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« Sayonara football, 2 » de Naoshi Arakawa, éditions Ki-Oon, collection Ki-Oon shonen

Résumé : Le match continue entre l’équipe de Nozumi et celle de Namek. Mais l’équipe de Nozumi est mise en difficulté, alors Nozumi décide de ruser en prenant la place de son frère discrètement. Comment va se passer son duel contre Namek ?

Mon avis : Dans ce deuxième et dernier tome, la rivalité entre Nozumi et Namek est à son comble.

Nozumi veut montrer qu’elle est capable de réussir et de gagner, grâce à sa tactique, et que le physique ne fait pas tout ; et Namek veut prouver qu’il a évolué, s’est entraîné et endurci, et qu’il peut surpasser son maître, Nozumi.

Le lecteur est emporté par la fougue et la volonté de Nozumi, tout comme ses co-équipiers. Sa rage force le respect, et comme l’entraîneur, on se dit que Nozumi pourrait faire pencher la balance dans ce match.

Un manga à proposer au CDI, mettant en avant les thèmes des stéréotypes, mais aussi des qualités intérieures pour réussir.

« Sayonara football, 1 » de Naoshi Arakawa, éditions Ki-Oon, collection Ki-Oon shonen

Résumé : Nozomi est passionnée de football depuis toute petite. Maintenant, elle fait partie du club de foot masculin du collège. Mais il lui est interdit de jouer en compétition, car elle est une fille. Alors, Nozomi décide de tout faire pour être intégrée dans l’’équipe officielle de la compétition, surtout depuis qu’elle sait que Namek, un ami d’enfance à qui elle a tout appris sur le football, sera dans le camp adverse lors du match…

Mon avis : Un manga rafraîchissant qui parle de l’égalité fille-garçon à travers le sport.

L’entraîneur refuse d’intégrer Nozomi à l’équipe officielle car elle est une fille, malgré le fait qu’elle s’entraîne plus dur que les autres, et soit efficace et douée sur le terrain.

On voit ainsi apparaître l’opposition entre deux idées : le foot est réservé aux garçons car ils sont forts physiquement et endurants, le foot peut être joué par les filles qui réfléchissent à la tactique à mener.

Un manga qui brise les stéréotypes, et qui est seulement en deux tomes : à acheter !

« Assassination classroom, tome 15 » de Yusei Matsui, éditions Kana

Résumé : Le défi entre M. Koro et le directeur arrive à son suspense maximum : qui va l’emporter ? Par ailleurs, la classe va découvrir que quelqu’un cachait depuis le début de l’année sa nature véritable, et pourrait emporter M. Koro dans une véritable tempête !

Mon avis : Ce tome 15 est encore une réussite et parvient à se renouveler pour le plus grand plaisir du lecteur !

Alors que le tome 14 s’achevait sur un suspense insoutenable, le tome 15 débute par un retour dans le passé du directeur de l’école. Cela va permettre de comprendre ses motivations profondes et de mettre en parallèle ses méthodes éducatives et celles de M. Koro.

Par ailleurs, la classe continue à réfléchir à la mise au point d’une stratégie pour vaincre M. Koro, mais va découvrir avec stupeur que l’un d’entre eux cachait sa nature véritable de monstre pour mieux se venger de M. Koro.

Et la fin est riche en révélations, car on va découvrir un peu plus du passé de M. Koro, tout en découvrant un élément de l’avenir.

Un vrai régal, entre rebondissements, dévoilements nouveaux et réflexion sur la cohésion de groupe et la réussite des élèves. 

« In Love with my Teacher » de Saki Aikawa, éditions Soleil Manga

Résumé : 5 nouvelles shôjo autour de l’amour : une lycéenne amoureuse de son professeur, une jeune fille capricieuse et amoureuse, une jeune lycéenne qui découvre ses origines et doit choisir et son avenir et son amour, une amitié qui pourrait évoluer, et un collégien amoureux d’une lycéenne.

Mon avis : Ces cinq nouvelles tournent autour du thème de l’amour, et en présentent différentes facettes.

Le format étant très court, on reste parfois sur sa faim car les histoires évoluent rapidement, et on y est peu habitué.

Ces cinq nouvelles pourraient d’ailleurs être des bonus dans le cadre d’autres shôjos plus longs.

Ma préférée est « Flower of love », où une jeune fille suit aveuglément un beau garçon pour qui elle ressent des sentiments, et qui va découvrir que ses origines pourraient l’amener à exercer d’énormes responsabilités et à renoncer à l’amour. Elle va devoir choisir.

Un recueil de nouvelles sympathique, qui permet de découvrir le genre shôjo.

« L’Anneau des Nibelungen, 1. L’or du Rhin » de Leiji Matsumoto, éditions Kana

Résumé : Dans la lignée de l’opéra composé par Richard Wagner, on retrouve la légende de l’anneau d’or volé aux filles du Rhin qui permet de dominer le monde, mais qui conduit aussi à sa perte. Dans un monde futur, Albérich va de nouveau voler l’or et en forger un anneau, tandis que sa sœur, la sorcière Miimé veut empêcher que la malédiction recommence. Albator va alors intervenir avec son équipe pour tenter de le contrer.

Mon avis : Ce manga m’a été donné par une élève, mais il n’est plus édité, donc je ne connais pas la suite des aventures.

Il s’agit d’un manga futuriste, entre légende nordique, Tolkien et Star Wars !

Le héros Albator va alors faire son grand retour pour essayer de remettre la paix au sein de la galaxie.

