masse critique babelio

« Un collège très spatial » de John Martin et Scott Seegert, éditions Milan, collection Grafiteen

Résumé : Kelvin déménage à l’autre bout de la galaxie, car ses parents, des chercheurs importants, ont un nouveau poste. Il doit faire sa rentrée dans un nouveau collège un peu bizarre, entre un (une ?) principale un peu limace, et des camarades extraterrestres. Et le pire est à venir, car tout le monde est persuadé qu’il est un génie, et en plus, un danger important guette son univers….

Mon avis : J’ai reçu ce livre dans le cadre du Masse critique jeunesse Graphique, et je m’attendais à recevoir une BD. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un roman ! Qui est aussi en fait une BD ! Car il mêle roman, illustrations et cases de BD. Je ne connaissais pas du tout cette collection, c’est donc une découverte !

Le principe est intéressant, et rappelle le style de la série « Journal d’un dégonflé », ce qui en fait une collection qui peut plaire au même type de public.

L’humour est présent tout au long de l’histoire, entre un héros qui aimerait être aussi intelligent que ses parents, une petite sœur exaspérante, un père à l’humour bizarre, ou encore un méchant qui veut faire le mal et rencontre beaucoup de contretemps souvent cocasses.

La lecture est fluide et se fait rapidement, malgré l’apparente épaisseur du volume.

L’intrigue est plutôt classique, avec un jeune héros qui doit s’intégrer dans son nouveau collège, et une aventure sur fond de fin du monde possible.

L’ensemble peut faire sourire par moments, et devrait plaire aux élèves. Une lecture facile pour amener les jeunes vers le plaisir de lire.

« L’attaque des cubes » de Marine Carteron, illustrations de Gaspard Sumeire, éditions du Rouergue, collection Dacodac

Résumé : Antoine et Vénus sont tous deux des joueurs de Minecraft, et adorent cet univers. D’ailleurs, ils trouvent drôle que le nouveau magasin qui va s’ouvrir s’appelle Cubetout, et ils veulent y aller pour l’ouverture pour voir ce qu’il y a à vendre. Mais ils commencent à trouver les gens bizarres, à commencer par la principale du collège, ou des gens du quartier qui se comportent étrangement, comme si un Enderman les contrôlait. Effet du temps passé sur Minecraft ou réalité ? L’aventure ne fait que commencer…

Mon avis : Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions du Rouergue, ainsi que Babelio et son opération Masse critique littérature de jeunesse, pour m’avoir permis de découvrir ce livre.

L’univers de Minecraft est exploité en romans jeunesse depuis quelques mois, comme avec la série « Journal d’un noob » qui rencontre un grand succès au CDI chez les fans.

Ici, Antoine et Vénus décident de narrer leurs aventures extraordinaires qui leur ont permis de sauver le monde.

Tout d’abord, je vous présente Antoine, jeune collégien fan de Minecraft, qui n’a peur de rien dans le jeu, mais qui a peur des ombres dans la vraie vie, mais n’oserait l’avouer à personne pour rien au monde !

Vénus, sa copine, est quant à elle très forte au jeu, mais aussi à l’école surtout en français, et elle n’hésite pas à corriger Antoine quand il fait des fautes !

Tous deux vont découvrir un phénomène étrange avec l’ouverture du magasin Cubetout dans leur quartier : leur principale semble envoûtée, comme si un Enderman la contrôlait, car ils ont vu à un moment ses yeux devenir violets. Mais le pire est à venir, car leurs familles sont à leur tour envoûtées par une drôle de machine achetée chez Cubetout, c’est comme s’ils étaient absents d’eux-mêmes et devenaient des personnages du jeu Minecraft. Que se passe-t-il ? Qui se cache derrière Cubetout ?

Antoine et Vénus vont devoir enquêter et découvrir l’impensable ! Ils vont alors devoir entrer dans le jeu de Minecraft et risquer réellement leur vie pour pouvoir sauver le monde ! Y parviendront-ils ?

