Le journal d’Aurélie Laflamme, tome 8 : Les pieds sur terre
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« Le journal d’Aurélie Laflamme, tome 8 : Les pieds sur terre » d’India Desjardins, éditions Michel Lafon.
Résumé : La vie n’est pas de tout repos pour Aurélie lors de sa dernière année de lycée : ses histoires de cœurs sont compliquées, celles des autres aussi, sa mère est enceinte, elle ne sait pas vraiment ce qu’elle veut faire après le lycée, ni quel métier exercer, son bal de fin d’année approche à grands pas, elle doit étudier un maximum pour réussir, et sa phobie des araignées lui cause toujours autant de problèmes ! Comment s’en sortir ?
Mon avis : Dans ce dernier tome de la série, Aurélie recule parfois devant les difficultés ou tente de se protéger de ses peurs, mais elle va comprendre que cela ne sert à rien et la vie va lui offrir de belles leçons : elle doit s’accepter comme elle est, les autres aussi doivent l’accepter comme elle est car il ne faut pas qu’elle renonce à être elle-même pour être le reflet des désirs de l’autre, la vie fait peur mais cela ne doit pas empêcher d’avancer et il ne faut jamais renoncer.
Finalement, le journal d’Aurélie Laflamme accompagne les jeunes filles dans leur évolution et montre que la vie vaut la peine d’être vécue.
C’est presque à regret qu’on quitte Aurélie à l’aube de sa nouvelle vie d’étudiante. Nul doute qu’elle y fera encore des étincelles ! Mais elle aura apporté un peu de réconfort à celles qui pensent qu’elles lui ressemblent, et elle leur montre qu’il faut avancer dans la vie, quels que soient les obstacles.
Quelques extraits :
- « C’est vrai que je me protège beaucoup. Et c’est vrai qu’il faudrait que j’apprenne à ouvrir un peu plus mon cœur. J’ai toujours peur d’être blessée, abandonnée, humiliée, ridiculisée. Et ce n’est peut-être pas la bonne façon d’avancer dans la vie. »
- « On ne peut pas protéger les autres de tout. Sinon, on les étouffe. On peut seulement les guider un peu, de notre mieux. »
- « On ne peut s’empêcher de vivre quelque chose de peur que ça ne marche pas. »
- « Ce genre de peine qu’on ne voudrait plus vivre. Mais de laquelle on se sort. Toujours. Souvent grandi. Et j’ai appris qu’on reprend goût au bonheur. Un bonheur qu’on se construit, au final, tout seul. Même s’il est enrichi par les gens qui nous entourent. »
- « je n’ai jamais osé être ce que je suis vraiment. Toujours enfermée dans ma bulle et dans ma tête, emprisonnée par mes émotions. Je n’ai peut-être jamais su qui j’étais au fond. Je n’ai jamais pris ma place, car je n’ai jamais trop su où elle était. Mais ce que je sais, c’est que je n’arrêterai jamais de la chercher. Et aujourd’hui, j’entrevois mon avenir de façon tout à fait excitante, en pensant que, quoi qu’il arrive, ma place est celle que je déciderai de prendre. »