Encore faut-il rester vivants

Publié le par Doc Bird

« Encore faut-il rester vivants » d’Anne Ferrier, éditions Magnard jeunesse

Résumé : Suite à une éruption solaire dévastatrice, beaucoup de gens sont morts sur le coup, tandis que les autres peuvent se transformer en zombies, par simple contact avec d’autres êtres humains. Dans ce monde apocalyptique, Julia, Shawn et Mouette, trois adolescents, tentent de survivre ensemble. Y parviendront-ils ?

Mon avis : Dans la veine des romans de fin du monde teintés d’horreur, « Encore faut-il rester vivants» est plutôt bien placé.

Pour une fois, il s’agit d’un roman en un seul tome, ce qui est un avantage pour les CDI et leurs petits budgets.

On se retrouve en compagnie de Julia, Shawn et Mouette, trois adolescents qui vont raconter ce qui leur arrive, leurs voix et leurs points de vue alternant à chaque chapitre. Tous trois se connaissent depuis l’école, mais n’avaient pas forcément tissé de liens entre eux.

Le hasard va les faire se retrouver, et ils vont devoir apprendre à survivre ensemble, dans un monde où le moindre contact est interdit, sous peine de se transformer en zombie, et où les dangers peuvent venir de toutes parts, des hommes comme des zombies.

On retrouve dans ce roman un petit air de la série « U4 » avec une fin du monde, où subsistent peu de personnes, où le danger rôde, et où Julia, tout comme Yannis, vit avec son chien.

On y retrouve aussi un peu de « La 5° vague », avec une ambiance de fin de monde, et la crainte que des cellules extraterrestres se soient emparées des hommes.

On y retrouve également un peu de « La forêt des damnés », pour la quête à travers le pays d’un ailleurs peut-être meilleur.

Le cœur du lecteur va battre fortement à certains moments pour ces héros, que ce soit de frayeur, de soulagement, ou d’amour.

Nos trois héros ont en eux des fêlures, mais aussi des forces, qui vont leur permettre d’avancer. Dans un monde de cauchemar, ils vont devoir affronter la peur en face, et voir en l’homme aussi bien sa sagesse que ses pires côtés.

La fin ouverte laisse aux lecteur le plaisir d‘imaginer le futur.

Un bon roman qui ne se lâche pas, oscillant entre espoir et désespoir, vie et mort, qui pourra permettre aux lecteurs plus rétifs aux trilogies et tétralogies de se plonger dans une histoire qui fait peur à souhait. 

Publié dans Lectures-romans

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