J’ai bien aimé ce roman qui montre l’invasion de l’univers de Minecraft dans la vie réelle, avec deux héros qui font de leur mieux, mais ont parfois peur face à une situation qui les dépasse !

L’humour est souvent présent, permettant de faire baisser la tension à certains moments, et l’auteur nous fait réfléchir sur les relations parents-enfants, la mort, ainsi que sur l’invasion du virtuel dans la vie réelle, en créant un nouveau concept, le virel, mi-réel, m-virtuel, permettant de passer dans les deux mondes ! Et les illustrations permettent de bien accrocher le lecteur, avec la progression de la barre de vie tout au long des chapitres.

Un roman à proposer à nos jeunes adolescents !

« Un bain de nature : 70 activités pour se reconnecter en pleine conscience » de The Mindfulness Project, éditions Au fil de soi

Quelle joie de recevoir ce livre tant attendu proposé par Babelio dans un Masse critique spécial. Je remercie d’ailleurs les éditions Au fil de soi et Babelio pour leur ténacité afin que je puisse enfin le recevoir !

Et délicate attention, le colis s’accompagnait d’un joli calendrier 2019 avec des citations inspirantes joliment illustrées. Merci encore !

Le livre comporte aussi un ruban porte-bonheur que l’on peut détacher, mais qui aussi servir de marque-pages.

Ce livre est une sorte de carnet que l’on peut emporter partout avec soi pour trouver des idées d’activités de pleine conscience en lien avec la nature. Des exercices sont proposés et le lecteur est invité à noter ses impressions, ressentis, ses idées, à ramasser des feuilles, à méditer….

Ce guide fourmille d’idées à picorer pour se reconnecter à soi et à la nature, ne faisant plus qu’un. Pour embarquer dans le voyage, des indications sont données afin de profiter au mieux des sorties en nature comme ancrer son corps, être curieux dans l’instant présent, sans jugement, et en s’émerveillant de ce qu’on voit, en utilisant nos cinq sens.

C’est parti ensuite pour différentes activités à choisir parmi les 70 proposées, et il est possible d’annoter chaque exercice et chaque expérience vécue : chasse aux trésors, contemplation des fleurs, jeux, contemplation de paysages, parfums, pierres….

De bons moyens pour se reconnecter à soi, à son âme d’enfant et à l’univers. Et ce carnet permet d’en garder des souvenirs.

Un très joli ouvrage à offrir ou à s’offrir !

« Promets-moi d’être heureux » de Célestin Robaglia, éditions Solar

Tout d’abord, merci à Babelio et aux éditions Solar pour m’avoir proposé de recevoir ce titre.

Gabriel mène une vie bien réglée, mais sans saveur, entre son travail dans une assurance à Paris, et sa vie avec son cousin Noé, asocial et marqué par de douloureux événements. 

Mais cette petite vie tranquille et bien rôdée va voler en éclat le jour où Gabriel va apprendre la mort de sa sœur et de son mari dans un accident de voiture, le jour de son anniversaire. Seule Aziliz, sa nièce, a survécu. Et voilà que Gabriel, en plus d’avoir le choc d’avoir perdu sa sœur, se retrouve à avoir la tutelle d’Aziliz.

L’arrivée de cette dernière va bouleverser son quotidien, tout comme l’étrange rêve qu’il a fait de sa sœur lui faisant promettre d’être heureux.

Gabriel va alors prendre conscience avec douleur que la vie qu’il s’est fabriquée n’est pas faite pour lui, et il va alors décider sur un coup de tête de quitter son travail, quitter son appartement, pour partir avec Noé et Aziliz réaliser un rêve d’enfance, vivre au contact de la nature, et suivre ce que son cœur lui dicte. Direction la Bretagne pour la petite troupe, à la rencontre d’un destin étonnant, où la nature et la rencontre avec un druide, vont permettre à chacun de se reconstruire, de réaliser ses aspirations, et d’apprendre à se connaître et à s’écouter, en harmonie avec le monde qui nous entoure.

