Ne retournez jamais chez une fille du passé

« Ne retournez jamais chez une fille du passé » de Nathalie Stragier, éditions Syros
Résumé : Pénélope a réussi à retourner chez elle dans le futur. Mais la tentation est forte de savoir si elle a réussi sa mission d’empêcher la mort de tous les hommes, de revoir Andrea, mais aussi Pierrick (même si elle n’ose pas vraiment se l’avouer pour ce dernier). Elle décide alors de faire un petit saut dans le passé, juste quelques instants…
Mon avis : Cette deuxième partie des aventures de Pénélope et d’Andrea est toujours aussi réjouissante !
On s’en doute bien, Pénélope ne souhaite rester que quelques minutes, mais elle va rester plus longtemps, le temps de revoir Pierrick et de sentir son cœur s’enflammer ! Du coup, impossible de repartir dans le futur, son cœur est prisonnier du passé !
Elle va donc devoir retourner habiter chez Andrea, mais le père de cette dernière se pose inévitablement des questions sur sa disparition subite et son retour inopiné. Elle va devoir retourner au lycée, et avoir le choc de sa vie en découvrant qu’elle n’est peut-être pas la seule personne du futur à vivre dans le passé. Et elle n’est pas au bout de ses surprises, entre George qui continue à la suivre, et ses approximations historiques qui pourraient mener à la catastrophe !
Une fois de plus, j’ai retrouvé avec plaisir Pénélope qui revient plus en forme que jamais, avec toujours un décalage frisant l’humour et la mettant dans des situations improbables. Mais surtout, notre héroïne va découvrir l’amour qui lui était jusque-là inconnu, et comprendre combien il est difficile de s’intégrer quand on vient d’ailleurs.
La suite de l’histoire va mêler suspense et émotions, permettant aux légendes du futur de rencontrer les faits du passé.
La fin laisse le lecteur en plein suspense, laissant présager de futures aventures haletantes.
Une sympathique série que je recommande !
Quelques extraits :
Un instant, le découragement m’envahit. Je trouve cette femme politique bien exigeante. Ne pourrait-on pas plutôt garder le meilleur des deux cultures, celle du pays d’origine et celle du pays d’accueil ?
Du coup, c’est évident pour moi. Je comprends définitivement que la violence n’a rien à voir avec le fait d’être une fille ou un garçon.
Je crois qu’il a raison. Il est bien plus douloureux de voir mourir ceux qu’on aime, que de mourir soi-même.