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« Pas besoin d’être tibétain pour méditer » de Christine Barois, éditions Solar, collection Harmonie

Tout d’abord, merci aux éditions Solar et à Babelio pour m’avoir permis de recevoir ce livre dans le cadre de l’opération Masse critique !

Cet ouvrage se propose de nous apprendre à méditer en plein conscience pour devenir plus serein.

Il est organisé en deux parties, l’une présentant ce qu’est la pleine conscience, l’autre proposant des outils pour pratiquer en fonction des besoins de chacun. Point très positif, l’explication de c’est qu’est la pleine conscience est simple, accessible et n’est pas trop développée au détriment de la pratique. On découvre que la méditation en pleine conscience a une histoire, qu’elle provient des sages indiens (et tibétains), a été adaptée aux Etats-Unis et arrive en France depuis quelques années. Méditer n’est pas réfléchir sur un sujet particulier, mais au contraire une présence à l’ici et maintenant, une identification de nos pensées, émotions et ressentis corporels. Pour méditer, il faut avoir l’intention de changer, être attentif à l’ici et maintenant, et éviter tout jugement. Méditer peut alors permettre à chacun de prendre du recul et de faire face aux difficultés de la vie.

La deuxième partie développe différents axes en fonction des besoins de chacun : devenir plus attentif, être moins stressé, moins anxieux, lutter contre la dépression, veiller sur notre santé, s’épanouir au travail, développer sa créativité, muscler sa mémoire ou être empathique. Chacun trouvera de quoi picorer ou approfondir en fonction de ses objectifs. Chaque chapitre est accompagné de témoignages et d’exercices pratiques, reliés au site www.pasbesoindetretibetainpourmediter.com qui propose des pistes audios guidant ces exercices.

Un ouvrage sérieux tout en étant accessible à tous, écrit par Christine Barois, médecin psychiatre qui est devenue instructrice en thérapie cognitive basée sur la pleine conscience. Une très riche bibliographie complète cet ouvrage de qualité. En testant certains exercices, j’ai redécouvert mon corps autrement, notamment grâce à la respiration qui permet de se recentrer sur le moment présent, tout en lâchant prise sur les idées qui vagabondent et qui peuvent fatiguer l’esprit. Il faut 8 semaines pour que notre cerveau établisse de nouveaux chemins et réflexes face aux événements de la vie, il ne tient qu’à nous de tenter cette expérience pour mieux vivre notre vie !

« Silex and the city, Tome 4 : Autorisation de découverte » de Jul, éditions Dargaud.

Résumé : Les parents de Web sont persuadés que cette dernière est enceinte. En même temps, Spam, la maman de Web, fait un malaise, et on lui diagnostique un cancer du singe. Mais comment financer l’opération ? Ce ne sont pas les banques qui vont prêter… Pour avoir de l’argent, ils louent leur grotte pour une production cinématographique de porno, et URL va vendre ses parts de «Flèche-book.

Mon avis : Dans ce quatrième tome, la situation se complique pour la famille Dotcom avec les problèmes de santé de la mère. C’est l’occasion d’aborder avec un humour décapant les problèmes d’argent, la religion et l’intégrisme, la sexualité et la maladie. On en redemande !

« Silex and the city, Tome 3 : Le Néolithique, c’est pas automatique » de Jul, éditions Dargaud.

Résumé : Le patron d’EDF va se retrouver au cœur d’une manifestation contre les expulsions de clandestins. Les élèves du collège vont effectuer une semaine de stage d’observation en entreprise et URL va l’effectuer à EDF. C’est à ce moment que le volcan entre en éruption, menaçant toute la vallée…

Mon avis : Un troisième tome dans la lignée des deux précédents, abordant avec humour et mordant les thèmes des expulsions des sans-papiers clandestins, de la réussite, du tout nucléaire et des catastrophes comme celle de Fukushima, de la fin du monde, des réseaux sociaux…

« Silex and the city, Tome 2 : Réduction du temps de trouvaille » de Jul, éditions Dargaud.