Cette histoire allie le retour à la nature avec de nombreuses réflexions qui permettent à Gabriel, tout comme au lecteur, de pouvoir réfléchir sur lui-même et de faire le point.

Pour les personnes qui ont l’impression de vivre comme un hamster dans une cage, sans comprendre pourquoi elles sont là et le sens de ce qu’elles font, avec le sentiment que leur vie tourne en rond, sans véritable saveur, et déconnectées du monde, ce livre peut se révéler un véritable guide.

Sous couvert de la fiction, le récit nous emmène nous reconnecter à la nature, au monde, ainsi qu’à notre propre nature.

Un peu de merveilleux et de spiritualité, de bonnes rencontres, la sagesse d’une petite fille, et les conseils avisés du druide que va rencontrer Gabriel, vont aider le héros, mais aussi le lecteur à réfléchir sur lui-même, à dépasser ses doutes et ses peurs pour oser vivre véritablement sa vie.

Une histoire que j’ai appréciée, avec une pointe de merveilleux dans un quotidien parfois difficile, et surtout avec l’espoir que chacun peut trouver en lui-même la force de réussir sa vie, en cohérence avec ses aspirations et ses besoins, pour se sentir être véritablement au monde.

Un roman à découvrir !

« TDA/H. La boîte à outils : Stratégies et techniques pour gérer le TDA/H » d’Ariane Hébert, éditions de Mortagne

Tout d’abord, merci aux éditions de Mortagne et à Babelio, pour m’avoir envoyé ce livre, dans le cadre du Masse critique « Non fiction ».

Je rencontre dans mon métier des élèves à profils très différents, dont des TDA/H, et je me suis dit que cet ouvrage me permettrait d’en savoir plus, et de connaître des outils pour apprendre à mieux travailler avec eux.

Tout d’abord, petite précision, TDA/H signifie Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité. Il s’agit de personnes qui rencontrent des soucis pour se concentrer, être attentifs, et cela peut se manifester par de l’hyperactivité, mais que…

L’auteur connaît bien son sujet, car elle a un mari et deux enfants TDA/H, et est psychologue. Dans ce livre, elle mêle son regard de professionnelle, tout en donnant des cas concrets issus de son métier, ou de sa vie personnelle, ce qui permet à tout adulte de déculpabiliser, et de comprendre qu’il n’est pas seul.

L’ouvrage est organisé en plusieurs parties : comment détecter une personne TDA/H ? quels sont les moyens médicamenteux qui peuvent agir ? Puis on passe ensuite aux outils pratiques : comment apprendre à être attentif et concentré, à s’organiser, à se calmer quand on n’arrête pas de bouger, à contrôler ses émotions et son comportement.

Chaque partie est organisée sur le même modèle : des explications simples et efficaces, des témoignages, des méthodes utilisables, et des pages vierges pour prendre des notes et noter ce qu’on souhaite garder, sous forme de pense-bête.

Ce guide m’a semblé très bien fait, car l’auteur mêle conseils pratiques (tout en expliquant que la régularité et la répétition dans le temps sont importants, même s’ils ne règlent pas tout) avis médical, et notes d’humour qui permettent de garder le sourire, même quand la situation est sur le point d’exploser.

Une vraie mine utile, que je conseille à tous les proches d’enfants TDA/H.

Petit clin d’œil : j’ai bien aimé les petits mots québécois plein de saveurs, émaillés dans l’ouvrage.

Je me suis aussi dit que les professeurs des écoles sont sûrement mieux armés que dans le secondaire pour apprendre à travailler avec ces élèves, car hélas la formation des enseignants du second degré n’inclut pas vraiment la connaissance des élèves à profils particuliers.

