Cité Les Argonautes, 3. Un été dans le quartier
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« Cité Les Argonautes, 3. Un été dans le quartier » de Insa Sané, éditions Milan
Résumé : C’est l’été pour la bande d’amis qui restent tous dans la cité. Au programme, peinture, tournoi de foot, piscine et cueillette de fruits. Mais les ennuis ne sont jamais loin…
Mon avis : J’ai trouvé ce tome 3 touchant, avec des ados qui passent leur été de fin de cinquième ensemble, et qui grandissent très trop vite, se rapprochant de plus en plus des soucis de la vie adulte.
Medi ne veut plus avoir de nouvelles de son père qui est parti, et refuse tout contact avec lui. Pour se changer les idées avec sa mère, ils vont refaire les peintures et la décoration de leur appartement, et pour cela, Medi va faire appel à ses amis pour les aider.
Maya commence à aller mieux car son père s’est réveillé, et elle a le droit et la joie de pouvoir passer le voir regulièrement.
Bounégueux va oser accompagner ses amis à la piscine et devoir révéler un secret.
Erwan adore toujours son oncle, le dealer du quartier, et va d’ailleurs demander à ses amis de participer à un tournoi de foot contre les autres quartiers, sous le coaching de son oncle.
Et Jeanne a du mal à faire semblant avec sa mère, depuis qu’elle a découvert par hasard qu’elle trompait son père avec le père de Medi.
Ce tome 3 est un condensé de la vie des cités, avec la vie à l’extérieur l’été, les espoirs déçus, les difficultés du quotidien, les activités à la MJC, les règlements de compte, les mères qui font la loi à la maison, les légendes urbaines… La musique et le rap scandent le texte, avec un Medi qui va faire sortir les mots et la rage sur la feuille et en faire une chanson à l’aide du père de Bounégueux.
Et j’attends de pouvoir lire le tome 4 (non encore paru), car Medi et Bounégueux se retrouvent à faire une mauvaise rencontre…
Quelques extraits :
Seulement, dans la cité les Argonautes, aucun héros n’était jamais né avec une couronne sur la tête. Ici, on grandissait comme des durs au milieu des murs.
Ce sont les gens qui font qu’une maison en est une. Les rires, les pleurs, les doutes, les moments de joie.