Frigiel et Fluffy, 2. Les prisonniers du Nether
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« Frigiel et Fluffy, 2. Les prisonniers du Nether » de Frigiel et Nicolas Digard, éditions Slalom
Résumé : Frigiel, Alice et le chien Fluffy se retrouvent dans le Nether avec une carte où rien n’apparaît. Comment vont-ils se repérer dans le Nether ? Réussiront-ils à rencontrer les mages et à trouver de l’aide ?
Mon avis : Ce tome 2 va faire grandir et évoluer nos héros, qui vont se retrouver face à de grands dangers, et vont devoir prendre des décisions, ce qui fait de cette série un véritable roman d’apprentissage, le tout dans une ambiance fantastique, avec une quête à réaliser.
Abel a quitté le groupe et commence à le regretter dès le début, car il se retrouve enrôlé dans l’armée des Lumières, et comprend que son père a toujours pensé de lui qu’il était un faible. Frigiel et Alice pensent que leur dernière heure est peut-être venue, et Frigiel se sent coupable d’avoir emmené Alice dans cette aventure mortelle, car le Nether est un enfer brûlant et la carte qui devait les guider vers la ville des mages est blanche, sans aucune indication. Et de nombreux dangers les guettent, entre les ghasts et les squelettes…
Frigiel va rapidement comprendre que lui aussi est peut-être un mage, mais il se sent inutile, d’autant plus qu’il a perdu le coffre confié par son grand-père en entrant dans le portail vers le Nether. Et il comprend aussi que certaines personnes malveillantes cherchent à le manipuler par tous les moyens possibles. Il n’a donc d’autre choix que de mûrir et d’espérer faire les bons choix.
Un tome 2 prenant aussi bien pour l’aventure et le suspense sur la quête de Frigiel et de ses amis, que pour le fait que les auteurs font évoluer et grandir leurs personnages, leur permettant d’apprendre à dépasser leurs peurs et leur manque de confiance en eux. Et l’aventure continue, car Frigiel et ses amis se retrouvent en mauvaise posture à la fin de ce tome…
Une série plaisante à suivre.
Quelques extraits :
Mais la peur le tenaillait toujours. Alors il comprit que plus il la combattait, plus elle grandirait et deviendrait effrayante. (…) Plus il acceptait sa présence, plus il lui laissait sa place, plus il se rendait compte qu’elle s’éteignait d’elle-même et plus il se sentait confiant.
Comment expliquer à son ami qu’il avait le droit de ne pas être parfait ? Que c’était un devoir d’embrasser sa différence et qu’il n’y avait que cette façon qu’il prendrait confiance ?