I love you so mochi
/image%2F0786227%2F20250111%2Fob_133839_9782215174363-2.jpg)
« I love you so mochi » de Sarah kuhn, éditions Fleurus
Résumé : Kimi va sûrement intégrer une école d’art prestigieuse à la rentrée, mais depuis plusieurs semaines, elle est incapable de pouvoir peindre. Elle prend par-contre beaucoup de plaisir à imaginer des vêtements et à les créer. Mais elle n’ose pas dire à sa mère qu’elle ne peint plus et qu’elle ne sait plus trop où elle en est. Aussi, lorque ses grands-parents lui proposent de venir passer les vacances de printemps au Japon, elle n’hésite pas à accepter, prenant ce voyage comme une occasion de faire le point. Et sur place, elle va rencontrer Akira, un étudiant qui va faire battre son cœur.
Mon avis : J’ai pris ce livre rien que pour sa belle couverture attirante aux tons pastels, mêlant des mochis, pâtisseries traditionnelles du Japon, et branche de cerisier en fleurs. Bon, en plus, j’avoue que j’avais lu beaucoup de critiques élogieuses sur ce roman ^^.
J’ai découvert dans ce récit Kimi, une jeune fille sino-américaine, qui pensait son destin tout tracé, avec l’intégration d’une école d’art à la rentrée, sur les pas de sa mère peintre. Mais depuis un moment, elle a perdu toute inspiration, et sa toile reste vierge. Mais elle n’ose pas en parler à sa mère, de peur de la décevoir, et repoussant tout le temps l’échéance.
Par-contre, elle adore imaginer des vêtements, les dessiner, et ensuite les réaliser, choisir les tissus, la coupe, les détails, le tout en adéquation avec la personnalité et les besoins de la personne qui va les porter.
Et ce qui devait arriver arrive, sa mère découvre un jour de façon fortuite que Kimi a arrêté d’aller en cours d’art au lycée et de peindre. Sa colère froide et rentrée rend Kimi très mal à l’aise.
Alors, sur un coup de tête, elle accepte l’invitation de ses grands-parents de se rendre chez eux au Japon pour les vacances de printemps. Cela lui permettra de mettre de la distance avec sa mère, mais aussi de renconter pour la première fois ses grands-parents maternels avec qui sa mère s’est brouillée avant sa naissance, et enfin de réfléchir au sens de sa vie et à son avenir.
Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est de se perdre dès le premier jour de sa visite à Kyoto. Heureusement, elle va rencontrer Akira, un étudiant, qui aide son oncle à tenir un stand de mochis. Akira va devenir son guide pour visiter la ville et ses plus beaux endroits, et l’amour pourrait bien aussi pointer le bout de son nez…
J’ai bien aimé ce roman qui m’a fait rêver en m’emmenant dans les rues de Kyoto, me faisant visiter des temples avec des traditions insolites, une colline aux portiques vermillon, un bar à carlins, des boutiques de tissus et de couture, fait découvrir des spécialités japonaises, connaître la recette traditionnelle des mochis, la beauté de la création dans la mode, la diversité des tissus, ainsi que la naissance d’une belle histoire d’amour, mais aussi les moments d’introspection, de méditation, de réflexion par rapport au sens de la vie, ses aspirations, ses rêves et ses projets. J’ai aussi bien aimé l’analyse des relations familiales entre générations, les non-dits, mais aussi toute l’importance de la communication.
Un vrai coup de cœur !