De l’action, un imaginaire foisonnant qui mêle Albator et une vieille légende mise en opéra par Wagner, font de ce manga foisonnant une belle réussite passionnante.

« Takane & Hana, 4 » de Yuki Shiwasu, éditions Kazé

Résumé : Après les vacances d’été qui ont permis de tomber un peu les masques et d’être plus authentiques, la rentrée est là entre lycée pour Hana, et travail pour M. Takane. Pour l’aider, on lui attribue un assistant, mais celui-ci pourrait cacher son jeu…

Mon avis : Ce tome 4 fait évoluer les relations entre les personnages, soufflant le chaud et le froid.

Après s’être laissé aller, M. Takane va devoir beaucoup travailler, devant ainsi espacer ses visites à Hana. Cette dernière s’en réjouit au début, puis les visites commencent à lui manquer. Pourrait-elle avoir des sentiments pour lui ?

Pendant ce temps, le nouvel assistant de M. Takane, très efficace, pourrait aussi être un espion dont il faudrait se méfier.

Ce tome 4 fait avancer l’intrigue en montrant un peu de tendresse entre Takane et Hana, qui s’apprivoisent peu à peu, tout en redynamisant l’action, avec l’arrivée de l’assistant et la réalité de la rivalité dans l’entreprise.

Une série qui se bonifie.

« Takane & Hana, 3 » de Yuki Shiwasu, éditions Kazé

Résumé : Les résultats de la fin du trimestre tombent comme un couperet pour Hana : ses résultats sont mauvais, surtout en anglais et en mathématiques, elle va donc devoir se rattraper. Takane en profite alors pour lui donner des cours particuliers, où il se révèle meilleur professeur que prévu et semble s’inquiéter pour Hana. Mais il tombe malade…

Mon avis : Ce tome 3 est plus approfondi que les précédents.

Tout en gardant leurs caractères, nos deux héros se dévoilent un peu plus, notamment Takane, qui sous ses dehors égoïstes et rustres, pourrait en fait s’intéresser aux autres véritablement. Sa maladie va effacer un peu sa façade, et va révéler un petit peu de son vrai caractère.

Et un peu de piquant arrive avec la jalousie d’Okamon envers M.Takane.

Une série qui s’améliore et devient plus intéressante.

« Takane & Hana, 2 » de Yuki Shiwasu, éditions Kazé

Résumé : Takane insiste pour qu’Hana l’accompagne lors d’une soirée mondaine. Hana refuse au début, puis se laisse convaincre en se promettant d’être à la hauteur et de paraître plus adulte. Car elle craint surtout qu’on puisse condamner Takane pour être avec une lycéenne…

Mon avis : Les ressorts de la relation entre Takane et Hana sont toujours présents, Takane étant toujours un peu lourd et égoïste, tandis qu’Hana essaie de fendre un peu sa carapace et de l’ouvrir à d’autres horizons.

Elle va prendre conscience de leur différence d’âge et se demander comment protéger Takane qui pourrait être jugé pour détournement de mineure,d’autant qu’il est un riche héritier connu.

Leur relation est toujours plutôt amicale, mais un élément perturbateur va intervenir en la personne d’un riche héritier italien qui lui fait la cour. Cette dernière partie est un plus intéressante et relance l’intérêt de cette série.

J’ai bien aimé le graphisme des scènes des cerisiers en fleurs qui donne envie de se rendre au Japon pour y assister.

« Blue Spring Ride, 13 » d’Io Sakisaka, éditions Kana

Résumé : Kô et Futaba sont enfin ensemble, mais parfois Futaba doute de la force des sentiments de Kô par rapport aux siens. En même temps, Kominato demande l’aide de Futaba et de Kô pour oser faire sa déclaration à Murao. Osera-t-il franchir le pas ?

Mon avis : Comme je l’avais pensé à la fin du tome 12, ce tome 13 va mettre l’accent sur les débuts du couple formé par Kô et Futaba, en mettant en avant leurs difficultés à communiquer, mais il met aussi en avant les personnages de Kominato et Murao.

Kominato attendait en effet de devenir suffisamment « classe » pour oser faire sa déclarer son amour à Murao. D’un côté, il préfèrerait ne pas savoir ce que pense de lui Murao, mais de l’autre, il se dit que s’il n’ose pas, leur histoire ne pourra jamais commencer.

Un tome qui termine la série en permettant aux personnages de se poser dans la durée, tout en permettant à Kô de grandir encore un peu pour laisser son frère pouvoir réaliser ses propres rêves sans avoir sans cesse à penser à lui. Petit bonus : on découvre enfin le nom du chat de Kô, petit clin d’œil qui fera relire la série avec un autre point de vue !

« Chi, une vie de chat, 12 » de Konami Kanata, éditions Glénat, collection Glénat Kids

Résumé : Chi a retrouvé sa mère, mais va devoir faire un choix difficile : vivre avec sa maman et ses frères dans une autre maison, ou rester avec Yohei et ses parents. Que va-t-elle faire ?

Mon avis : Ce dernier tome de la série est émouvant. Chi est confrontée à un choix douloureux : vivre avec sa mère dans une autre maison ou rester avec Yohei. Quel que soit son choix, elle perdra une famille qu’elle ne reverra pas. De son côté, Yohei est très triste à l’idée de devoir laisser Chi loin de lui, même si elle vivra avec sa maman.

Avec des rebondissements jusqu’à la fin, le lecteur se retrouve pris entre sentiments et suspense.

Une belle histoire à lire jusqu’au bout, qu’on soit amateur de chats ou pas !