« Batman : Nightwalker » de Marie Lu, éditions Bayard

Résumé : Le jour de ses 18 ans, Bruce Wayne devient un riche milliardaire, en héritant de ses parents décédés. Mais il est toujours marqué par leur mort, et rêve de justice, n’hésitant pas à traquer un membre des Nightwalkers (qui terrorisent la ville en tuant les riches habitants comme lui). Mais sa course-poursuite n’est pas du goût de la police, qui va l’envoyer en stage à l’asile d’Arkham. C’est là qu’il va rencontrer la belle Madeleine, mais celle-ci fait partie des Nightwalkers…

Mon avis : Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Bayard et Babelio pour m’avoir proposé de lire ce roman.

Je connaissais plutôt les super héros vus à travers les films ou les comics, et j’ai trouvé intéressant de pouvoir lire un roman sur la jeunesse d’un de ces super héros, Batman.

La première partie est un peu lente à se mettre en place, et est davantage basée sur les relations psychologiques entre les personnages.

On rencontre le jeune Bruce Wayne, toujours marqué par le meurtre de ses parents sous ses yeux quand il était enfant. Depuis, il souhaite aider la justice, et n’hésite pas à intervenir, même si les autorités n’ont rien demandé. Ainsi, il se lance dans une course poursuite au volant de sa voiture, souhaitant arrêter un membre des Nightwlkers, qui tuent et détournent l’argent des riches. Il y parvient, mais ce n’est pas au goût de la police, qui lui fait faire des travaux d’intérêt général dans l’asile d’Arkham, où sont emprisonnés de redoutables criminels.

Là, il va faire la rencontre de Madeleine, jeune fille de son âge, qui semble lire en lui comme un livre ouvert, l’attire et peut-être le manipule ? Bruce est persuadé qu’il peut obtenir grâce à elle des informations sur les Nightwalkers, et va devoir faire des choix entre son cœur et la réflexion.

La seconde partie est beaucoup plus dans l’action, et le dénouement se rapproche à grande vitesse, avec son lot de révélations et de rebondissements.

Je ne peux pas dire que j’ai été enchantée par ce titre, mais je l’ai trouvé intéressant, car il mêle psychologie et action. Le personnage de Batman est plutôt sombre, mais ici sa jeunesse le rend un peu plus sympathique.

On découvre la voiture qui a inspiré la Batmobile, ainsi que des éléments de son futur costume.

Un livre à réserver aux fans de super héros, pour comprendre comment ces derniers sont devenus des super héros.

« Wonder Woman » est déjà paru, et « Cat Woman » et « Super Man » vont suivre.

« La Team Sherlock. Le mystère Moriarty » de Stéphane Tamaillon, éditions du Seuil

Résumé : Des disparitions inquiétantes ont lieu dans le réputé collège suisse de Comte-de-Phénix : celles de deux garçons qui se sont volatilisés de leur chambre. Ce mystère intrigue Celandine, qui va de plus être témoin une nuit de l’agression de sa camarade de chambre par une créature fantastique ! Avec ses amis Haruko et Alejandro, elle décide d’enquêter sur ces mystères. Et les soupçons se portent vite sur M. Watson, le vieux bibliothécaire…

Mon avis : Je me suis plongée dans cette aventure avec beaucoup de plaisir, et je remercie Babelio, et son opération Masse critique littérature de jeunesse, ainsi que les éditions du Seuil, pour m’avoir envoyé ce roman.

J’avais déjà lu de l’auteur « L’Ultramonde », qui m’avait beaucoup plu, et ce nouvel titre avait l’air attirant !

Dès le début, on est plongé dans l’action, en assistant en direct à l’enlèvement du premier garçon. Puis, la rencontre improbable entre des personnages très différents se déroule : entre Celandine, jeune fille rousse un peu timide, Haruko, jeune fille geek qui n’a pas froid aux yeux, et Alejandro, jeune garçon passionné de sciences.

