« Les Mythics, Tome 12. Envie » de Patrick Sobral, Patricia Lyfoung, Philippe Ogaki, éditions Delcourt

Résumé : Amir, Parvati et Miguel vont partir ensemble en voyage et vont rencontrer le fils d’une famille royale qui en a marre d’être exclu de la politique à cause de son jeune âge, et qui va céder à l’envie.

Mon avis : Dans ce douzième tome, le cycle des péchés capitaux se poursuit, avec cette fois-ci l’envie qui va s’incarner dans une jeune femme aux pouvoirs de sorcière.

Celle-ci donne à tous ceux qu’elle croise ce qui leur fait envie, et les tient ensuite sous son pouvoir, en commençant par les animaux qui forment sa garde rapprochée. Et comme le fils d’un dirigeant politique va céder à l’envie, une catastrophe pourrait arriver, car la guerre menace.

Amir, Parvati et Miguel vont devoir apprendre à y résister pour tenter de la vaincre.

La série se poursuit avec l’émergence des 7 péchés capitaux qui pourraient vite menacer l’équilibre de la planète. Les Mythics vont alors devoir apprendre à se contrôler pour unir leurs pouvoirs et réussir. A suivre…

« Le garçon qui voulait être un chat » de Véronique Foz, illustrations de Johanne Licard, éditions Tom Pousse, collection AdoDys

Résumé : Ilyan est un garçon qui est autiste Asperger. Depuis tout petit, il rencontre des difficultés à s’intégrer et communiquer avec les autres. Adorant les chats qui le lui rendent bien, il est persuadé d’être un chat coincé dans un corps d’humain. Heureusement, son grand-père est là pour le soutenir, mais il perd la mémoire.

Mon avis : C’est le deuxième livre que je lis de cette collection, permettant à chaque lecteur de se mettre dans la peau d’un jeune porteur d’un handicap. La couleur du papier, la police de caractère et les espacements sont conçus pour aider au maximum les lecteurs en difficulté.

On rencontre dans ce roman Ilyan, depuis sa naissance jusqu’à ses années collège. Depuis tout petit, il est différent, avec son horreur d’être touché, ses crises, ses manies, son apprentissage tardif de la parole. Un jour, le diagnostic tombe, il est autiste Asperger. Cette reconnaissance de son handicap va lui permettre de bénéficier d’aide dans son école, puis dans son collège, avec la présence d’un AESH pour l’accompagner.

Ilyan se sent seul et différent des autres, n’a pas d’amis, car tout le monde se moque rapidement de lui, voire le harcèle. Son seul réconfort est dans la compagnie des chats, avec qui il a de bonnes relations, au point qu’il est persuadé être un chat dans un corps d’humain. Et il peut compter aussi sur sa famille pour le soutenir, avec sa mère qui fait le maximum, sa grande sœur Mahault qui veut le protéger, et Papijo, son grand-père, qui le comprend mieux que personne.

Mais ce dernier commence à perdre la mémoire, et c’est le drame pour Ilyan qui est prêt à tout pour l’aider à retrouver ses souvenirs, même à travailler avec Sol, une collégienne plus âgée que lui.

Un beau roman qui permet de comprendre l’autisme, avec les difficultés à vivre en groupe, dans le bruit, la passion pour certains sujets avec leur connaissance incroyable, les difficultés pour comprendre les autres et pour décrypter leurs émotions, les professeurs parfois démunis car non ou mal formés, les familles qui se battent et font au mieux, les autres enfants et adolescents qui vont vite se moquer et harceler une personne trop différente.

C’est aussi l'histoire d'une belle relation entre un garçon et son grand-père, malgré la mémoire qui part, renvoyant Ilyan à sa solitude et à son sentiment de perdre la seule personne qui le comprenait et le soutenait totalement.

Et c’est aussi un beau message sur la naissance d’une possible amitié, pour peu que chacun en apprenne plus sur l’autre.

Un beau roman émouvant.

Merci à Babelio et aux éditions Tom Pousse de me l’avoir envoyé dans le cadre du masse critique littérature jeunesse.

« Destination Japon » de Moka, illustrations de Anne Cresci, éditions PlayBac, collection Kinra Girls

Résumé : Les Kinra Girls partent en voyage éducatif avec leur école, direction le Japon. Elles vont découvrir les volcans, les sources d’eau chaude, et vont vivre des moments forts en émotions !

Mon avis : J’aime bien lire cette série que je trouve intéressante. Cette fois-ci, c’est un moment de pause par rapport aux cours à l’Académie et à la quête, car les filles vont partir au Japon, le pays de Kumiko.

D’ailleurs, cette dernière va en apprendre un peu sur ses origines, même s’il reste beaucoup de mystères à découvrir. Elle va aussi initier ses amies, et le lecteur, aux subtilités de la langue japonaise. Et elles vont vivre des moments intenses, et même dangereux, car des catastrophes vont avoir lieu.

C’est toujours un plaisir de retrouver ce groupe de filles très solidaires et empathiques les unes envers les autres, et cette fois-ci on en apprend plus sur la culture japonaise, les sources d’eaux chaudes ou l’histoire du pays.

 « The promised neverland, 20 », scénario de Kaiu Shirai, dessin de Posuka Demizu, éditions Kazé

Résumé : Peter Ratri est en mauvaise posture face à Emma et ses compagnons qui reprennent le contrôle de Grace Field, tandis que dans la capitale, Mujika et Sonju sont proches de leur dernier soupir. Mais rien n’est encore véritablement terminé…

Mon avis : Ce tome 20 termine en apothéose la série, avec un final à la hauteur des attentes, encore différent ce que j’aurais pu imaginer.

Emma et ses amis se retrouvent dans un face à face final avec Peter Ratri qui est en mauvaise posture. Ils semblent proches de réussir leur mission, de sauver tous les enfants, et de pouvoir partir dans le monde des humains. Mais Emma a fait une promesse pour que son vœu se réalise… Et je n’avais pas pensé à la contrepartie que je ne vous révélerai bien sûr pas.

Pendant ce temps, Mujika et Sonju se retrouvent en très mauvaise posture, et messire Leuvis fait son retour !

Un final superbe à la fois triste et joyeux, car il va y avoir des morts, des sacrifices, et des rebondissements incroyables jusqu’au bout !

Une belle série, notamment avec le personnage d’Emma, heureuse de pouvoir réussir quoi qu’il lui en coûte, pourvu que sa famille soit réunie et heureuse, et qui met en avant de belles valeurs de solidarité et de pardon pour avancer. Une série à lire !

Un extrait :

« En scène ! 16 » de Cuvie, éditions Kurokawa

Résumé : Kanade fait ses débuts au Royal Ballet, mais c’est parfois plus compliqué que ce qu’elle pensait, notamment avec les difficiltés de langue. Elle a parfois du mal à comprendre les cours, et rencontre aussi des difficultés pour communiquer avec ses camarades. Mais elle s’accroche et garde le sourire, car la danse, c’est sa passion !

Mon avis : Je prends toujours autant de plaisir à suivre les aventures de Kanade, qui a fait sa rentrée au Royal Ballet de Londres. Les quiproquos s’enchaînent parfois, menant à la gêne ou au fou rire, car communiquer avec une autre langue peut s’avérer très compliqué !

Mais Kanade adore les cours, sait que cela va être difficile, mais s’intègre progressivement avec sa joie et sa bonne humeur communicative. Et en plus, elle va avoir un cours particulier avec Abigail Nicols, et découvrir la danse irlandaise.

Encore un bel opus qui voit Kanade progresser, s’enrichir des différentes cultures, et montre les coulisses du monde de la danse.