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« Timeless Romance, 3 » de Saki Aikawa, éditions Soleil

Résumé : Akari va être confrontée à un choix douloureux : sauver sa vie ou sauver celle des autres en se sacrifiant. Et il semblerait que Chikage lui cache un lourd secret.

Mon avis : La série se termine avec ce tome 3, et l’action s’accélère.

Akari est prise entre deux choix difficiles : soit aller vivre avec les démons et avoir la vie sauve, soit sauver les autres et se sacrifier, selon son rôle de Shinonome. Mais elle va aussi découvrir qui est vraiment Chikage, pour qui elle ressent des sentiments !

Que va-t-elle décider ? Pourra-t-elle vivre son amour avec Chikage ? Et parviendra-t-elle à retourner dans son époque ?

J’ai bien aimé cette série qui a l’avantage d’être courte, mêle romance, retour dans le passé, et action.

Une série à proposer en collège.

 « Timeless Romance, 2 » de Saki Aikawa, éditions Soleil

Résumé : Akari doit se rendre à la fête de Kujôin, et va croiser une femme démon. Par ailleurs, en faisant des recherches sur le passé de la famille de Shinonome, elle va croiser d’autres démons, dont un qui ressemble étrangement à son amour de son monde, Mamiya !

Mon avis : J’avais été emballée par le tome 1, et j’ai enfin lu la suite, avec ce tome 2.

Akari a compris qu’elle devait tout faire pour garder vivant le corps de Sayoko Shinonome, mais se pose beaucoup de questions par rapport à sa fonction. Elle décide alors de mener l’enquête de son côté. Elle se pose aussi beaucoup de questions sur Chikage, qui la protège, mais sort le soir, et qu’elle décide de suivre pour savoir ce qu’il fait.

Et en rencontrant un démon qui ressemble trait pour trait au garçon à qui elle allait déclarer sa flamme dans son monde, elle se pose encore plus de questions, d’autant plus qu’elle va devoir faire un choix compliqué et décisif.

Ce tome 2 permet de complexifier l’intrigue, avec de nouveaux personnages qui apparaissent, et une Akari qui se pose de plus en plus de questions sur son rôle et ses décisions.

Suite et fin dans le tome 3 !

« One-Punch Man, 22 » de Yusuke Murata, éditions Kurokawa

Résumé : Tandis que le Petit Empereur combat le Phénix grâce à son robot Brave Giant, d’autres héros continuent de combattre les monstres, et Saitama va se retrouver par hasard dans la bataille.

Mon avis : Cela faisait un moment que Saitama n’était quasiment plus présent dans son propre récit, mais le voilà de retour, toujours aussi décalé, avec ses répliques terre à terre et sa force incroyable.

Il va d’ailleurs arriver quand Phénix essaie d’utiliser son pouvoir psychologique pour convaincre le Petit Empereur qu’il serait mieux chez les monstres et reconnu à sa juste valeur. Le combat entre le robot Brave Giant dirigé par le Petit Empereur et le Phénix risque d’être épique. Et ce robot est en plus un clin d’œil appuyé à Goldorak.

Par ailleurs, d’autres héros combattent, et les monstres se retrouvent parfois en mauvaise posture…

Une série toujours aussi sympa, avec un côté décalé lors des interventions de Saitama qui sont toujours aussi plaisantes. A suivre…

 « Kemono Incidents, 8 » de Shô Aimoto, éditions Kurokawa

Résumé : Kabané et Shiki se rendent dans un village afin de récupérer la gemme de l’onde. Mais quand ils arrivent, ils trouvent le village déserté de ses habitants, et un policier qui pourrait bien être à la solde de dame Inari.

Mon avis : Dans ce tome 8, on va rencontrer une autre sorte de kemono, humain-serpent, et un village où se trouverait la gemme de l’onde.

Kabané et Shiki trouvent dès le début que le village sans habitants, et avec des statues de renards, a l’air louche, d’autant plus que deux individus à la solde de dame Inari s’y trouvent également, afin de pouvoir eux aussi mettre la main sur la gemme.

Ce tome 8 permet de faire la connaissance de kemonos serpents, ainsi que de deux personnages peu recommandables, mais étonnants : l’un semble obnubilé par la propreté et se promène avec une boîte de lingettes, tandis que l’autre est plus bestial et possède le pouvoir du feu.

Les aventures de nos héros changent, et la quête des gemmes semble maintenant devenir le fil conducteur de la série.

« The promised neverland, 18 », scénario de Kaiu Shirai, dessin de Posuka Demizu, éditions Kazé

Résumé : Emma et Ray arrivent trop tard, et découvrent Norman entouré des cadavres des monstres. Mais ils souhaitent le convaincre que tuer tous les montres n’est pas la seule solution…

Mon avis : Ce tome 18 va lui aussi avoir son lot de rebondissements, notamment avec la reine des monstres qui pourrait ne pas avoir dit son dernier mot, et met en avant le thème de la solidarité entre tous.

