balai. Makoto va découvrir la vie à la campagne, aller dans un nouveau lycée, et essayer de faire le bien autour d’elle. Elle va essayer de se faire des amis, cultiver des plantes et essayer d’apprendre de nouveaux sorts.

L’ensemble est plutôt léger, et permet d’en connaître un peu plus sur les traditions du Japon, et les croyances des habitants.

Il manque un certain piquant et de l’action pour que ce manga soit vraiment intéressant.

Publié dans Lectures-mangas

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Ce n’est pas toi que j’attendais

Publié le par Doc Bird

« Ce n’est pas toi que j’attendais » de Fabien Toulmé, éditions Delcourt

Résumé : Fabien est impatient de connaître son deuxième enfant, Julia, qui va bientôt naître. Mais il stresse, car il ne peut pas s’empêcher de craindre qu’elle ne soit pas normale. Et lors de la naissance de Julia, ses craintes se confirment, elle est diagnostiquée trisomique…

Mon avis : Une BD autobiographique dont j’avais beaucoup entendu parler, et dont j’ai entendu beaucoup de bien ! Et je suis d’accord avec tous ces avis.

En effet, l’auteur met en avant sa propre expérience et ose dire tout haut qu’il voulait un bébé normal, qu’il ne s’attendait pas à devoir s’occuper d’une enfant trisomique. Dès la naissance de Julia, il ne ressent aucun amour pour son enfant, ne s’occupe pas vraiment d’elle et souhaite même qu’elle meurt ! Il ne se sent en effet pas du tout prêt à accueillir un enfant différent, a peur des conséquences sur sa vie, du regard des autres, du chemin du combattant pour l’aider à être le plus autonome possible. Et c’est vrai que le regard des gens sur le handicap est assez négatif, nourri par la peur de la différence.

Puis progressivement, Fabien va s’attacher à Julia, accepter de lui donner son bain, l’aimer comme il ne le pensait pas possible. Son parcours, vécu de l’intérieur, permet aux familles qui se retrouvent dans la même situation de ne pas culpabiliser d’avoir le même type de pensées que lui, tout en comprenant que l’amour est possible.

Une magnifique histoire, à lire et à faire lire, car le handicap est encore trop souvent une question taboue, et est l’objet de moqueries.

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Le jour où le bus est reparti sans elle

Publié le par Doc Bird

« Le jour où le bus est reparti sans elle », scénario de BeKa, dessins de Marko, couleurs de Maëla Cosson, éditions Bamboo

Résumé : Clémentine ressent un grand vide dans sa vie, comme si celle-ci n’avait pas de sens, alors qu’elle semble tout avoir pour elle. Elle décide de partir un week-end en retraite de méditation avec un grand maître. Mais lors de la pause pipi, le bus repart sans elle…

Mon avis : Une belle BD aux magnifiques dessins et aux belles couleurs franches, qui met en avant Clémentine, en recherche de sens dans sa vie, ayant l’impression d’avoir perdu de vue ses rêves.

Elle part méditer tout un week-end en groupe avec un grand maître de méditation, mais elle est oubliée au milieu de la forêt, devant une boutique de produits bios. Elle peste contre cette malchance qui lui colle à la peau, mais va faire la rencontre d’Antoine, qui gère la boutique.

En écoutant ses histoires et contes initiatiques, elle va découvrir qu’il est possible d’accepter l’imprévu, que ce dernier peut être une chance, qu’elle est plus capable de réaliser des choses que ce qu’elle imagine, qu’on peut méditer de différentes façons, qu’il faut persévérer et avancer dans le chemin de la vie, malgré les obstacles, qu’il faut dépasser ses peurs, les conseils limitatifs des autres pour oser avancer dans sa propre voie, et que le bonheur dépend du point de vue que l’on adopte.

Clémentine ressort de ce week-end imprévu rassérénée et remontée à bloc, prête à prendre en main les rênes de sa vie. La suite est à lire dans le tome 2 « Le jour où elle a pris son envol. »

J’ai beaucoup apprécié cette BD qui permet de voir l’évolution de Clémentine, perdue et se cherchant un maître à penser, alors qu’elle doit seulement se faire confiance et trouver elle-même le chemin de sa vie, sans écouter les conseils des autres, et en traçant sa propre voie. Son week-end inattendu lui a permis de se reconnecter à elle-même, loin des idées reçues des autres, et prête à changer sa vie pour la vivre en mieux.

J’ai bien aimé le fait qu‘Antoine, qui va lui servir de guide, lui permette de penser par elle-même, en lui proposant des histoires qui permettent de réfléchir, comme par exemple celle de la chance ou de la malchance, ou encore celle des campagnols qui veulent se rendre sur une île, alors que tous les autres animaux leur disent que c’est impossible. Le premier maître à penser de Clémentine paraît plutôt comme un gourou plus imbu de se propre personne, que cherchant à aider véritablement les autres à trouver leur propre voie.

