La légende des Quatre, 3. Le clan des serpents
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« La légende des Quatre, 3. Le clan des serpents » de Cassandra O’Donnel, éditions Flammarion jeunesse
Résumé : Les quatre clans ont accepté de s’unir afin d’éradiquer l’espèce humaine. Leur objectif : réussir à s’emparer de trois villes et ne laisser aucun survivant. Mais tous ne sont pas de cet avis, comme Maya, qui veut épargner les enfants, qu’elle considère comme innocents. Parviendra-t-elle à faire entendre sa voix ?
Mon avis : j’ai retrouvé avec plaisir les héros de cette série, qui sont à l’aube d’une guerre contre les humains.
Les Yokaïs ont accepté de s’unir provisoirement afin de créer une armée et de se lancer dans la guerre contre les humains.
Mais des divergences apparaissent rapidement : la reine des aigles semble perdre pied avec la réalité et laisse ressortir sa part animale et violente, les loups sont amers de devoir tuer aussi des enfants, et Maya décide de passer outre l’avis des autres, et de sauver le plus d’enfants possible, car elle sent que c’est ce que son cœur lui dicte, et qu’elle doit maintenir un équilibre dans le monde. Et Wan, prince du clan serpent, commence à changer de façon plus perceptible, son cœur touché par la belle Maya qu’il devrait détester.
J’ai bien aimé ce tome qui fait évoluer psychologiquement, humainement et émotionnellement les différents personnages, avec Wan qui devient sensible aux émotions, et Maya qui ressent qu’il est important de maintenir l’équilibre dans le monde, ainsi qu’à l’intérieur de soi, et accepte d’écouter son cœur et son instinct, au lieu de la raison.
Une belle série porteuse de belles valeurs que je lis avec plaisir. Vivement la lecture du tome 4 !
Quelques extraits :
Ils étaient des Yokaïs, des protecteurs. Leur mission était de protéger la vie sous toutes ses formes.
ils faisaient partie d’un grand tout. Un grand tout créé par la déesse créatrice de vie. Un grand tout rempli de maillons jouant chacun un rôle précis. Mais ça, évidemment, Wan n’était pas apte à le comprendre. Il n’était pas un loup et ignorait tout du Khategaï et de l’équilbre. L’équilibre qu’il y a en toute chose. Non seulement dans leur propre nature, mi-humaine, mi-animale, mais aussi dans chaque plante, chaque arbre, chaque être vivant.