Emma et Ray vont rappeler à Norman qu’ils forment une équipe, et que chacun peut compter sur les autres, notamment pour partager son lourd fardeau comme ses peurs. Bref, qu’à plusieurs on est plus fort !

Une autre leçon est également mise en avant, avec le thème de l’avidité insatiable qui peut causer à chacun sa propre perte.

Et on sent que la fin approche, avec un retour au point de départ, Gracefield House ! Vivement la lecture de la suite !

« The promised neverland, 17 », scénario de Kaiu Shirai, dessin de Posuka Demizu, éditions Kazé

Résumé : C’est le jour J pour Norman qui lance la bataille contre les monstres lors de la cérémonie de Tifari. Emma et Ray espèrent arriver avant qu’il ne soit trop tard. Y parviendront-ils ?

Mon avis :  Ce tome 17 est tout entier consacré à la bataille ultime contre les monstres.

Norman a préparé un plan très minutieux, tenant compte des forces en présence, tandis qu’Emma et Ray accourent vers la capitale pour empêcher cette catastrophe, et Don et Gilda arrivent à la capitale avec Mujika. Le plan bien huilé de Norman semble fonctionner dans les différentes étapes, et il se pourrait bien que les monstres puissent être éradiqués.

Ce tome 17 met en avant la bataille des monstres rejetés et exilés pendant 700 ans, contre ceux au pouvoir, et on apprend des éléments de leur histoire et de leur passé. Mais pourront-ils vaincre la reine ?

Par ailleurs, on tremble pour les enfants, car il semblerait que Norman ait vendu leur cachette pour que l’armée quitte la ville.

Et on ne sait toujours pas ce qu’Emma a promis pour conclure une nouvelle promesse.

Beaucoup d’actions et de scènes de batailles sanglantes, avec un Norman fin stratège mais qui semble perdre de plus en plus son humanité. Que se passera-t-il entre lui et Emma et Ray ?

Vivement la lecture de la suite !

« Le tigre des neiges, 6 » d’Akiko Higashimura, éditions Le Lézard noir

Résumé : Kagetora fête la nouvelle année, et va voir son frère qui est malade, du fait de sa constitution fragile. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’un espion vit chez son frère et veut dénoncer le fait qu’elle est une femme…

Mon avis : Dans ce tome 6, Tora continue de s’affirmer comme une grande chef, et pense au bien-être des autres. Son seul point faible, ce sont ses douleurs menstruelles qui la font se retirer du monde pendant trois jours chaque mois.

Son frère, qui veut la protéger, va faire preuve d’un acte héroïque qui va mettre sa fragile santé en péril, mais qui met en avant son courage pour sa famille.

Tora commence à avoir une grande influence, et des seigneurs n’hésitent pas à s’en remettre à elle. D’ailleurs la prochaine guerre se prépare…

J’aime toujours autant cette série, qui met en avant une femme chef de guerre, qui s’assure du bien-être de ses gens, qui réfléchit en tacticienne, et qui est aussi pleine d’amour pour sa famille. Une superbe série que je suis avec plaisir.

« L’île des Porte-Chance » de Lucie Heiligenstein, éditions Scrineo

Résumé : Dans un monde où la Terre a arrêté de tourner depuis longtemps, et où chaque région du monde est plongée soit dans la nuit, soit dans l’aube naissante, ou soit dans le plein soleil de midi, Emérance vit sur l’île d’Aube Grise, et met son don de Porte-Chance au service du gouvernement. Son fils adoptif, Lou, va découvrir que lui aussi est porteur de ce don, qui est aussi une malédiction, la chance prenant des chemins étranges et imprévus, et source de convoitise pour certains. Et Lou va voir sa vie bouleversée à cause des événements secouant l’île : des migrants arrivent de plus en plus nombreux sur l’île, venant des Terres Obscures, et la population commence à manifester contre cet afflux de migrants. La situation devient tellement tendue qu’Emerance décide d’envoyer son fils dans le Midi, chez sa soeur, pour le protéger, en attendant que les événements se calment. Ce voyage va permettre à Lou de faire de belles rencontres comme de moins bonnes, et lui comme sa mère vont être confrontés au passé…

Mon avis : Coup de cœur pour ce superbe roman reçu dans le cadre du dernier Masse critique Jeunesse de Babelio, que je remercie, ainsi que les éditions Scrineo.

La couverture est magnifique avec ses couleurs de début de jour et le cadran des heures. Et j’ai tout simplement été emportée par l’histoire du début à la fin, dans un univers original, mais qui ressemble aussi par bien des côtés au nôtre.

Elle se passe sur une planète Terre qui a cessé depuis bien longtemps de tourner, et où le monde s’est retrouvé figé en fonction de l’heure où la Terre s’est arrêtée. C’est ainsi que les Terres Obscures se sont retrouvées plongées dans la nuit, la Dernière nuit au cœur d’une nuit profonde et obscure, l’Aube grise dans une aube naissante, le Matin dans le soleil matinal, et le Midi sous un soleil éblouissant. Et cette inégale répartition a joué sur le caractère et les coutumes des habitants de chaque partie du monde, ceux vivant dans la nuit étant sujets aux illusions et faux-semblants, alors que ceux du Midi vivent dans une vérité impossible à cacher. Et les légendes sont nombreuses autour des pays qu’on ne connaît pas, le Midi étant présenté comme un eldorado et les Terres Obscures comme un lieu empli d’esprits.