Tous trois vont se lier d’amitié, et intrigués par les disparitions au collège, vont décider d’enquêter. A eux trois, ils vont former la Team Sherlock ! Chacun va récolter des indices, et comprendre que des faits étranges ont lieu la nuit, surtout quand Celandine voit sa camarade de chambre se faire aspirer une sorte de fluide par une créature étrange et effrayante ! Le point commun entre toutes les disparitions semble être l’étrange et fantasque docteur, pardon, bibliothécaire, Watson. Et plus l’enquête avance, plus les enfants découvrent de sombres mystères…

Comme dans « l’Ultramonde », l’auteur se plaît à mêler les genres et les références littéraires, et sème des indices que le lecteur adulte reconnaît assez facilement, et que les jeunes lecteurs vont découvrir au fur et à mesure de la lecture.

Références aux classiques policiers d’abord, car avant de s’appeler la Team Sherlock, nos amis ne connaissaient même pas Sherlock Holmes, encore moins le docteur Watson et pas du tout Mme Hudson. Quant au criminel Moriarty, ils ne le connaissent pas encore, mais vont vite le rencontrer… Le collège se trouve au pied des chutes de Reichenbach, qui rappelle tout de suite aux fans que c’est le lieu où Sherlock semble être mort en se battant avec Moriarty.

Références aussi à l’alchimie et à l’immortel Saint-Germain, avec les expériences pour conserver la longévité.

Nos héros vont découvrir et apprendre plein de choses, et vont se révéler de parfaits petits enquêteurs, malgré les fausses pistes, les impasses et les dangers !

Une lecture pour les fans de romans policiers, d’enquête, d’aventures et de fantastique.

Je souhaite encore de nombreuses aventures à notre trio d’enquêteurs en herbe !

« La légende des Quatre, 1. Le clan des loups » de Cassandra O’Donnel, éditions Flammarion jeunesse

Résumé : Les Yokaïs, créatures à la fois humaines et animales, qui peuvent changer de forme à volonté, vivent dans une paix précaire entre eux et avec les hommes. Parmi eux, il y a quatre clans, ceux du Loup, ceux du Tigre, ceux du Serpent, et ceux de l’Aigle. Maya, Bregan, Wan, et Nel sont les futurs chefs de ces clans, et vont en cours dans la même école. Mais des événements funestes pourraient faire advenir une nouvelle guerre…

Mon avis : Je tiens tout d’abord à remercier Babelio, qui m’a proposé de recevoir ce livre lors d’un Masse critique spécial, ainsi que les éditions Flammarion jeunesse, qui m’ont envoyé ce roman.

Je n’avais lu aucun roman de cet auteur auparavant, ne connaissant pas les séries de « Malenfer » et de « Sombreterre », mais j’ai été attirée par la couverture et le résumé de l’histoire.

Dans un monde où la guerre a sévi de nombreuses années, entre les Yokaïs, et entre les Yokaïs et les humains, une paix relative règne depuis entre tous. Mais il se murmure que les hommes commencent à difficilement supporter la domination des Yokaïs.

Maya, future chef du clan des Loups, va croiser le chemin de Bregan, futur héritier du clan des Tigres, lorsqu’elle va protéger par compassion le petit frère de celui-ci qui s’est approché beaucoup trop près du territoire des loups. Tous deux sont censés se haïr, mais ils vont malgré tout se rapprocher.

Mais la guerre pourrait être déclarée entre leurs deux camps, car un loup va être assassiné par un tigre, puis un tigre assassiné par un loup. Chacun des deux clans crie vengeance, mais seuls Maya et Bregan pensent que ce pourrait être un piège destiné à les faire entrer en guerre.

Mais qui pourrait vouloir cela ? Ils vont alors devoir unir leurs forces pour enquêter, dans un monde qui semble perdre ses repères…

J’ai trouvé ce roman passionnant, mêlant folklore japonais des yokaïs, et heroïc fantasy, faisant intervenir à la fois le surnaturel, mais aussi les bas instincts humains.

Dans un monde où les clans se vouent une haine farouche, comment Maya et Bregan pourront-ils nouer des liens ? Et quelle sombre machination se cache derrière les meurtres du loup et du tigre ?

Un roman que j’ai lu quasiment d’une seule traite, car l’intrigue est bien menée, et laisse présager un tome 2 encore plus prenant !