Une belle histoire zen pour reprendre sa vie en main.

Quelques extraits :

 

Et surtout, je devais faire taire ma peur ! La peur de pas être à la hauteur, la peur d’échouer, la peur de décevoir, la peur d’abandonner un semblant de confort… La peur d’être différente des autres, de me retrouver seule, de passer à côté de ma vie, la peur des situations nouvelles, la peur du changement… La peur de tout !

J’ai fini par comprendre que tout dépendait de moi. Je vais changer d’attitude et construire mon bonheur ! Pas celui des autres, à la façon des autres, mais le mien, à ma façon !

Exactement ! Cesse de te croire nulle et insignifiante, tu ne l’es que dans ta tête !

Choisis ton chemin et suis-le en savourant tous les petits bonheurs simples qu’il va régulièrement te proposer…

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No home

Publié le par Doc Bird

« No home » de Yaa Gyasi, éditions Calmann Lévy

Au 18ème siècle, en Afrique, sur la Côte de l’Or, naissent Effia et Esi, deux sœurs qui ne se connaissent pas. Toutes deux vont avoir des destins différents, souvent douloureux, dans un monde où l’esclavage règne. Et leurs descendants vont aussi connaître des destins différents, marqués par la souffrance, les uns esclaves aux Etats-Unis, les autres, marchands d’esclaves commerçant avec les anglais.

Une fresque flamboyante qui va faire traverser au lecteur les siècles à travers 7 générations, marquées par le sceau du destin et le poids de la vie.

Dans chaque chapitre, le lecteur va découvrir le destin d’Effia, D’Esi, et d’un de leurs descendants sur 6 générations, jusqu’à nos jours.

Dans l’Afrique rongée par le mal du commerce triangulaire, où les peuples s’affrontent pour gagner de l’argent et avoir le pouvoir et la domination, des êtres vont essayer de se faire une place, de vivre leur vie, malgré les fantômes du passé ou les difficultés du présent.

Dans l’Amérique esclavagiste, puis plus tard rongée par le racisme, les descendants d’Effia devront survivre face à la dureté de leurs conditions de vie, trouvant la liberté pour mieux la reperdre, vivant des drames intimes. L’espoir apparaît à la fin, même si rien n’est gagné.

Yaa Gyasi réussit à faire défiler des siècles sous nos yeux, et chaque chapitre, en présentant le destin d’un membre de la descendance de chacune des sœurs, emmène le lecteur dans des atmosphères très différentes, où on souffre et garde espoir en même temps avec les personnages. Chacun, entre souffrance, croyance, et hasard, va se forger un destin. A la fin, le cercle se referme et permet d’avoir l’espoir d’unir ce qui a été perdu. Seul le lecteur en a conscience, les héros eux-mêmes n’ayant pas accès à tout leur passé.

Une magnifique et puissante saga, qui fait plonger aux racines de l’esclavage, et met en parallèle Afrique et Amérique. A lire ! 

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La plus grande chance de ma vie

Publié le par Doc Bird

« La plus grande chance de ma vie » de Catherine Grive, éditions du Rouergue, collection Doado

Résumé : Juliette a toujours eu de la chance dans sa vie, d’aussi loin qu’elle se souvienne. Mais un jour, sa chance disparaît soudainement. Et les catastrophes commencent même à s’enchaîner : ses parents se disputent de plus en plus, elle a l’impression que son père ne l’aime pas. Et si elle n’était pas la personne qu’elle croyait ?

Mon avis : Cette histoire met la famille au cœur de son intrigue. Avec une question : qu’est-ce qui fait de nous la personne que nous sommes ? Est-ce que ce sont nos gènes ? Les souvenirs communs dans la famille ? L’amour de ses parents ?

Juliette va en faire la douloureuse expérience, se demandant pourquoi son père est si distant avec elle et ne semble pas l’aimer. Et le divorce de ses parents va révéler un secret tellement bien caché et tellement improbable : et si Juliette n’était pas la fille de ses parents ?

Le choc va être bouleversant et mettre à mal tous les repères de la jeune fille. Que s’est-il passé ? Qui sont ses véritables parents ? Et si sa mère ne l’aimait plus non plus ? Et comment savoir qui elle est ?

Juliette va devoir faire face, entre stupeur et peur de l’avenir, et vouloir que la chance revienne.

Un roman aux chapitres courts qui alternent, percutants et incisifs, en montrant la révolution interne de Juliette provoquée par cette révélation, qui va faire éclater ses certitudes.

Un roman fort, qui permet aux adolescents de réfléchir à ce qui façonne leur identité, entre gènes, éducation et relations dans la famille.

Publié dans Lectures-romans

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