Je suis un hikikomori 

Publié le par Doc Bird

 « Je suis un hikikomori » de Florence Aubry, éditions Mijade, collection Zone J

Résumé : Hugo vit enfermé volontairement dans sa chambre depuis plusieurs semaines, sans contact avec sa mère, ayant pour seules activités regarder la télé, jouer aux jeux vidéso, regarder par la fenêtre et dormir. Car Hugo se sent très mal après ce qu’il a fait.

Mon avis : Dès le début, avec la définition du mot « hikikomori », le ton est donné : l’histoire va être celle d’un adolescent qui se sent en décalage avec la vie, qui va s’isoler volontairement du monde.

Le lecteur comprend qu’Hugo, qui raconte l’histoire, va très mal psychologiquement, au point de refuser tout contact avec l’extérieur, y compris sa mère.

Hugo va alors remonter dans ses souvenirs de petit garçon qui vivait à la campagne avec beaucoup d’amis, mais qui va déménager en banlieue parisienne avec sa mère.

Au début, il est content de ce changement, mais se sent malgré tout seul. Il compte sur son entrée en sixième dans un nouveau collège pour se faire des amis, mais il a beau essayer de se mettre en valeur, il le fait plutôt maladroitement, et se sent invisible.

Quand un nouveau, Jules, va arriver dans sa classe en quatrième, Hugo ne tient pas spécialement à devenir son ami, mais ils vont tous deux devenir rapidement inséparables, liés par des secrets.

Mais Hugo va faire une énorme bêtise en voulant se faire valoir, et c’est cela qui va provoquer son apathie et son enfermement.

Sa mère va alors essayer différents moyens pour le faire sortir de sa chambre et l’aider à se faire soigner.

Une histoire qui explique comment un jeune adolescent peut sombrer dans la déprime, la solitude et l’impression d’être en décalage avec le reste de la société, phénomène qui prend de l’ampleur au Japon. L’auteur apporte une touche d’espoir vers la fin, permettant au jeune qui lira ce roman de s’identifier au héros, et peut-être de trouver une solution pour s’en sortir.

Publié dans Lectures-romans

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M
Il a l'air assez lourd ce roman mais si tu dis que l'espoir est là c'est bien de le faire lire aux ados. La déprime, l'impression d'être en décalage, c'est en effet très fréquent au Japon mais peu à peu nous en voyons aussi des exemples dans notre société même si les jeunes ne subissent pas le même type de pression sociale que là-bas. bonne journée
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D
La situation semble inextricable au premier abord, mais le jeune homme réussit à s'en sortir. La pression sociale du groupe est importante à l'adolescence, mais il est possible malgré tout de penser par soi-même en tant qu'individu. Bonne journée