Résumé : Blog décide de quitter l’éducation nationale pour entrer dans le privé dans la domaine de la communication et de la publicité. Son fils, URL, décide de créer un magasin équitable « Nature & découverte ». Et sa fille, Web, va dans des soirées avec Rahan de la Pétaudière.

Mon ais : Un tome 2 tout aussi réjouissant que le premier. Il démarre de la même façon, avec une référence au village gaulois d’Astérix, et tout le volume est truffé de références à notre monde actuel : matchs PSG/OM, soirées de Darwin Guetta, madone de la Préhistoire, Adam et Eve, le livre de la jungle… et bien d’autres encore ! Petit clin d’œil au métier de Julius, le papa de Blog ; « bibliothécaire en collège, à attendre que quelqu‘un invente l’écriture ».

« Silex and the city, Tome 1 » de Jul, éditions Dargaud.

Résumé : Episodes de vie en 40 000 avant JC : Blog Dotcom, professeur en Zone d’Evolution Prioritaire, décide de se présenter aux élections de la vallée. Son fils, URL, est adepte du développement durable, sa fille, Web, adore la mode et s’amourache du fils du patron d’EDF.

Mon avis : Une BD hilarante qui multiplie les clins d’œil à notre société moderne : Mai 68, Astérix, EDF, Johnny Hallyday, Karl Lagerfeld… et fait écho aux préoccupations actuelles : impôts, élections, éducation, altermondialisme, pollution… Une BD à suivre .

« Et il me parla de cerisiers, de poussières, et d’une montagne… » de Antoine Paje, éditions Pocket.

Résumé : Paul ne pense à rien d’autre qu’à réussir sa vie, surtout dans le domaine du travail. Il va rencontrer des personnes qui vont semer des graines dans son âme, jusqu’à ce qu’il prenne conscience qu’il doit se mettre debout et marcher, bref donner un autre sens à sa vie. Rétrospectivement, il appellera ces personnes des yodas, des maîtres de sagesse qui lui ont montré le chemin.

Mon avis : A la fois fable et récit initiatique, cette histoire fait réfléchir. A travers le destin de Paul, chacun est amené à interroger sa propre vie et invité à s’engager dans le chemin de la sagesse, en pensant aux personnes rencontrées qui lui ont montré la voie. La cause du mal-être dans sa vie n’est rien d’autre que la peur : peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir, du changement… Toutes ces peurs imaginaires empêchent d’avancer. C’est seulement une fois toutes ces peurs vaincues que l’on pourra enfin marcher debout sur ses jambes, sans ramper et se laisser dominer par ses peurs.

« Le cœur cousu » de Carole Martinez, éditions Gallimard, collection Folio.

Résumé : Dans un village perdu en Espagne, des femmes se transmettent de mère en fille une boîte qu’il faut ouvrir neuf mois après son initiation : en sortira alors un don. Pour Frasquita, il s’agira de celui de broder avec des fils de toutes les couleurs des tissus ordinaires qui se transformeront en magnifiques objets, comme le cœur qu’elle coud pour la Vierge Marie. Mais ce don peut être aussi une malédiction. Frasquita va être jouée et perdue par son mari au jeu, elle décidera alors de partir avec ses enfants sur la route.

Mon avis : Une histoire et une écriture originales, à la limite de la rêverie, du fantastique et du merveilleux. La narratrice est la dernière fille de Frasquita, qui raconte l’histoire de sa mère par le biais de quelques-uns de ses souvenirs, et surtout par ce qu’en racontait sa sœur aînée. Frasquita va rendre la vie plus belle avec ses broderies qui magnifient celles qui les portent, Anita va avoir l’usage de la parole et se révéler une magnifique conteuse, Angela va pouvoir voir ce qui se passe au-delà grâce à son corbeau, Martirio pourra donner la mort après en être revenue… Chaque don a son revers et pourrait bien être en fait une malédiction. Par l’auteur du « Domaine des murmures ».

« Complétement cramé ! » de Gilles Legardinier, éditions Pocket.