Ce monde ressemble par certains aspects au nôtre, avec son lot de peur de l’autre, qui engendre de la haine par méconnaissance, l’arrivée de migrants sur qui les pires rumeurs courent sur des maladies qu’ils apporteraient, la crainte de voir trop d’étrangers arriver, la difficile acceptation des personnes qui ne rentrent pas dans les catégories, comme les personnes qui n’ont pas de genre défini…

C’est sur l'île d'Aube Grise que vivent Emérance et son fils Lou. Emérance vit de son métier de prêteuse sur gage, et de son don de Porte-Chance, qu’elle met au service de son gouvernement. Son fils adoptif, Lou, va lui aussi se révéler porteur de ce don, mais va quitter brutalement l’île, car sa mère veut le protéger en l’envoyant dans le Midi chez sa sœur dont il n’avait jamais entendu parler. Durant ce voyage initiatique, il va découvrir que son don peut être aussi lourd à porter, que personne n’est jamais tout à fait bon ni mauvais. Il va aussi en apprendre plus sur le passé de sa mère adoptive qui ne lui en avait jamais parlé. Emérance, de son côté, va devoir faire face à son passé, et à ce qui se passe dans les Terres Obscures.

J’ai apprécié de suivre une histoire où les personnages ne sont pas parfaits, où chacun possède une part sombre et lumineuse, dans un univers à la fois proche et loin de nous.

Emérance est une femme forte, qui peut paraître froide et insensible, et qui a aussi des mauvais côtés. Mais c’est ce qui la rend aussi humaine, surtout quand on découvre des pans de son passé qu’elle aurait bien voulu oublier et qui vont ressurgir.

Lou, lui, va découvrir que la chance des uns peut provoquer le malheur des autres, va croiser la cupidité et les faux-semblants, mais garde toujours confiance.

Les autres personnages sont eux aussi emplis de bien et de mal, avec une femme qui ne peut s’empêcher de voler, va révéler des secrets dangereux, mais qui souffre, un personnage androgyne qui est parfois homme parfois femme, un jeune homme amoureux d’un autre garçon, des chercheurs de Porte-Chance animés par le désespoir de voir leur pays aller mal…

Un roman actuel et de fantasy, écrit par une jeune autrice de 25 ans, qui a le talent de pouvoir sonder les âmes de ses personnages et de révéler ce chacun porte en lui de meilleur et de pire.

A lire !

Quelques extraits :

« L’agence de détectives Layton, tomes 1 et 2 » de Kahori Orito, éditions Nobi Nobi

Résumé : Katrielle Layton a fondé une agence de détectives, accompagnée de son fidèle assistant, Oliver, et Sherl, son chien parlant. Elle va résoudre différentes énigmes, faisant appel à son sens de l’observation et de la déduction.

Mon avis : J’ai acheté cette série pour le CDI, car elle est terminée en seulement deux tomes, et elle part de l’univers d’un jeu vidéo très connu.

Les dessins sont très fidèles à ceux du jeu, et il y a beaucoup d’enquêtes, dans lesquelles le lecteur est lui aussi invité à chercher la solution, en récoltant avec Katrielle les différents indices.

Ce manga ne révolutionne pas le genre, mais fait passer un bon moment de détente, à la quête d’indices pour pouvoir résoudre des mystères. Et il y a aussi des jeux entre les chapitres (différences, logique…).

Une série pour les fans du jeu et les passionnés d’enquête.

« L’Atelier des Sorciers, 7 » de Kamome Shirahama, éditions Pika

Résumé : Les apprenties sorcières ont réussi leur examen de rattrapage. Mais Coco est convoquée par Berdalute, qui lui propose de rester avec lui à l’Académie, et de quitter maître Kieffrey. Avant de choisir, Coco décide d’en savoir plus…

Mon avis : Comme à chaque tome, la lecture de cette série est un enchantement, m’emmenant dans un univers magique, avec de magnifiques illustrations.

Coco va découvrir avec stupeur qu’elle pourrait être en danger à cause de la confrérie du Capuchon, en restant avec maître Kieffer. Et cela est lié au passé de maître Kieffer, qu’on va découvrir : celui-ci a été l’objet d’une expérience râtée de la confrérie du Capuchon, et a été sauvé in extremis de la mort par des magiciens. Il ne ne souvient plus de rien, victime d’un sort, mais n’a jamais renoncé à en savoir plus sur cette mystérieuse confrérie.

Et Coco pourrait être une clé d’entrée car la confrérie lui manifeste beaucoup d’intérêt. Coco va alors devoir faire un choix, et prendre conscience qu’elle pourrait être attirée par la magie interdite pour pouvoir sauver des vies.

Elle va alors réfléchir sur elle-même et écouter les autres pour comprendre qu’il faut toujours persévérer.

A suivre !