« Artiste – Un chef d’exception, 1 » de Taro Samoyed, éditions Glénat

Résumé : Gilbert travaille comme plongeur dans un grand restaurant parisien, alors qu’il était auparavant cuisinier. Il semble se résigner à son nouveau sort. Mais un vent de fraîcheur se présente avec l’arrivée de Marco au service de la plonge, car ce dernier comprend que Gilbert gâche son incroyable talent de cuisinier.

Mon avis : Tout d’abord, merci aux éditions Glénat, ainsi qu’à Babelio, pour m’avoir proposé ce manga à la couverture attirante, pleines de couleurs et de saveurs.

Ce manga a pour thème la haute gastronomie, considérée comme un art à part entière.

On y rencontre Gilbert, jeune homme discret, timide et maladroit, qui est passé de cuisinier à plongeur à cause d’une erreur. Depuis, il s’est fait à son nouveau sort, et ne se plaint pas de son nouveau statut.

Arrive alors à la plonge Marco, un jeune homme qui dit ce qu’il pense, et comprend rapidement le talent caché de Gilbert. Marco va alors aider Gilbert, contre son gré, à prendre son envol, en prenant rendez-vous pour lui, avec un grand chef qui pourrait le recruter pour ses talents de cuisinier. Mais Gilbert est loyal et fidèle à son patron…

J’ai été ravie de lire ce manga, et de me plonger dans les arcanes de la haute gastronomie, à la rencontre de personnages talentueux, ayant élevé la cuisine au rang d’art, tout en restant modeste, à l’image de Gilbert, qui a un grand cœur.

L’univers des cuisines est fidèlement restitué, le stress, la concurrence, et la réputation des grands restaurants aussi, ainsi que l’univers et les décors parisiens.

Je lirai avec plaisir le tome 2 quand il sortira, car j’ai envie de suivre les aventures de Gilbert dans son nouvel avenir.

« Une autre histoire » de Sarah J. Naughton, éditions Sonatine

Résumé : Lorsque Mags est appelée à Londres au sujet de son frère, Abe, victime d’un accident, qu’elle n’a pas vu depuis de nombreuses années, elle va être confrontée à son passé, ainsi qu’à celui des autres. A commencer par celui de Jody, petite amie d’Abe, qui lui explique qu’il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un suicide. Mais alors pourquoi Jody présente-t-elle des traces de lutte sur elle ? Et pourquoi Mags a-t-elle l’impression que tout le monde a un secret à cacher dans l’immeuble où vivait Abe ?

Mon avis : J’ai reçu ce roman dans le cadre d’un Masse critique spécial, et je remercie Babelio ainsi que les éditions Sonatine, de me l’avoir proposé. Je me suis dit que lire un roman policier serait rafraîchissant, moi qui aime aussi lire des polars.

J’ai un avis en demi-teinte sur ce roman.

D’un côté, l’intrigue est bien menée, avec des allers-retours dans le passé, qui nous suggèrent certaines pistes, mais pour mieux brouiller le lecteur.

Par ailleurs, plus on avance dans l’intrigue, plus on se dit que les apparences sont trompeuses, et on commence à douter de ses propres déductions. Les pièces du puzzle s’emboîtent réellement à la fin, quand toute la lumière est faite.

L’angoisse est distillée à souhaits, et l’auteur arrive à bien rendre l’atmosphère de certains quartiers pauvres à Londres.

Comme souvent dans les romans noirs, le sujet traité est sordide, ici il s’agit de problèmes psychologiques et de viols.

Mais je n’ai pas du tout apprécié l’écriture de l’auteur, relatant des faits sordides avec un vocabulaire trop crû, ainsi que la méthode utilisée par Mags pour pouvoir se venger, la trouvant trop déplacée, et ressemblant trop à ce que certains on fait subir à d’autres. A certains moments, j’ai eu le cœur au bord des lèvres, en raison de certaines situations horribles vécues par certains personnages.

A lire donc pour que chacun se fasse son avis.