Résumé : Andrew Blake décide de changer de vie : il quitte l’entreprise dont il est le patron et entre comme majordome au service d’une veuve en France. Il va devoir faire avec le caractère des personnes du domaine : la maîtresse, Mme de Beauvillier, qui répond aux courriers publicitaires et passe au broyeur certaines lettres sans les lire, Odile la cuisinière et son chat Méphisto, Manon qui fait le ménage ou encore Philippe le régisseur et son chien fou Youpla. Dès le début, dans cette propriété perdue, Andrew se demande s’il n’a pas fait une bêtise, mais il s’est engagé à rester quatre mois, au cours desquels beaucoup de révélations auront lieu.

Mon avis : Un roman aux personnages hauts en couleurs et aux situations souvent cocasses. Si vous aimez l’humour pince-sans-rire des anglais, ce roman réjouissant est fait pour vous ! Entre la cuisinière bourrue au grand cœur, son chat qui n’en est pas un, Manon qui est enceinte, le régisseur bon enfant et un peu farfelu qui va aider un garçon à lire et à compter, et la maîtresse de maison qui cache un gros chagrin et qui en proie aux rapaces qui en veulent à son patrimoine, Andrew ne va pas avoir le temps de s’ennuyer. Vous découvrirez une fête d’Halloween plutôt frappante, un vol de roumains hilarant, une électrocution pleine d’humour et aussi pourquoi Méphisto n’est définitivement pas un chat.

« Demain j’arrête ! » de Gilles Legardinier, éditions Pocket.

Résumé : Julie est une jeune femme sans histoire jusqu’au jour où elle voit le nom d’un nouveau voisin sur les boîtes aux lettres : Ricardo Patatras. Ce nom l’intrigue au plus haut point et la fait fantasmer. Avec un nom pareil, ce soit être un espion ! Elle décide alors de voir à quoi il ressemble, quitte à sauter sur l’oeilleton de sa porte dès que quelqu’un monte les marches. Mais c’est en voulant voir le contenu de sa boîte aux lettres et s’étant coincée la main dedans qu’elle va faire sa rencontre. Et ça va faire des étincelles : Julie va décider de changer de vie et de vivre en accord avec elle-même : quitter son travail à la banque et travailler à la boulangerie. Mais le beau Ricardo a parfois une attitude bizarre, ne serait-il pas un cambrioleur de haut vol ?

Mon avis : Un roman que je rangerais dans la catégorie de la chick lit, même si la deuxième partie est plus profonde que la première. Julie est une héroïne survitaminée, mais qui souffre de solitude, ayant rompu avec son précédent copain. Elle a des rencontres avec ses amies célibataires où elle peut se lâcher, elle a de supers idées un peu loufoques, elle est très maladroite… Bref, une jeune femme qui va se révéler attachante, et qui va gagner un peu en profondeur. Un bon moment de détente.

« L’Enfant allemand » de Camilla Läckberg, éditions Actes Sud, collection Actes noirs.

Résumé : En fouillant le grenier, Erica va trouver un linge avec des taches de sang séchées dans lequel est enroulée une médaille sous forme de croix gammée, ainsi que des carnets qui sont les journaux intimes de sa mère. Elle va les lire pour essayer de mieux comprendre sa mère, qui a toujours été froide et distante avec ses enfants, elle pense peut-être découvrir la cause de si peu d’amour. Elle confie la médaille à un spécialiste afin qu’il puisse lui en apprendre plus. En attendant, elle lit les carnets où elle découvre la vie de sa mère, jeune fille pendant la seconde guerre mondiale. Mais les carnets s’arrêtent brutalement. Et le spécialiste est retrouvé mort assassiné. Le passé d’Erica serait-il lié à ces histoires ? Patrik, bien qu’en congé paternité, va participer d’un peu plus près à l’enquête, d’autant plus qu’un autre meurtre survient, qui paraît lié au premier.

Mon avis : Ce roman m’a encore plus plu que les précédents. Les meurtres sont cette fois-ci liés au passé de la mère d’Erica et de ses amis de jeunesse. L’intrigue est habilement menée, le lecteur suivant la progression de l’enquête d’Erica et de celle de la police. Les thèmes de l’adoption, du destin tragique et sadique, de la maladie d’Alzheimer, de la barbarie sont ici abordés. Un très bon roman noir pour les fans d’histoire et d’intrigues.